Mon prix du poster

 

La semaine dernière, quand j’ai vu le nom de Mme B. sur mon agenda, je me suis dit: »oh non pas elle , pfff.. »  Sans raison particulière en plus, c’est juste que quand je l’avais vu les dernières fois, je m’étais un peu sentie coincée, obligée de lui faire un arrêt de travail. Mme B. est une patiente de ma collègue,de 28ans, jeune maman d’une petite fille de 2ans. Je l’ai vu ponctuellement, à 2 ou 3 reprises pour la prolongation de son arrêt de travail qui durait depuis plusieurs mois. Faire des arrêts ne me gêne pas, mais là je ne voyais pas le motif… »je ne me sens pas bien, jsuis fatiguée depuis mon opération de la thyroide il y a un an et demi  » Je sentais bien qu’il y avait quelque chose derrière, elle assurait ne pas être déprimée, que le moral ça allait bien. Ca m’ennuyait de juste renouveler l’arrêt sans comprendre la raison et sans projet derrière, une réorientation, une reprise à temps partiel, mais bon ce n’était pas ma patiente, j’ai essayé de poser des questions, le travail, la maison etc mais sans succès, peut-être et c’est légitime ne voulait-elle pas se confier à moi.

Quand je la revois, on parle déjà du sujet qui me braque. En fait elle a quitté son travail, abandon de poste pour se faire licenciée.J’avoue que j’ai encore quelque à priori, du genre « mais pourquoi » « que va-t-elle faire de sa vie ». Mais bon du coup, elle ne vient pas pour un arrêt de travail…pourquoi vient-elle d’ailleurs, je ne sais plus…pour une douleur abdo je crois. Ma collègue a noté « divorce en cours » sur son dossier la dernière fois. Après la discussion sur son avenir professionnel et ses projets (car elle en a), on aborde donc ce sujet. De fil en aiguille, sans que je ne lui tire les vers du nez, elle me confie qu’elle a réussi à jeter son mari dehors après un adultère qui fut la goutte d’eau qui a fait débordé le vase de 4 années de violences conjugales. Elle me raconte ces 4 années d’enfer,qui ont débutées le lendemain de son mariage, pendant lesquelles, au milieu d’un climat de terreur,elle assumait seule la maison , sa fille, le travail et juste à un moment le travail est devenu le truc en trop qu’elle ne pouvait pas assumer…Et elle ne peut pas y retourner car elle travaille avec la mère de son ex-mari…

Voilà…

Au moins une vingtaine de consultations chez un médecin pendant cette période, pour des motifs flous, qui moi en tout cas m’ont mis mal à l’aise…

Elle n’en a jamais parlé à personne…lui a-t-on posé la question? Moi non en tout cas.

Elle a réussi à s’en sortir toute seule, reconstruit sa vie. Elle a eu de la ressource pour y arriver seule. Cette patiente qu’on aurait pu penser tire au flanc est surtout extrêmement courageuse. Elle n’a semble-t-il plus besoin d’aide maintenant, je lui en ai proposé mais voit bien que c’est trop tard. Cela dit, je ne lui ai pas donné d’infos précises, ni dépliant, ni numéro de téléphone, ne les connaissant pas moi-même.

Lors de cette consultation, ma joie initiale « Putain je savais bien qu’il y avait quelque chose derrière », satisfaction de quand tu arrives enfin à comprendre ce qu’il y a derrière, a vite fait place à « Mais comment jsuis trop passée à coté!!!! »

Qu’aurais-je du faire?

Lui poser la question tout simplement….

C’est pour cela que je me suis arrêter longuement, frappée, devant un des posters du congrès de médecine générale la semaine dernière. C’est pour ce poster que j’ai voté (avouons le, j’ai voté mais trop tard donc ça a pas compté) car il a assurément déclencher quelque chose chez moi et va j’espère changer ma pratique.

Je n’ai pas demandé l’autorisation de le mettre sur ce blog. Je le fais pour promouvoir ce travail formidable mais si pas hasard, cela pose problème, je peux le retirer.

(par contre on voit presque rien: mais  vous cliquez ici:Poster mathilde palisse )

a

Thèse de Mathilde Palisse (REPERAGE PAR LE MEDECIN GENERALISTE DES VIOLENCES SEXUELLES FAITES AUX FEMMES)

EN GROS :

93,1% des femmes interrogées n’ont jamais été questionnées sur les violences sexuelles.

83,4% des femmes interrogées estiment que la prise en charge des violences sexuelles
fait partie du rôle du médecin généraliste et 13,8% qu’elle n’en fait pas partie.
23,4% des femmes ont subi des violences sexuelles dans leur vie
Un tiers des femmes a parlé de son agression à son médecin généraliste
Plus de deux tiers des femmes victimes auraient souhaité que leur médecin leur pose la
question des violences sexuelles
83% des femmes interrogées ont trouvé normal qu’on leur pose la question, 7% ont été mal à l’aise,2% ont été choquées.
Parmi les femmes victimes de violence, plus de 8 femmes sur 10 ont trouvé normal qu’on leur pose la question.
81%  des  patientes  ayant  participé  considèrent  qu’un  dépistage  par  le  médecin
généraliste donne la possibilité aux femmes victimes d’en parler. 53% pensent que cela

devrait être plus systématique. 8% trouvent le dépistage trop intrusif.

Parmi les femmes victimes: Neuf  femmes  victimes  sur  dix  considèrent  qu’un  dépistage  par  le  médecin généraliste  donne  la  possibilité  aux  femmes  victimes  d’en  parler.  Six  sur  dix pensent  que  cela  devrait  être  plus  systématique.  Deux  femmes  trouvent  le dépistage trop intrusif.
Voilà!! C’est un problème qui touche 1/4 des femmes au moins.
Le médecin généraliste doit poser la question de manière systématique, les femmes le souhaitent.
Une question systématique : « Avez-vous subi des violences dans votre vie? »
Si on veut creuser:
3 questions
1.  au  cours  de  votre  vie,  avez‐vous  été  victime  de  violences  verbales,  propos  sexistes, humiliants, dévalorisants, injures, menaces?
2.  au  cours  de  votre  vie,  avez‐vous  été  victime  de  violences  physiques?  Avez‐vous  reçu des coups, des gifles? Avez‐vous été battue, bousculée par un homme?
3.  au  cours  de  votre  vie,  avez‐vous  été  victime  de  violences  sexuelles  :  attouchements, viol, rapports forcés?
C’est si simple, pourquoi ne le fait-on pas?
Premièrement, il faut y penser!!
Ensuite, il faut oser!
Et après il faut savoir quoi faire!! Quand on se retrouve avec ça sur les bras et qu’on ne sait absolument pas quoi en faire !!!
(parce que avouons le, c’est plus simple de faire un renouvellement d’arrêt de travail que de gérer une femme battue…et puis ça prend moins de temps. La semaine dernière-décidément- en fin de journée j’ai passé 45 minutes avec une patiente qui me confiait également (ben oui vu le pourcentage de prévalence) des violences conjugales pour la première fois. C’était l’esclandre dans la salle d’attente. J’ai dit à la patiente suivante très mécontente « J’espère que si un jour vous en avez besoin, vous tomberez sur un médecin qui prendra le temps qu’il faut avec vous ». Mais quand-même, ça m’a bien plombé ma consult!!)
Encore un domaine (parmi tant d’autres et toujours parmi les plus importants) où l’on n’est pas formés.

Les résultats de la grande enquête auprès des étudiants en médecine font état d’un manque de connaissances global des étudiants sur le sujet des violences sexuelles mais également d’un désir de formation de la part des étudiants en médecine de deuxième cycle.

 

 

 

A nous donc, de nous  former tous seuls et pour cela il y a de nombreux outils pour nous aider.

Un court-métrage a été réalisé, je vous conseille de le regarder .


Professionnels, un rôle essentiel dans la lutte… par droitsdesfemmes

 

Pendant le congrès, j’ai assisté à une conférence sur ce sujet, très intéréssante, pendant laquelle notamment j’ai vu ce film. Il a été dit que lorsqu’une patiente provoque chez nous des émotions négatives, qu’elle nous énerve, bref que l’on se dit « Oh non pas elle » quand on voit le nom sur l’agenda, souvent, souvent, il y a une histoire de violences sous-jacente. (De même que les douleurs inexpliquées pour lesquelles on multiplie les examens complémentaires sans rien trouver). Ils nous ont dit « Vous pensez à quelqu’un là, n’est ce pas? » Je pensais à Mme B….

C’est l’alarme bidale de Jaddo

INFOS UTILES

Le praticien face aux violences sexuelles

Le site http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/

les associations prêt de chez vous

Dépliant violences conjugales

Guide violence conjugales:le rôle des professionnels

UN NUMERO UNIQUE : le 39 19

PS: j’ai parlé des femmes mais il y a des hommes aussi

PPS: désolée pour la mise en page pourrie, il y a un bug sur le saut des lignes…

A la recherche du col perdu

Cet article raconte l’histoire d’un col de l’utérus qui m’est apparu comme par magie quand un sacré bout de femme a proposé à une dame de se mettre sur le côté.

J’avais raconté dans l’article Deux mains gauches pourquoi j’abandonnais définitivement tout geste nécessitant un peu d’habileté (tous les gestes quoi), à cause de mes deux mains gauches justement.

Alors depuis que je suis installée et malgré mon Diplôme Universitaire de gynécologie (où j’ai rien appris de tout ça cela dit), je n’avais pas fait de gestes gynécologiques tels que frottis, pose de DIU (stérilet) ou implants. Parce que j’avais décrété que j’étais pas douée pour ça, par flemme, parce que c’était facile d’adresser à mes collègues.

Et puis à force de cotoyer des gens qui me tirent vers le haut, comme je l’expliquais dans Lectrice Emérite un jour, dans mon entourage et surtout sur twitter et surtout à force de cotoyer l’extraordinaire DocteurGécé, j’ai commencé à me dire que fallait que je me mette à la gynéco!

Mais pas à la gynéco telle que je la connaissais, j’ai eu envie de me mettre à la gynéco de Gécé, à la gynéco de Martin Winckler et des autres, celle que l’on n’apprend pas à la fac, celle dont on ne m’avait pas parler avant…

Voilà comment je me suis retrouvée à harceler DocteurGécé avec mes questions, et voilà comment elle s’est retrouvée en position du lotus dans des lieux incongrus, voilà comment elle s’est retrouvée dans le TGV à mimer un DIU qui se déploie dans un utérus , voilà comment je me suis retrouvée à constater qu’effectivement elle dormait en position gynécologique de décubitus latéral gauche, comment je me suis retrouvée devant le palais des papes à Avignon la regarder m’expliquer comment elle mime le spermatozoide qui va dans vers l’ovule quand elle explique au femme l’intérêt de la pilule du lendemain (j’adore la symbolique), voilà comment je me suis retrouvée à faire un frottis à son poing fermé sur la musique de la boum!

Grâce à elle, je vais oser tenter demain un frottis en position à l’anglaise…moi qui n’aurait jamais osé m’y mettre seule…

Grâce à elle, je vais couvrir les femmes que j’examine, et essayer de faire preuve de la prévenance et de la douceur dont elle fait preuve…moi qui en dépit d’une vraie attention envers les femmes n’ait jamais vraiment vu de problème dans la façon habituelle de faire un examen gynéco…

Grâce à elle et à la patience dont elle fait preuve pour expliquer aux femmes leur anatomie, la physiologie des choses, pour qu’elles aient un choix vraiment éclairé, ce qu’elle va leur faire et pourquoi , je vais essayer de prendre plus de temps pour donner les explications qui nous semblent parfois un peu trop évidentes à nous médecins. Je me demande combien des femmes à qui j’ai demandé de quand datait leur dernier frottis ou à qui j’ai dit « c’est bon votre frottis est normal » savent réellement ce qu’est un frottis…ou même combien de femmes ne savent pas ce qu’est un col de l’utérus ou ce qu’est vraiment un DIU et comment il se pose .Rien qu’hier, j’ai entendu « Je ne peux pas mettre de stérilet, je n’ai jamais eu d’enfant » « Mon mari ne veut pas parce qu’il parait qu’on peut l’accrocher pendant les rapports » Je vais essayer de prendre un peu plus le temps…le temps, le perpétuel problème…

Grâce à elle, j’envisage la possibilité, peut-être, si j’en suis capable, je n’en suis pas sûre encore, de poser des DIU! Parce que j’ai envie d’être aussi bon médecin qu’elle et surtout parce qu’elle m’a expliqué la méthode de la torpille et que ça parait tellement simple.

L’idée c’est que au lieu de faire d’une façon compliquée et douloureuse pour les femmes où il faut mettre une pince qui fait mal, mesurer la longueur de l’utérus, rentrer un inserteur au fond de l’utérus et se compliquer la vie pendant 10 minutes, en fait il suffit juste de rentrer l’inserteur à l’entrée de l’utérus et de laisser le DIU déployer ses ailes tout seul, telle gécé dans le TGV .

Mais pourquoi? pourquoi? ai-je répéter plusieurs fois? Pourquoi je ne connais pas? Pourquoi tout le monde ne fait pas comme ça et même plus pourquoi presque personne ne fait comme ça? Une fois de plus, on m’aurait menti ?

Grâce à elle, je vois les choses différemment…

Grâce à elle et à tous ceux qui l’ont et qui m’ont inspirée évidemment. Grâce à son karma. Grâce à Martin Winckler, grâce à Borée.

Si cela vous intéresse:

l’article de rue 89 sur l’examen à l’anglaise

-l’article de Borée sur l’examen à l’anglaise et la pose de DIU

-l’article de BlueGyn sur la méthode de la torpille

-et à lire absolument l’article de Martin Wincker « Contraception, IVG, ligature de trompes, accouchement, respect des patientes : en 2013, en France, il y a encore beaucoup à faire pour que les femmes soient bien soignées » et de manière générale toute la partie gynécologie de son site web…

Du coup, parce qu’ils me tirent vers le haut, j’ai envie de me lancer, même si j’ai deux mains gauches et même si j’avais dit « plus jamais »

Voici donc pourquoi DocteurGécé est venue dans mon cabinet (et aussi parce que c’est ma copine et qu’elle voulait voir où je bossais) et que bien que déçue que celui ci ne ressemble pas à une soucoupe volante comme elle le pensait (oui elle a des idées un peu bizarres dès fois) elle m’a montré comment les choses peuvent être belles et simples.

Et voilà donc comment elle a joué de sa magie pour faire apparaitre le col qui se cachait.

L’examen avait débuté en position gynéco habituelle, choix de la patiente et on (je dis on mais moi en vrai je faisais que tenir la lampe) ne trouvait pas le col. La dame était un peu enrobée et bref, on ne trouvait pas le col. J’entendais ce qui se passait dans la tête de Gécé comme si j’y étais « Merde, voilà, jvais même pas réussir à trouver le col, jsuis venue exprès chez Dr Milie dans le 93- dans le 93 merde- parce que je sais pas pourquoi on m’a collé la réputation de foufonnologue, alors que j’ai rien demandé moi, et là y’a DocteurMilie qui me regarde- docteurMilie quoi, ma première followeuse, mon idole absolue, bien avant Jaddo, enfin bon jsuis un peu décue son cabinet ne ressemble pas à une soucoupe volante-étrange d’ailleurs- mais bon docteurmilie- elle va twitter à tout le monde , et à Jaddo ma vraie idole, que je sais même pas trouvé un col, Martin Winckler va me renier, merde, merde, putain de Loi de Murphy…bon allez je me détend le périnée, on va essayer sur le côté… » Et là elle a délicatement proposé à la patiente de faire l’examen en décubitus latéral gauche « comme quand je dors » a dit la patiente…et en 3 secondes top chrono, le col est apparu, très proche, très facilement. Un truc de fou! Je n’en suis pas revenue..et hop 2 minutes après le DIU était posé…

Alors oui c’était magique et ça n’est pas toujours comme ça. Dès fois, on galère sur le côté j’imagine. Mais là, c’était juste notre petit moment magique à Gécé et moi. Un souvenir qui restera gravé dans la mémoire…Bon le problème c’est que ça parait si simple avec elle que jvais tomber de haut quand je vais galérer pour le faire avec mes deux mains gauches et que je vais bien réussir à me planter le stérilet dans le doigt mais tant pis…

Et puis j’aime les journées où j’apprends quelque chose de nouveau en me disant « Mais pourquoi??? »

Merci <3

Ici la version de Gécé de ce moment que je n’ai pas lu quand j’écris ceci…on va voir si on est en symbiose ou pas du tout 🙂

 

Mes externes

Il y a deux ans maintenant, je devenais maitre de stage et j’allais bientôt commencer à accueillir des externes.

Je parlais dans Mon externe de mes attentes, de mes peurs mais surtout de mon enthousiasme à cette idée.

Aujourd’hui, je voulais faire le bilan.

Après presque deux ans, j’ai accueilli 4 externes dans mon cabinet (il y a un trou à cause de mon congé maternité) et c’est un vrai bonheur.

Comme je le disais, j’ai toujours voulu être maitresse d’école ou prof et là je peux enfin avoir ce plaisir de l’enseignement, de transmettre. J’aime mon métier et j’aime le faire découvrir.

J’aime également le fait de ne pas être seule, de pouvoir discuter à deux d’un patient qui pose problème, d’avoir un autre éclairage sur un problème, d’avoir quelqu’un pour prendre la tension, de manger au restaurant et discuter des conditions actuelles de la formation médicale. C’est important de savoir comment ça se passe aujourd’hui, moi qui suis déjà si vieille. Oui c’est génial de faire plein de blagues ou de références et de se rendre compte que l’externe ne connait pas parce que mes références sont vieilles!!!!

Bref, avoir des externes me permet de rester jeune (mouarff) et me pousse à être meilleure, à me remettre en question et à donner tout le temps le meilleur de moi-même. Il y en avait un qui me disait tout le temps « Non, tu n’as pas besoin de mettre des antibios là,le streptotest est négatif! » C’est difficile de faire n’importe quoi quand il y a un témoin…Je ne peux pas dire sur un tympan rouge mais pas trop « C’est une otite,on va mettre des antibios » parce que je suis fatiguée et qu’il est tard et que j’ai envie de céder à la facilité. L’externe vérifie le tympan et nous voilà parti 10 minutes sur la sémiologie des tympans puis les indications d’antibiothérapie dans les otites et puis donc bien sûr on met pas d’antibios, alors on passe 10 minutes à donner des explications aux patients…Bref, c’est fatiguant d’avoir des externes …heureusement qu’ils prennent la tension!!
Malheureusement, il parait qu’on ne peut pas les exploiter à faire du secrétariat, scanner les courriers etc..semble-t-il que l’exploitation des externes soit une prérogative exclusivement hospitalière mais que en stage de médecine générale,on n’est pas comme ça..pff..tant pis…

En tout cas, contrairement à ce que je croyais, je n’ai pas trouvé difficile d’être observée et je ne me suis pas sentie jugée.

Je sais que je n’ai pas été le maitre de stage parfait, je me suis rendue compte que je n’ai pas laissé assez d’autonomie à mes externes, le tabouret n’était également pas aussi confortable que dans le cabinet parisien où ils étaient également en stage et j’ai également failli en tuer un dans un accident de voiture (encore désolée) mais j’espère que j’ai rempli correctement l’objectif de leur faire découvrir la médecine générale.

Car au delà de mon plaisir personnel, le but de ce stage est d’abord celui de faire découvrir la médecine générale aux étudiants avant que ceux ci ne choisissent leur spécialité. J’en ai déjà parlé à plusieurs reprises. Pour lutter contre le manque de médecins généralistes, il faut que les étudiants connaissent cette spécialité au même titre que les autres et pour moi il s’agit vraiment d’un acte militant envers la médecine générale de prendre des externes. Ce n’est pas la même démarche que de prendre des internes et je continuerai à prendre des externes si je le peux. Qu’à la fin du stage, la conclusion soit « Au moins maintenant je suis sûre que je ne veux absolument pas choisir la médecine générale » ou le contraire, l’objectif est atteint si l’étudiant a fait au moins un stage afin de faire son choix.

Pour voir si mon avis de croire à l’importance de ce stage en deuxième cycle était le bon, j’ai décidé de mener une étude scientifique de qualité menée de façon rétrospective en zéro aveugle avec un énorme biais de recrutement auprès de mes 4 externes.

Avec leur autorisation de publier leur réponses dans cette grande revue internationale qu’est ce blog, vous les trouverez à la fin.

En bonne future directrice de thèse,j’ai analysé leurs réponses de manière horizontale, verticale, diagonale et en tournant sur moi -même et j’en ai conclu que mon hypothèse était la bonne: mes externes sont les meilleurs, la médecine générale c’est génial, la Seine-Saint-Denis c’est génial. CE STAGE EST INDISPENSABLE! Il a un impact significatif (p<001) sur le parcours et il faut le promouvoir (OUI C EST UN SCOOP).

A tous ceux qui hésitent à se lancer, je dis allez-y, il faut des maitres de stage pour que les pauvres externes ne soient pas obligés d’aller dans le 93 faire des stages pour que tous les étudiants puissent avoir accès à ce stage. Et en plus, un externe, c’est tout ptit,tout gentil! Et ça prend la tension!

Vous ne le regretterez pas!

Quant à moi, dans quelques jours, j’accueille ma première interne pour 6 mois!!

Une nouvelle aventure qui commence!

Et ça mais ça me réjouit vraiment. Cela va être différent et complémentaire.

Je sais que ça ne va pas être facile ,cela me fait un peur au niveau de l’organisation, du temps que cela va prendre, du fait que l’on va passer beaucoup de temps ensemble et qu’il va falloir que l’on s’entende bien. Le plus dur va surtout être le fait de lui laisser de l’autonomie, de lui confier vraiment mes patients ce que je n’ai pas fait avec les externes et il va falloir que je travaille sur moi-même. Cela ne va pas seulement être de l’enseignement, lui montrer ce que moi je fais et attendre que l’interne fasse pareil mais l’accompagner dans l’apprentissage de son métier, à sa façon.

Oui, j’ai heureusement assisté à une formation il y a peu. On voit que j’ai bien écouté hein (apprentissage # enseignement), faut dire que l’animatrice était géniale!

Cette formation m’a donné envie de me plonger un peu (un peu hein) dans la pédagogie et surtout de m’investir plus à la fac..Je me lance dans le tutorat et puis on va voir…

Et je suis heureuse de lire seulement maintenant « Les Trois Médecins » de Martin Winckler. Cela me permet de remettre les choses en perspective, de mesurer le chemin parcouru. Quand on râle contre nos Départements de Médecine Générale, leur langage parfois opaque, à coup de RSCA ou de Marguerite Des Compétences, ou quand on râle que la formation initiale en médecine générale est insuffisante, cela me permet de voir d’où on est parti et les personnes formidables qui ont lutté pour qu’on en arrive là (j’ai d’ailleurs été très émue de trouver dans ce livre l’évocation de mon premier professeur de médecine générale). Cela me motive encore plus à continuer dans la voie que je suis en train de prendre!

Bref, bref, bref, si vous êtes vieux comme moi et que vous voulez voir ce que pense les ptits jeunes d’aujourd’hui, voici en exclusivité mondiale :

MON ETUDE SCIENTIFIQUE SUR MES EXTERNES:

Avant le stage, quelle était ta vision de la médecine générale (MG), l’image que tu t’en faisais?

« – Je pensais que la MG était une spécialité beaucoup moins variée, j’ai été réellement surpris par l’étendu de la médecine qu’on a pratiqué ensemble !

– Avant, pour moi, la MG était la fusion de plusieurs choses, d’abord l’image du médecin de mes parents, une dame qui évoque une impression de chaleur, de gentillesse, et de lenteur.

C’est à peu près l’opposé de la vision « technique » de la médecine que j’ai l’impression de voir depuis mon entrée à la fac. En fait dans ma tête c’est presque comme deux choses totalement différentes, comme s’il y avait « la médecine », qui correspond à ce qu’on nous apprend à la fac, et qui ressemblerait à des tas d’organigrammes, d’examens invasifs, de maladies graves et de situations urgentes à connaître par cœur ; et d’un autre côté, l’expérience personnelle que j’ai pu avoir des MG et qui reflétaient plutôt le calme, la temporisation, l’écoute.

– Peu de suivi dans ce que l’on effectue avec un patient => visite unique du patient et pas de renseignements sur le résultat, sur la suite de la prise en charge ou sur l’efficacité ou non d’un traitement (avant plusieurs mois du moins)

– La MG m’est ainsi apparue comme une spécialité qui, au final, nous permet une pratique de la médecine telle qu’on le veut. On a la patientèle qui nous correspond.

– Peu ou pas de patient présentant des pathologies sévères ou complexes

– Suivi de l’hypertension uniquement par un cardiologue, du diabète par un diabétologue, de la thyroïde par un endocrino, etc etc. Pas de modification ou d’instauration de ces traitements par le MG

– Peu de geste techniques possibles

– Relation médecin-patient de confiance, mieux développée qu’en hôpital, avec plus de temps à consacrer à chaque patient

– Honnêtement, grâce aux blogs médicaux, une assez bonne vision de la spécialité. Jaddo et ses remplacements, et surtout Borée m’ont donné une vision très positive de la MG. »

D’après toi, quelle vision de la MG est-t-elle donnée à la fac, pendant le cursus médical ?Est-elle bien présentée ou représentée au même titre que les autres spécialités ?

« – Elle est clairement mal représentée.

– On n’a pas de « cours de médecine générale », on ne nous parle pas de ce que c’est que la vie réelle dans un cabinet, ce qu’on y voit… On ne nous enseigne pas les aspects psychosomatiques, on ne nous apprend pas à écouter, à être attentifs aux besoins que le patient exprime derrière ses mots

– Je pense que la vision de la médecine G a beaucoup changée à la fac, les professeurs les rabaissent peu dans nos cas cliniques il n’y a pas plus de prise en charge de MG à critiquer que celles de spécialistes, d’une part parce que les doyens ont compris que les MG étaient la base de la médecine et d’autre part que la moitié des étudiants formés seront MG !!

Par contre la MG n’est pas trop présentée à la fac tout comme les autres spécialités. Notre connaissance des spécialités vient principalement des stages effectués … et comme il y a peu de stages en MG…

– Je crois qu’environ 50% des étudiants deviendront MG. Sur les 3 promos de D2, D3, D4, dans notre fac je crois savoir qu’il y a environ 17 postes par trimestre pour des externes. Donc sur 3 promos (environ 1100 étudiants) et sur la totalité de leur externat (12 stages), 204 étudiants pourront passer en MG, ça fait même pas 20% (alors que je crois que c’est censé être obligatoire selon le journal officiel).

– Fac, en général :- Sous-médecine, « punition » parce qu’on ne bosse pas assez, bête noire de l’ECN (juste après médecine du travail)- Diabolisation de la pratique à la campagne +++ – Absence de « cas intéressant », non nécessité d’apprendre la sémiologie complexe pour la pratique.

-A l’hôpital :- Médecine « tri » => comme un service d’urgence, beaucoup de personne venant pour « rien », beaucoup de demande d’arrêt de travail, de certificat, etc éclipsant le reste de la pratique – Compétence et nécessité des MG la plupart du temps reconnue.

– Je pense que , les autres spécialités médicales et chirurgicales dépeignent une image dévalorisante de la médecine générale. Il y a un énorme biais de présentation pour les étudiants en médecine, « étudiants hospitaliers » comme sont appelés les externes dans les textes de loi, puisqu’on reçoit à l’hôpital des patients mal traités en ville et donc forcément les commentaires du style « Le MG a fait n’importe quoi » sont très faciles à faire. Les patients ayant reçus une bonne prise en charge ambulatoire sont totalement invisibles pour nous, c’est logique quand on a une formation exclusivement hospitalière !

– je trouve que les départements de médecine générale ne font pas un assez bon travail du côté de la formation initiale des étudiants. Ils sont probablement trop peu nombreux et trop occupés à la formation des internes. Ils sont essentiellement (j’ai trouvé) invisibles dans notre formation initiale alors qu’ils devraient être en première ligne dans la prise en charge des pathologies fréquentes des spécialistes d’organes (typiquement, l’angine et l’otite en ORL).

– En fait, la vision personnelle que j’avais jusqu’à mon entrée en fac a progressivement été balayée et remplacée par les images émises par le milieu de la fac. Là, j’ai l’impression qu’il y a une norme, qui pour moi est assez violente et rigide, qui dit « ça c’est comme ça ; et tout ceux qui ne sont pas d’accord sont des crétins », et qui est bien reflétée par la structure hiérarchique et la vie qu’on mène à l’hôpital en tant qu’étudiant : c’est une évaluation permanente, les présentations de dossiers qui sont comme un examen oral, au lieu d’être une discussion autour de la situation d’un patient ; assorties des remarques sarcastiques qui n’ont même pas besoin d’être quotidiennes : on nous les a tellement bien inculquées qu’on se les dit à nous-mêmes dans notre tête, on se compare aux autres lorsqu’on ne sait pas suffisamment bien un truc, on se dévalorise lorsqu’on ne sait pas répondre à une question d’un chef et qu’il le relève avec un petit « tu ne sais même pas ça ? faut se sortir les doigts du cul et se mettre à travailler ». Progressivement on intègre une norme qui dit que plus on est haut dans la hiérarchie, mieux c’est. En haut c’est les spécialistes de l’hôpital et en bas c’est les médecins traitants. On finit par croire que la médecine est une accumulation d’automatismes sur « quoi faire dans telle situation », et que l’aspect d’écoute et d’empathie, « c’est très bien mais ça ne sert à rien ».

Le stage a-t-il changé ta vision de la MG ? Plutôt en positif ou en négatif ?

« – Oui, en positif

– Le stage a changé ma vision de la MG en bien, la variété, le fait de revoir des patients plusieurs fois (le suivi des patients quoi !!  ) sont des points positifs que je retiens de ce stage !

– Oui, bien sûr. En fait ma vision de la MG s’est surtout précisée. Il y a des points positifs qui sont apparus et des points négatifs aussi.

Du coup, la médecine générale m’a moins attiré après mon stage : parce que je ne pense pas que ce soit mon tempérament, tout simplement.

– En fait le stage m’a permis de voir un certain nombre de situations, et ça a participé à des changements dans ma vision des choses qui se font de manière continue, très progressivement, à mesure que j’observe. Le stage s’est inscrit à un moment de ma vie où ma vision changeait déjà, où je n’avais plus aucune confiance dans la norme édictée par la fac et l’hôpital, et où je cherchais surtout à voir « comment c’est en vrai ».

Quels sont les points principaux qui t’ont étonnés dans la MG que tu n’imaginais pas comme ça ?

« -La variabilité d’un médecin à l’autre dans la relation au patient.

-Le fait qu’on puisse orienter les entretiens selon ses goûts et que ça conditionne la patientèle qui nous consulte.

-Probablement je ne m’imaginais pas la charge de travail qu’ont les médecins généralistes. Faire des semaines avec 30 consultations par jour est usant. La solitude aussi, est pesante : le fait d’être toujours en consultation avec peu sinon aucune opportunité pour discuter de problèmes avec des confrères et ainsi s’améliorer …

– Aussi, je n’imaginais pas qu’il y avait autant de demandes de certifs-à-la-con. C’est quelque chose qu’il faudrait revoir, car certes ce sont des opportunités pour revoir son MG (et ainsi des opportunités de dépistage) mais ce sont aussi parfois beaucoup de pertes de temps…

– L’impression d’autonomie et de liberté.

– Flexibilité, adaptation de la pratique au praticien

– Suivi des patients, peu de perte de vue

– Les patients racontent vraiment leur vie tout le temps

-La vision bornée « le MG sert à appliquer des routines pour traiter des choses pas graves et détecter les choses graves qu’il envoie à l’hôpital » s’est substituée en : « le MG possède plein d’outils à sa disposition pour aider les gens, et il peut utiliser la stratégie qu’il préfère et l’approche en laquelle il croit le plus pour les aider ».

Quelles sont les choses que tu trouves bien dans l’exercice de la MG en cabinet ?

« – L’autonomie, la possibilité d’orienter les consultations vers ce qui nous plaît ; la large place du dialogue et de l’écoute, le fait que les gens semblent venir ici de leur plein gré pour demander conseil et qu’ils se sentent souvent aidés ; par rapport à l’hôpital où on a parfois l’impression que les patients font les choses pour obéir aux instructions du médecin, en se croyant eux-mêmes ignorants et souvent impuissants.

– La variété, le fait qu’on côtoie des personnes de différents milieux, des enfants, des personnes âgées ; et qu’on puisse faire au moins un petit quelque chose pour tous ceux qui viennent demander de l’aide ; contrairement à la spécialisation où l’on cible un population toujours plus restreinte.

– Flexibilité +++  => horaires  => type de pratique

 – Possibilité de garder un contact avec l’hôpital

 – Possibilité de faire de la psy, de la pédiatrie, de la gériatrie, de la gynéco, … => exercice varié et enrichissant

– Visites à domicile => aspect totalement inconnu, abord des patients différent dans leur cadre de vie, super intéressant aussi.

-On pratique la médecine comme on le veut.

– On voit les choses qu’on aime 

– On connaît et on suit ses patients. »

Quelles sont celles qui te déplaisent ?

« – Paperasse : arrêts de travail, poursuite d’arrêt de travail, accident de travail même si côté clinique/interrogatoire/relation avec le patient souvent intéressante dans ces cas là.

– Etre tout seul en cabinet…

– Les demandes de thérapeutique (atb) quand ils ne sont pas indiqués.

– Les certifs-à-la-con.

– La paperasse administrative.

– La potentielle solitude… (mais y a twitter)

 – Et j’aime bien voir les pathologies graves de l’hôpital…

– La répétiton de certains motifs de consultation, par exemple la toux, les rhinopharyngites, certificats de sport…

– Aussi, le sentiment d’impuissance dans plusieurs situations ; et le sentiment d’injustice par rapport à ce que vivent les gens ; mais ces choses n’ont rien de spécifique à la médecine, et font simplement partie de la vie quotidienne dans notre société. »

Considères-tu que le stage d’externe en médecine générale est intéressant ? pas plus que ça ? important ? indispensable ? une perte de temps par rapport au programme ECN ?

« – Oui, intéressant et important, pas forcément indispensable si choix trèèèèèès ancré dans spécialité hospitalière, mais comme dans la réalité pas mal de monde va se retrouver MG + même ceux qui veulent faire une spé envisage à terme une pratique en ville, ce serait mieux d’avoir plus de possibilité de faire ce stage = plus de terrains de stage.

-Indispensable !!!!! Parce que la moitié d’entre nous va devenir MG et parce que trop de gens ne connaissent pas cette spécialité !

– Permet de sortir du champ des idées préconçues de la fac et de l’hôpital par rapport à la MG.

– Oui, mais, vu le nombre de maître de stages encore trop insuffisant, il serait probablement plus judicieux de diminuer la durée de stage de MG pour faire découvrir la spécialité à plus d’étudiants. Le passage en MG est indispensable vu que la moitié d’entre nous finiront MG.

– Il m’a beaucoup intéressé, et c’est un de mes stages préférés depuis que j’ai commencé l’externat. Je crois qu’il est très important que tous les étudiants s’initient à ce qu’est la MG, et passent 1 voire plusieurs fois en cabinet, en institution, en école… bref dans plein de milieux différents qui nous permettront de voir des modes d’exercices variés et de nous ouvrir les yeux et les cerveaux.

– Par rapport au programme ECN… étant donné que je n’ai pas besoin d’avoir un super classement pour obtenir le poste que je désire, je n’ai pas envisagé les choses de cette manière, je n’ai pas d’avis. Mais c’est sur qu’on peut apprendre des choses, par exemple lorsqu’un patient se présente avec un symptôme c’est l’occasion de revoir l’item correspondant et de se remettre en tête la démarche diagnostique. Je dirais que c’est comme tout stage, ça dépend comment on le prend et de notre motivation.

 – Absolument pas de perte de temps par rapport à l’ECN puisque permet de balayer des items dans de nombreuses matières (ex : angine, douleur du dos, gale, psoriasis, fracture cheville, etc.) et de plus stimulant puisque soit pose du diagnostic directement (ex de l’angine), et poursuite du suivi si diagnostic déjà posé (ex : patient fracturé ayant été aux urgence) »

 Ce stage aide-t-il pour le choix futur de la spécialité ? A-t-il changé ton idée par rapport à l’éventuel choix de la MG ? dans un sens ou dans l’autre ?

« – Bien sûr ! Je sais qu’au final, si je fais médecine générale, je pourrais moduler ma pratique en fonction de ce que j’aime faire…

– Oui … et non !:) Ce stage m’a fait comprendre que quelque soit mon classement je trouverai une spécialité qui m’intéressera !! mais je ne suis pas à l’abris de trouver une autre spécialité qui m’intéresse…

– Oui, mais pas plus qu’un autre stage => permet de se rendre compte de la réalité de la spécialité de MG.

– Oui ! J’hésitais vaguement entre psy et MG, ou bien autre chose (neuro… ?). Maintenant je suis sûr que je ferai l’un de ces choix, ça m’a permis d’éliminer les autres, en fait ça m’a ôté l’envie de me spécialiser pour le moment.

– Oui. Plutôt dans un sens. Ou dans l’autre. Ça dépend du sens quoi. =p (m’a donné envie de faire de la MG donc 😉 Choix non définitif pour le moment, en attente de mes stages suivant !)

– Oui si je choisi la MG ce ne sera pas par défaut !!

– Cela a précisé mon choix. Je pense préférer la pratique hospitalière donc je pense que MG sera dans mon top 5 mais probablement 5ème choix !

Et bien sûr, je n’ai pas pu ne pas parler de la Seine-Saint-Denis…

Question inévitable: Qu’as-tu pensé de l’exercice de la médecine en Seine-Saint-Denis ?

« -Patients globalement agréables et sympathiques

 – Beaucoup de pédiatrie

 – Beaucoup de patients sous CMU ou AME, population différente des grands hôpitaux parisiens, soulevant d’autres problématiques. Oblige à réfléchir au coût de ce que l’on prescrit, à ce qui est remboursé ou non. Intéressant +++

 – J’ai beaucoup aimé l’exercice dans ton cabinet en SSD.

– Franchement (même si j’étais parfois pas très motivé à venir, surtout l’hiver !) j’ai beaucoup plus apprécié la pratique de la médecine générale en Seine-Saint-Denis qu’à Paris 15è arrondissement ! La pratique est en fait beaucoup plus intéressante car plus diversifée. Les patients ont plus de « vrais » problèmes que dans certains quartiers de Paris intra muros. Je dis pas que ceux là n’ont pas de problème hein. Les problèmes sont différents !! Bien sûr, la proximité avec les spécialistes libéraux ou hospitaliers à Paris (ou dans les grandes villes) font de la pratique de la MG quelque chose de beaucoup plus « accessoire », les gens ont tendance à aller directement vers le spécialiste, alors qu’en banlieue, et en milieu rural, le médecin généraliste est vraiment en première ligne. Et puis bon faire des visites à domicile en Seine Saint Denis c’est pas un truc que je me serais un jour imaginer faire !

– Etrange… les pathologies rencontrées étaient globalement les mêmes que chez mon autre MSU (paris 15ème) mais la population étaient plus jeune, et il y avait plus de traumato (travaux plus manuels)… parfois quelques pathologies tropicales bien intéressantes !

– J’ai vu une population différente : plus pauvre que chez les autres MSU (paris 7è et 15è). Aussi, c’était en secteur 1 alors que les autres étaient en 2, ce qui sélectionne encore plus la population. J’ai beaucoup aimé car je voyais davantage d’enfants et ça me plaît beaucoup ! On voit aussi des situations vraiment difficiles, de migrants ou de gens qui vivent avec très peu de revenus, ou se débrouillent pour survivre. Ça donne plein de choses à voir et à réfléchir. »

Quels sont les points principaux qui t’ont étonnés en Seine-Saint-Denis que tu n’imaginais pas comme ça ?

« – Je m’attendais à des barres d’immeubles et je suis tombé dans une zone pavillonnaire !

– Le problème de proximité de tous les examens complémentaires, et même des hôpitaux. La galère pour se déplacer de certains patients pour avoir accès à tout ça. Idem pour les spécialités hors MG et même pour les MG : patients font parfois pas mal de trajet pour aller voir un médecin.

– Le fait que la quasi totalité des femmes voilées m’ont laissé assister à la consultation (un seul refus en 3 mois!) !  Je pensais que cela aurait été plus difficile …

-La fragilité de la population… Passant du salarié en conflit avec son employeur pour des histoires d’arrêt de travail, au sans-papier ayant l’aide médical état (dont il faut maintenant payer, quoi 30€ pour faire la carte ?), mais aussi au type qui se débrouille plutôt bien et qui vient pour son angine !

– La gentillesse des patients!

Quelles sont les choses que tu trouves bien dans l’exercice en Seine-Saint-Denis?

 » -… La population croisée ?

 – Ah si, le fait de devoir bien être au courant de tous les trucs CMU, AME, la collaboration avec l’asso machintruc pour les gens qui ont des problèmes sociaux, c’était pas mal. Je trouve que ça aide à mieux comprendre le système de la sécu, à mieux prescrire (certains médocs non remboursables) et que ça aide aussi à faire valoir les droits qu’ont les patients par rapport à leur situation et à la sécu. Gestion des problèmes sociaux, aide pour la prise de rendez-vous, pour remplir la paperasse.

-La possibilité d’aider des gens qui appartiennent à des classes sociales moins favorisées ou défavorisées ; ça lutte un peu contre l’injustice générale ; ça montre aux gens qu’on a envie de les aider et de les soutenir pour qu’ils trouvent le moyen de s’en sortir. (En fait c’est vrai aussi n’importe où, pas qu’en SSD…)

– Les pathologies sont variées, il y a de tout, de l’infectieux, de la traumato, de la gériatrie, de la pediatrie, enfin bref une médecine générale quoi !

– A aucun moment je ne me suis senti en insécurité : les médecins sont très respectés.

 -Ce n’est pas si loin de Paris en plus !;)

– Il y a du boulot

– Les problèmes sont diversifiés

-J ’ai dit que les patients étaient gentils ? »

Quelles sont celles qui te déplaisent ?

« – Pas de choses en particulier.

– Le RER B!  Bon bah c’est sur que je suis parisien… C’est un peu loin de Paris quoi (30 min de RER !!! Mais c’est la campagne ! JE RIGOLE)

– C’est parfois un peu ghetto… Les visites dans les quartiers de traffic de drogue ça me rassure pas ! (mais ils laissent passer le docteur sans problème)

– Tous les trucs de la question au dessus impliquent un maaaaaax de paperasse :Gestion des problèmes sociaux, aide pour la prise de rendez-vous, pour remplir la paperasse => certains jours on aimerait bien un peu plus de médecine, y a du plus et du moins dans ça (notamment, difficulté à prendre des rdv parfois)

– Pas vraiment eu de déception !:)

Voilà, je ne mettrai pas les réponses à la dernière question sur la maitre de stage parce que ça ferait prétentieux:-)
mais les réponses m’ont touchées: à tous les 4, merci pour votre implication lors de ce stage et merci pour avoir répondu à ce questionnaire.

<3

 

PrivésDeMG

« Avant de partir, puis-je vous poser une question naîve Mme La Ministre, parce que je ne comprends pas trop…Tout ce qu’on vous a dit, ça me parait tellement évident, que je ne comprends pas que cela n’ait pas été fait avant. Pouriez-vous me dire pourquoi? Y’a-t-il une chance que les choses changent vraiment ou sommes-nous de doux rêveurs? » DocteurMilie novembre 2012

Nous lui avions dit ça

Moi, je lui avais dit à peu près ça

Nous n’avions pas d’illusions, juste des doux rêves….

Un an plus tard, rien n’a évolué.

Aujourd’hui, Marisol Touraine présente son projet sur la santé…

Nous voulons lui rappeler que nous sommes nombreux: médecins généralistes, spécialistes, soignants, patients à penser que des choses d’envergures doivent être faites, que si on continue à aller contre les évidences, bientôt nous serons tous Privés De Médecins Généralistes…

Alors, je repose la question: « Mme La Ministre, pourquoi les choses ne changent-elles pas? Cela est tellement évident pourtant…Tant pis, nous, nous continuerons tristement mais passionnément nos doux rêves…pour qu’un jour, peut-être nous ne soyons pas tous #PrivésDeMG »

 

 Vous pouvez retrouver le texte suivant sur une soixantaine de blogs de soignants,        sur le blog dédié #PrivésDeMG , sur Facebook , sur le tumblr  ou sur Twitter sur le compte @PrivésDeMG

Médecine générale :
dernier arrêt avant le désert !

Comment sauver la médecine générale en France et assurer des soins primaires de qualité répartis sur tout le territoire ?

Certains d’entre nous avaient fait en 2012, un certain nombre de propositions dans le cadre de l’opération #PrivésDeDéserts.

Marisol Touraine présente ce lundi sa Stratégie nationale de santé. Cet évènement constitue l’occasion de nous rappeler à son bon souvenir, rappel motivé par l’extraordinaire enthousiasme qui avait accompagné nos propositions (voir plus bas les 600 commentaires) dont aucune n’a été reprise par la Ministre.

Nos idées sont concrètes et réalistes pour assurer l’avenir de la médecine générale, et au-delà, des soins primaires de demain.

Notre objectif est de concilier des soins de qualité, l’éthique de notre profession, et les impératifs budgétaires actuels.

Voici une synthèse de ces propositions.

 Sortir du modèle centré sur l’Hôpital

Depuis des décennies, l’exercice de la médecine ambulatoire est marginalisé, privé d’enseignants, coupé des étudiants en médecine. La médecine hospitalière et salariée est devenue une norme pour les étudiants en médecine, conduisant les nouvelles promotions de diplômés à délaisser de plus en plus un exercice ambulatoire qu’ils n’ont jamais (ou si peu) rencontré pendant leurs études.

Cette anomalie explique en grande partie les difficultés actuelles. Si l’hôpital reste le lieu privilégié d’excellence, de recherche et de formation pour les soins hospitaliers, il ne peut revendiquer le monopole de la formation universitaire. La médecine générale, comme la médecine ambulatoire, doivent disposer d’unités de recherche et de formation universitaires spécifiques, là où nos métiers sont pratiqués, c’est-à-dire en ville et non à l’hôpital.

La formation universitaire actuelle, pratiquée quasi-exclusivement à l’hôpital, fabrique logiquement des hospitaliers. Pour sortir de ce cercle vicieux, il nous semble nécessaire de réformer profondément la formation initiale des étudiants en médecine.

Cette réforme aura un double effet :

– Rendre ses lettres de noblesse à la médecine « de ville » et attirer les étudiants vers ce mode d’exercice. Nous ne pouvons reprocher aux étudiants en médecine de ne pas choisir une spécialité qu’ils ne connaissent pas.

–  Apporter des effectifs importants de médecins immédiatement opérationnels dans les zones sous-médicalisées.

Il n’est pas question dans ces propositions de mesures coercitives aussi injustes qu’inapplicables contraignant de jeunes médecins à s’installer dans des secteurs déterminés par une tutelle sanitaire.

Toute mesure visant à obliger les jeunes médecins généralistes à s’installer en zone déficitaire aura un effet repoussoir majeur. Elle ne fera qu’accentuer la désaffection pour la médecine générale, poussant les jeunes générations vers des offres salariées (nombreuses), voire vers un exercice à l’étranger.

Une véritable modernisation de la formation des médecins est nécessaire. Il s’agit d’un rattrapage accéléré d’opportunités manquées depuis 50 ans par méconnaissance de la réalité du terrain. Si la réforme Debré de 1958 a créé les CHU (Centres Hospitaliers et Universitaires), elle a négligé la création de pôles universitaires d’excellence, de recherche et de formation en médecine générale. Ces pôles existent dans d’autres pays, réputés pour la qualité et le coût modéré de leur système de soins.

Idées-forces

Les principales propositions des médecins généralistes blogueurs sont résumées ci-dessous. Elles sont applicables rapidement.

  • Enseignement de la Médecine Générale par des Médecins Généralistes, dès le début des études médicales
  • Construction par les collectivités locales ou les ARS de 1000 maisons de santé pluridisciplinaires qui deviennent aussi des maisons médicales de garde pour la permanence des soins, en étroite collaboration avec les professionnels de santé locaux.
  •  Décentralisation universitaire qui rééquilibre la ville par rapport à l’hôpital :

Ces maisons de santé se voient attribuer un statut universitaire. Elles hébergent des externes, des internes et des chefs de clinique (3000 créations de postes). Elles deviennent des MUSt : Maisons Universitaires de Santé qui constituent l’équivalent du CHU pour la médecine de ville.

  •  Attractivité de ces MUSt pour les médecins seniors qui acceptent de s’y installer et d’y enseigner :

Statut d’enseignant universitaire avec rémunération spécifique fondée sur une part salariée majoritaire et une part proportionnelle à l’activité.

  • Création d’un nouveau métier de la santé : “Agent de gestion et d’interfaçage de MUSt” (AGI).

Ces agents polyvalents assurent la gestion de la MUSt, les rapports avec les ARS et l’Université, la facturation des actes et les tiers payants. De façon générale, les AGI gèrent toute l’activité administrative liée à la MUSt et à son activité de soin. Ce métier est distinct de celui de la secrétaire médicale de la MUSt. Les nouveaux postes d’AGI pourraient être pourvus grâce au reclassement des visiteurs médicaux qui le souhaiteraient, après l’interdiction de cette activité. Ces personnels trouveraient là un emploi plus utile et plus prestigieux que leur actuelle activité commerciale. Il s’agirait d’une solution humainement responsable. Il ne s’agit en aucun cas de jeter l’opprobre sur les personnes exerçant cette profession.

  • Les « chèques-emploi médecin »

Une solution innovante complémentaire à la création du métier d’AGI pourrait résider dans la création de « chèques-emploi » financés à parts égales par les médecins volontaires et par les caisses.

Il s’agit d’un moyen de paiement simplifié de prestataires de services (AGI, secrétaires, personnel d’entretien). Il libérerait des tâches administratives les médecins isolés qui y passent un temps considérable, sans les contraindre à se transformer en employeur, statut qui repousse beaucoup de jeunes médecins.

Nos propositions et nos visions de l’avenir de la Médecine Générale, postées simultanément par l’ensemble des 86 participants, sur nos blogs et comptes Twitter, le 23 septembre 2013, sont des idées simples, réalistes et réalisables, et n’induisent pas de surcoût excessif pour les budgets sociaux.

L’ensemble des besoins de financement sur 15 ans ne dépasse pas ceux du Plan Cancer ou du Plan Alzheimer ; il nous semble que la démographie médicale est un objectif sanitaire d’une importance tout à fait comparable à celle de la lutte contre ces deux maladies.

Ce ne sont pas des augmentations d’honoraires que nous demandons, mais des réallocations de moyens et de ressources pour rendre son attractivité à l’exercice libéral.

Les participants à l’opération (Noms ou Pseudos Twitter) :

1.     Docteurmilie 2.     Dzb17 3.     Armance64
4.     Matt_Calafiore 5.     Docmam 6.     Bruitdessabots
7.     Ddupagne 8.     Souristine 9.     Yem
10.   Farfadoc 11.   SylvainASK 12.   Docteur Sachs Jr
13.   Méd Gé de L’Ouest 14.   Docteur Gécé 15.   DrKalee
16.   DrTib 17.   Gélule, MD 18.   DocAste
19.   DocBulle 20.   Docteur Selmer 21.   Dr Stephane
22.   Alice Redsparrow 23.   Docteur_V 24.   Dr_Foulard
25.   Kalindéa 26.   DocShadok 27.   Dr_Tiben
28.   Bismuth Philippe 29.   PerrucheG 30.   BaptouB
31.   Juste un Peu Sorcier 32.   Elliot Reid-like 33.   MimiRyudo
34.   SacroStNectaire 35.   DrGuignol 36.   DrLebagage
37.   Loubet Dominique 38.   CaraGK 39.   DocArnica
40.   Jaddo 41.   Acudoc49 42.   AnSo1359
43.   DocEmma 44.   DrPoilAGratter 45.   GrangeBlanche
46.   Docteur Pénurie 47.   Borée 48.   10Lunes
49.   Echocardioblog 50.   OpenBlueEyes 51.   nfkb
52.   Totomathon 53.   SophieSF 54.   SuperGélule
55.   BicheMKDE 56.   Knackie 57.   DocCapuche
58.   John Snow 59.   Babeth_Auxi 60.   Jax
61.   Zigmund 62.   DocAdrénaline 63.   DrNeurone
64.   Cris et chuchotements 65.   YannSud 66.   Nounoups
67.   MademoiselleAA 68.   Boutonnologue 69.   Françoise Soros
70.   Une pédiatre 71.   Heidi Nurse 72.   NBLorine
73.   Stockholm 74.   Qffwffq 75.   LullaSF
76.   DocteurBobo 77.   Martin Minos 78.   DocGamelle
79.   Dr Glop 80.   Ninou
81.   Martin Winckler
82.   UrgenTic 83.   Tamimi2213 84.   Doc L
85.   DrLaeti 86.   LBeu

 

 

Les commentaires de soutien de décembre 2012

Comment ne pas être ébranlé par les centaines de commentaires enthousiastes de jeunes médecins, de professionnels de santé ou de patients face à nos propositions ? Pourquoi ne pas aider les jeunes médecins à la fois à réaliser leurs rêves et à se mettre efficacement au service de la santé des Français ?

Les propositions de réforme de la médecine générale des 24 médecins blogueurs ont reçu plus de 1000 signatures de soutien.

650 signataires ont posté un commentaire :

  • À diffuser d’urgence aux politiques ! enfin des idées claires, réalistes, pour une autre façon de voir la médecine générale, merci pour ce beau travail !
  • Belle réflexion, félicitations à vous tous ! On ne peut que souhaiter que vous soyez lus « là-haut ».
  • …Et en plus, ça me donne déjà envie d’y exercer !
  • Bravo, enfin une proposition constructive et adaptée à notre métier !
  • « Je rêvais d’un autre monde …. » Merci à vous pour ces propositions qui me font croire que la médecine générale dont je rêve d’exercer pourrait exister un jour !
  • Bravo. Et merci d’avoir pris de votre temps pour mettre en forme toutes ces propositions.
  • C’est stimulant ! Est ce que nos dirigeants, tutelles etc.., cessant d’être sourds et aveugles pourraient lire ces propositions ?
  • Ce texte fait rêver ! En espérant que ce projet se concrétisera un jour…
  • Chiche ! On commence quand ?
  • Constat de départ tellement réaliste (si la formation des médecins & paramédicaux se fait exclusivement en hôpital donc en ville, il est très dur ensuite de leur faire sortir de leur vie).
  • Projet simple, clair et efficace. Pour avoir voulu lancer une idée de structure similaire, le coût de construction et fonctionnement est effectivement très réduit (inférieur à 1M€ avec tout les murs, le matériel, l’informatique & téléphonie).
  • En avant la Médecine Générale !!!
  • une jeune médecin généraliste remplaçante qui se sent pousser des ailes en lisant vos propositions 🙂 Merci !
  • Enfin des propositions concrètes et réalistes ! Que le courage politique suive !
  • Enfin une réflexion de terrain aboutie !
  • Externe en médecine, je vous soutiens totalement, parce qu’il faut des propositions et que la votre et plus que pas mal ! Merci aux médecins bloggueurs, il faudra désormais compter avec vous !
  • Externe et bientôt interne et peut être futur MG (en tout cas c’est ce que je souhaite), je trouve ces propositions intéressantes. En tout cas le système proposé semble plus intéressant que celui actuellement en place. Surtout concernant la formation qui nous éloigne +++ de la médecine de générale. C’est pas avec 100 pauvres heures pendant l’externat (bien qu’elles aient été enrichissante dans mon cas) en cabinet que l’on se fait une vrai idée de ce qu’il se passe sur le terrain. Rapprocher l’université de la médecine générale est probablement la base de la réussite à long terme du sauvetage de cette profession.
  • Interne en MG, j’ai lu ces propositions avec beaucoup d’enthousiasme. Comme Lisa, je suis plein d’espoir pour notre avenir, mais j’ai aussi tellement peur d’être déçu par nos décideurs.
  • Je suis d’accord avec toutes les propositions. Attendons-nous a une opposition violente de ceux qui ont actuellement le pouvoir, quel qu’en soit le niveau. J’ai en effet tout compris en lisant « La revanche du rameur » 😉
  • Juste mon rêve le plus fou, en espérant le voir se réaliser !
  • Les idées sont bonnes et ambitieuses Je signe pour ce futur ambitieux, tourné vers les patients et n’oubliant pas les effecteurs. Je soutiens votre énergie positive. Je ne remets rien en cause. Ma signature est preuve de ce soutien.
  • Même si je suis très fier du performant et efficace centre hospitalier universitaire de ma ville, je dois bien avouer que ces propositions permettront probablement de rééquilibrer la situation des généralistes.
  • Merci à vous tous, médecins blogueurs, qui faites découvrir notre métier tel il l’est réellement. C’est un vrai soutien pour notre pratique !. Je vous suis totalement sur ces propositions. Je rajouterais que l’on ne pense jamais à proposer à TOUS les médecins, jeunes ou vieux, de lutter contre la désertification médicale. Pourquoi le jeune médecin de 25-30 ans se verrait imposer d’aller à « Troupaumé dans le Néant », où il ne trouvera pas de crèche ni d’école pour ses enfants, pas de loisir hormis le club du troisième age, alors qu’il y a encore tant de médecins en France. Ou bien tout le monde participe ou bien personne, non ? Peut-être parce que les réformes ne sont pas décidées par les jeunes… Notez bien que je ne suis pas très concernée, ayant plus de 35 ans et étant déjà installée. Mais s’il faut que l’on fasse le tour des places de villages en « médicobus », j’en serai !
  • Merci pour ces idées ! Enfin une vraie réflexion sur les problèmes de démographie médicale et le futur de la médecine générale.
  • MG nouvellement installée, je suis rassurée de voir des propositions qui vont enfin dans le bon sens : une médecine plus efficace, moins coûteuse, un meilleur accès aux soins et moins de temps passé dans les papiers grâce aux AGI . Bravo !
  • Propositions tellement sensées ! enfin ! je vais m’empresser de relayer ce texte . Anne renault, MG installée
  • Très bonne proposition, qui semble tenable et envisageable d’un point de vue externe. En tout cas, c’est un beau projet. Merci à « vous 20″, que ces idées débouchent sur du concret.
  • Un grand bravo pour vos idées et votre démarche… La santé pour tous !!!
  • Un texte plein de brillantes idées ! De quoi inspirer notre ministre j’espère…
  • Un vrai bonheur à lire, voila une façon constructive de faire bouger les lignes
  • Une initiative juste et précieuse qui mérite d’être entendue. Merci
  • Une reforme brillante. Issu du terrain et non d’enarques deconnecte de la realite. J’adheres a 100% au concept et en tant que jeune MG je me voie tres bien dans vos MUSt. Mais nos tutelle auront elle le courage de lutter contre les lobbies de l’hospitali centrisme ??? En tout cas bravo pour votre texte
  • une révolution culturelle est en marche. De vrais échanges en direct conduisent à un vrai projet proposé par les vrais acteurs. Une vraie démocratie participative vers la médecine 2.0. Sans une autocritique et une remise en question immédiates , c’est la fin des dinosaures (ordre, syndicats …)
  • $Voilà qui fait rêver ! le « Must » serait de convaincre les politiques et le Ministère de la santé…
  • Voilà un très beau texte en espérant en entendre parler très bientôt ! de la part d’une toute nouvelle médecin généraliste
  • Voilà une proposition originale et de bon sens ; ça risque de choquer. Félicitations pour ce travail de réflexion et de proposition.
  • Votre proposition semble très intéressante. J’espère qu’il aura le succès mérité. Bon courage
  • votre réflexion est avant gardiste et mérite d’être étudiée de près par les pouvoirs publics. Bonne chance Une patiente avertie,
  • vous êtes formidable ! Continuez ce magnifique travail collectif !
  • Vraiment intéressant comme texte, qui j’espère nourrira de nombreuses réflexions et lancera un vrai débat, pas monopolisé par des gens qui ne s’y connaissent souvent pas beaucoup !
  • Wow, de super idées ! De quoi donner aux futurs jeunes médecins (dont je fais partie) les moyens et l’envie de faire MG et pourquoi pas de s’installer à la campagne.
  • 1 seul détail. On se propose de déshabiller les CHU en internes, pour habiller les MUSt. Dans ce cas, comment vont faire les CHU pour trouver le personnel remplaçant les IMG ? Sinon, merci pour ce projet très intéressant, d’une grande faisabilité, auquel j’adhère à 90%
  • 10 ans d’installation en rural et 10 ans de projet de MSP !Hier, l’ODM tolérait à peine que nous fassions un site internet… Aujourd’hui les Dr blogueurs (les seuls que je consulte régulièrement le soir chez moi après de longues journées et de trop courtes nuits et les seuls qui me parlent un langage qui calme mes doutes sur l’amour de mon métier, sur le sens de mon engagement pour mes patients et pour un territoire que j’ai choisi et enfin sur mon avenir et celui des jeunes confrères que j’espère contribuer à former…). Demain, OUI des MUST, nous vaincrons l’immobilisme et le pessimisme attentiste autant que la démagogie et l’hospitalo-centrisme ! J’adhère avec joie à toute initiative qui rapproche les professionnels de santé et leur insuffle l’énergie positive nécessaire pour travailler ensemble et avec nos patients à créer demain… Merci 😉
  • A fond dans ce type de propositions qui viennent du terrain. Après l’internet 2.0, vive la médecine 2.0. Document à faire circuler d’urgence à nos confères pour remuer les méninges
  • A part signer ici pour montrer à quel point on est d’accord, que peut-on (nous autre les pas-médecins) faire ? Envoyer le PDF à notre député en lui signalant à quel point c’est des vachement bonnes idées et que s’il veut garder notre voix ce serait bien qu’il soutienne ?
  • Ah bah en voilà des idées bien meilleures que recruter des vétos ! Félicitations pour tout ce bon sens, cette intelligence, et merci pour l’investissement de votre temps personnel dans la mise en forme de vos réflexions au service de la collectivité. Marie, véto mais aussi patiente et mère de patientes
  • Ah je dis OUI !!!
  • ah oui ? la médecine générale pourrait exister encore ? Je vais en reparler à mes carabins d’enfants, à qui je ne disais plus ce que je faisais…
  • Aller on y croit, pour la renaissance de la medge
  • allons-y, qu’est-ce qu’on attend ? mais en tant qu’architecte, je suis complètement contre un appel d’offre national pour la construction des Must. Ce n’est pas possible de par l’obligation d’intervention d’un architecte (/surface)+ la conception d’un bâtiment prend en compte son environnement, ou alors on va créer des lotissements de médecins ?? pas imaginable ! + autant en profiter pour faire travailler des entreprises locales plutôt que faire intervenir Bouygues ou Eiffage sur des centaines de bâtiments… en plus se c’est payé/subventionné à échelle locale, l’appel d’offre ne peut pas être national… mais bon, c’est un point de détail ! même si ces bâtiments coutent au m² 2fois le prix que vous annoncez (et ce serait plus proche de la réalité, surtout avec la RT2012), c’est encore un projet réaliste !
  • Ambulancier privé de profession , avec une vision extérieure aux problèmes médicaux du moment et habitant une (grande ) zone de désert ( bretagne) ,j’apprécie ce discours innovant contenant beaucoup de concret .Il est enfin temps que la société civile prenne les devants sur ceux qui ont le pouvoir et qui ne peuvent pas ..Bravo pour vos propositions que je soutiens .
  • Anapath en voie de disparition et père de deux étudiants en médecine, je ne peux qu’adhérer à ces propositions pleines d’intelligence et de bon sens. Merci !
  • Ancien médecin urgentiste et médecin praticien en ville j’ai délaissé l’exercice en raison déja de mauvaises conditions de travail. Si ce travail de collaboration peut aider à l’amélioration de l’exercice, à 400% avec vous. Que la ministre vous entende.
  • Apres des années de dur labeur dans une campagne « loindetout », peut etre une petite lueur à l’horizon grace à de vrais propositions. Merci
  • Au delà de la médecine générale 2.0, il me semble qu’il y a là de la politique 2.0… et si ça marche (là, c’est pour les rêveurs…), pourquoi pas une démocratie 2.0 ?
  • Avec de telles propositions, la médecine de ville peut à nouveau attirer les jeunes externes et internes !
  • Avec la possibilité d’un dialogue interdisciplinaire qui ne pourrait qu’augmenter l’efficacité des actions de soin ambulatoire (pour les patients ET les professionnels !!), me voilà une psychologue enthousiaste pour participer à ce genre de projet !
  • Avec mon soutien de citoyenne.
  • Beau projet ! Il est evident que pour inciter les jeunes médecins au liberal il faut alleger au maximum les lourdeurs administratives et favoriser l’exercice de groupe. Faire une place à nos externes dans ces structures me semble la meilleure façon de leur donner l’envie d’aller plus loin dans la medecine générale. En esperant être entendus puis compris un jour…
  • Beau projet, beau travail, et s’ils osaient le faire !!!
  • Beau projet, tout n’est pas clair pour moi mais le fond me paraît plus que sensé. Bon courage !
  • beau travail
  • Beau travail, j’espère que ce message sera entendu !
  • Beau travail, merci de soutenir la MG et de proposer des idées plus proches de la réalité
  • Beaucoup d’imagination dans des données pertinentes. Et la démonstration (évidente pourtant) qu’en médecine on peut faire une meilleure prestation sans surcoût. Bravo.
  • Mais peut-on espérer un avenir (malgré les affirmations de la ministre) à des propositions ne venant pas de politiques, grands administrateurs ou corps dits représentatifs ? Vanitas vanitatis !!
  • Ceci est d’autant moins plausible que, comme toute réforme intelligente, elle constitue un tout : il est difficile d’en reprendre seulement des morceaux sans aller à l’échec global.
  • En tout cas, comme médecin hospitalo-universitaire (!!) retraité (donc « né de 58″), ayant eu ce bonheur de « faire de la médecine », j’apporte mon soutient entier à ces idées et ce projet.
  • Encore bravo, Y. Gille.
  • Beaucoup de très bonnes idées !!!
  • beaucoup de très bonnes idées mais qui nécessitent un courage politique et une capacité de lutte contre les lobbys de médecins (les grands pontes comme on les appelle !) et pharmaceutiques !
  • Belle initiative !
  • belle initiative de vouloir trouver des solutions concrètes. en espérant que le gouvernement planchera dessus pour la mettre en oeuvre.
  • Belle initiative, même si je trouve dommage que vous ne parliez pas de l’implication que pourrait avoir la pharmacie dans ce dispositif…En effet combien de pharmaciens sont à l’origine de création de maisons de santé et sont les seuls professionnels de santé à rester dans ces déserts (grâce à notre maillage territorial) ? Quand je vois parfois les prescriptions passées, je me dis qu’il serait bon que l’on se rencontre un peu plus pour parler médicaments…
  • Belle initiative, tout mon soutien !
  • Belle initiative. Médecin et chef d’entreprise pendant 20 ans, j’ai constaté la dégradation de notre profession. Ma réponse à cet état de fait a été de déplaquer et devenir salarié. J’aime bien cette réponse. Bravo !
  • belles idées
  • bienvenue aux (bonnes) nouvelles idées !
  • Bisous les copains =D.
  • Blogueurs, Twittos, Facebookiens peuvent faire avancer les choses à force de propositions !
  • Bon courage, on vous soutient !
  • Bon plan, surtout l’idée de l’auxiliaire administratif. Un peu dubitatif sur le cout au m² mais j’ai noté qu’il s’agit de prix sur de gros marchés. Notre maison médicale de 9 medicaux-paramedicaux, ouverte en 2010 s’est longtemps appelée Utopie…
  • Bon, on a le droit de rêver, jamais ces propositions ne seraient mises en place en l’état, d’autant plus que leur financement est un peu flou, un peu imprécis, un peu idéalisé, et que la CRISE économique dont on nous rabat les oreilles fait qu’il n’y a plus un kopek à dépenser. Mais vos propositions ont le mérite d’essayer de valoriser un peu la médecine générale face à la toute puissance hospitalo-U, et qu’il y en a bien besoin, cré vin diou.
  • Bonjour,
  • j’ai pris le temps de la réflexion pour venir mettre un mot suite au buzz sur le sujet.
  • Alors d’abord, bravo à tous pour votre mobilisation et votre volonté de changer les choses : c’est précieux et laisse augurer de belles choses pour la profession.
  • Venons en aux critiques (ben oui) :
  • 1/ la médecine générale est une spécialité comme une autre : il a fallu des années pour lui faire intégrer le modèle des autres spécialités et ainsi essayer de la faire reconnaître pour ce qu’elle devrait être : la plus belle et la plus difficile des médecines. Lui donner un cursus à part : c’est à nouveau la mettre à part, comme une sous médecine. Vous allez devenir des officiers de santé, des sou médecins : méfiez vous du retour de bâton. Je propose que les réformes concernent tout le monde et pas uniquement les médecins généralistes sinon vous serez des médecins « à part », à nouveau. 2/ Cloner la formation des CHU sur un modèle local est une mauvaise idée. Dans les CHU les formations sont assurées « en vrai » par le compagnonage mais ce sont les agrégés et PUPH qui sont rémunérés pour cette formation qu’ils font rarement. Reproduire le modèle en maison de santé locales amènera les mêmes perversions : créez votre propre modèle sur la base du compagnonnage et du groupe ; sortez du modèle pyramidal. Des enseignants avec des contrats de 5 ans, validés par les notes des étudiants par exemple. Dans les autres choses copiées sur les CHU : les administrateurs. No comment : à l’hôpital il n’y a plus de compresses pour les samu en décembre ; vous voulez vivre la même chose en périphérie ? Trop déléguer à des personnels administratifs c’est entrer dans le monde Kafkfa. 3/ la désertification : les médecins spécialistes la gèrent depuis vingt ans déjà. regardez ce qu’ils font (ah mais peut-être que dans les grandes villes vous savez pas ça…) : un spécialistes aujourd’hui il travaille en grande ville trois jours par semaine et deux jours par semaine dans des petites villes de campagne. Les généralistes pourraient faire de même.
  • Bref, réformer ok, bravo pour vos idées mais attention : vous stigmatisez la médecine générale en la séparant des autres médecines et vous voulez reproduire les mauvaises choses des CHU : prenez le meilleur, simplement.
  • Bonjour, chapeau pour cette proposition audacieuse et pragmatique. En qualitée d’entrepreneur (dans l’informatique, rien a voir)cela fait plaisir qu’un corps de métiers puisse réagir de façon constructive et cibler ses points forts et faiblesses pour proposer des solutions concrètes. Continuez ! ps : pour l’AGI, je connait une jeune boite innovante qui pourrait vous apporter encore plus de concret : http://www.icanopee.fr/index.php/fr/
  • Bonjour, je suis en accord avec l’intégralité des propositions, qui prend en compte enseignés et enseignants. Je solliciterais même la possibilité de créer des stages spécifiques d’une année complète pour les I.M.G., à leur demande et non imposable, sur la base d’un choix préemptif de rempiler pour un second et dernier stage dans la même M.U.St, bien que ça risque de poser problème quant à la sacro-sainte répartition des postes de stages bi-annuelle ; en revanche ça permettrait d’insérer au plus long terme certains futurs praticiens libéraux dans des secteurs déficitaires où ils auraient déjà eu le temps de nouer des contacts solides confraternels et interprofessionnels et d’y organiser leur propre vie socio-familiale le cas échéant.
  • Bonjour.
  • Voilà enfin de bonnes idées concrètes avec les moyens de les réaliser.
  • Je réalise mon travail de thèse sur le choix de l’exercice en médecine générale, en relation avec quelques autorités compétentes.
  • Je ne manquerais pas de leur faire connaitre ces propositions si ce n’est pas déjà fait.
  • Bon courage pour ces réflexions
  • Bonne chance !
  • …et bon courage !
  • Bonne chance dans votre tentative de faire bouger les choses…
  • bonnes idées ! espérons qu’elles iront loin !
  • Bonnes idées, réalistes et positives
  • Bravo ! 🙂 super initiative, une vraie bulle d’oxygène pour l’accès aux soins et des conditions d’exercice plus décentes. Madame la ministre, la balle est dans votre camp 😉
  • Bravo ! Belle proposition réflèchie, censée et surtout applicable !
  • Bravo ! Bonne initiative
  • Bravo ! C’est du concret , ces propositions sont constructives et réalistes
  • Bravo ! Ca fait plaisir de lire des propositions constructives, dans l’intérêt de tous.Si seulement les politiques pouvaient vous écouter !
  • Bravo ! En espérant que ça ait un écho maintenant !
  • Bravo ! En tant que patiente et mère de famille, j’espère que cela aboutira !
  • Bravo ! et bon courage !
  • Bravo ! Et courage !
  • Bravo ! Il faut maintenant qu’ils aient le courage d’agir… Continuez vos actions, vous pourrez compter sur le soutien de beaucoup
  • bravo ! je ne suis pas médecin mais j’ai travaillé longtemps dans un cabinet dentaire. pour avoir travaillé en géronto, je suis très sensibilisée à la désertification médicale du territoire français , ce qui est complètement fou quand on mesure la richesse professionnelle qui est la nôtre dans ce domaine. vos idées sont intéressantes. l’homme politique qui aura le courage de le dire et surtout de les mettre en application est-il déjà né ???? bon courage
  • Bravo ! Je suis interne de médecine générale, et je suis ravie de lire des propositions constructives, réalisables… et qui ne nous stigmatisent pas ! Un peu d’espoir dans cette situation difficile… Je vote oui
  • Bravo ! les TwitAmis beau travail très innovant ! J’espere ce travail sera entendu !
  • bravo ! mais je pense crucial de développer la réflexion avec les infirmières (ce qui risque de ne pas être facile), les kinés (sans doute un peu plus facile), les diététiciennes et les podologues (bien structurés dans leurs ordres). bien cordialement
  • Bravo ! Mais nos politiciens auront-ils le cran de soutenir ces idées qui ne viennent pas d’eux ? Car on sait que nous ne sommes que de « simples » médecins. Le brio de l’Etat serait donc d’accepter de recevoir des conseils des 1ers concernés.
  • Bravo ! Ne pas subir, proposer !
  • Bravo ! quel bonheur de voir des propositions intelligentes à l’heure où des »penseurs » à Terra Nova envisagent la suppression des généralistes.
  • Bravo ! Un externe de plus qui pense comme vous !
  • BRAVO à tous et toutes pour votre créativité et les franches propositions !
  • Bravo a vous d’essayer de faire bouger les choses. Je rajouterai juste une chose : il FAUT former les étudiants en médecine (et le médecins) à la relation médecin malade. 30% des patients sont non observants de leur traitement (et même 50% pour les pathologies chroniques). Je suis persuadé que nous avons une énorme marge de progression dans ce domaine. J’espère que pas former les médecins aux relations inter-humaines, apparaîtra comme une aberration dans quelques années.
  • Bravo à vous pour ces propositions
  • bravo belle initiative. Bon courage pour la suite.
  • BRAVO BRAVO BRAVO !!! FORCE & HONNEUR !
  • Bravo continuez
  • bravo en esperant que nos politiques ne ferons pas que lire ce texte .. La médecine générale en a bien besoin ..
  • Bravo et merci !
  • Bravo et merci !!! En espérant voir cette solution se réaliser…
  • Bravo et merci pour ces belles propositions qui permettraient de redorer le blason de notre profession. Esperons qu’elles seront lues/entendues et appliquees par les autorites concernees.
  • Bravo et merci.
  • Bravo pour ce projet, je lui souhaite d’aboutir.
  • C’est une évidence : « comment ne pas comprendre qu’un jeune médecin qui a passé une dizaine d’années dans sa ville de faculté et y a construit une vie familiale et amicale ne souhaite pas bien souvent y rester  ? »
  • Ce sont les gens du terrain qui peuvent/doivent participer aux réformes, pas les politiques qui n’y connaissent rien et passent souvent d’un ministère à l’autre… et ce serait valable pour toutes les professions !!!
  • Une patiente qui n’habite pourtant pas encore un désert médical, mais où les médecins qui partent en retraite ne sont pas remplacés.
  • Bravo pour ce texte ! Puisse-t-il être entendu par les administrations et puissiez-vous être convié à travailler sur ce thème !
  • Bravo pour ces idées brillantes et pleines d’espoir, tant pour nous, internes de médecine générale, que pour les externes et médecins déjà en exercice. espérons que notre nouveau gouvernement vous entende.
  • Bravo pour ces idées innovantes
  • Bravo pour ces prises de positions constructives. Enfin quelque chose de pratique (et d’applicable !), plutôt que ces éternelles discussions sur les honoraires et les « mobilisations » de nos élus…
  • Bravo pour ces propositions !
  • Bravo pour ces propositions !
  • Bravo pour ces propositions ! J’espère qu’elles seront entendues !!!
  • Bravo pour ces propositions audacieuses ( en comparaison de l’inertie actuelle des institutions) et probablement réalisables ( les financements semblent très intriqués : budgets de l’état, de l’assurance maladie, des collectivités territoriales ), c’est évidemment l’avenir de la medecine generale puisqu ’il est porté et quasi plébiscité par les jeunes et futurs médecins. Y aura -t- il la volonté politique d’une telle réforme ? Serait-elle suivie par les nombreux généralistes au crépuscule de leur activité mais ayant néanmoins une dizaine d’années à exercer (vu les positions syndicales…) ? Esperons-le
  • Bravo pour ces propositions qui constituent un socle solide de réflexion pour nos élus !
  • Bravo pour cette initiative réfléchie et venant de personnes qui connaissent le problème de l’intérieur. En souhaitant de tout coeur que ces propositions soient entendues !
  • Bravo pour cette initiative, j’espère que ça débouchera les esgourdes de nos dirigeants
  • Bravo pour cette initiative, notre médecine n’est peut être pas si malade si on arrive a se bouger pour la défendre !
  • bravo pour cette proposition ! En espérant que ce texte atteigne plus d’oreilles ..
  • Bravo pour cette proposition et ses idées qui pour moi ont 2 avantages, remettre la MG a sa place et non pas à la traine de l’hopital et qui permet aux MG qui le souhaitent de faire leur pratique en tant que « salarié », ce que semblent vouloir les nouveaux diplomés. Sans parler des nombreux autres avantages « pratiques » de votre proposition. Alors encore bravo et espérons que cette proposition voit le jour.
  • Bravo pour cette réflexion originale et réaliste, que les politiques s’en inspirent et vite !! Pour l’externe que je suis aujourd’hui vous êtes une source d’espoir pour un exercice futur épanouissant.
  • bravo pour l’initiative qui j’espère débouchera sur des discussions fructueuses
  • Bravo pour l’initiative. Bravo pour la rupture avec les positions syndicales dont le triste bilan est le choix de notre médecine libérale par seulement 8 % des étudiants. Il est temps que la profession s’exprime, il est temps que nous tous médecins de terrain reprenions notre avenir en main. « En France le deuil des convictions se porte en rouge et à la boutonnière » nombre de responsables syndicaux nous prouvent à longueur d’ année combien Clemenceau avait raison ! Bravo donc pour vos positions, un bémol cependant , le lien renforcé avec les ARS qui peu n être pas synonyme d indépendance.
  • Bravo pour l’initiative. C’est bien de prendre son destin en main en faisant preuve de courage et d’imagination, et cette démarche innovante est louable. Etant spécialiste, je note avec une pointe de regret l’absence de chapitre consacré à l’articulation des spécialistes et des généralistes en coordination autour du patient. J’aimerais avancer avec vous sur ce point particulier de la démarche, qui ne saurait être négligé, celui du parcours des patients dans le système de soins, de manière à ce que vos MUSt permettent de coordonner à la fois la prise en charge médicale, mais également la prise en charge médico-sociale des patients. Avec un objectif : que le malade soit pris en charge par le bon circuit, ville, hôpital, milieu social, au bon moment. Cela diminuerait aussi notablement les coûts de la santé. A suivre !
  • Bravo pour toutes ces idées et ce bon sens qu’on aimerait rencontrer plus haut dans les sphères décisionnelles… Courage !
  • Bravo pour toutes ces idées, elles sont toutes excellentes !
  • Bravo pour toutes vos initiatives ! J’espère que ce projet ira loin. De tout coeur avec vous !
  • Bravo pour vos idées ! écouter les gens qui sont sur le terrain, voila ce que devraient faire nos politiques.
  • Bravo pour vos idées, pour votre initiative, …
  • Bravo pour vos ides. Reste a les appliquer !
  • Bravo pour votre créativité. Espérons que Mme Touraine vous entende et ait le courage politique de dire une bonne fois « non » aux privilégiés qui veulent garder leurs prés carrés.
  • Bravo pour votre initiative, en espérant que vous serez entendus !!!
  • bravo pr ces propositions innovantes avec tous mes voeux de succès
  • Bravo si tout cela pouvait devenir réalité… Médecin généraliste en Ardèche
  • Bravo, ça fait plaisir de voir des gens motivés pour faire évoluer leur métier alors que le gouvernement reste assez immobile sur cette question !
  • bravo, çà va peut-être réveillé les responsables…
  • Bravo, continuez !!
  • Bravo, de belles perspectives avec ces idées novatrices.
  • Bravo, du concret et de l’espoir
  • Bravo, enfin une réflexion intéressante sur ce thème. Un médecin généraliste maître de stage.
  • Bravo, étant spécialiste, d’exercice mixte, libéral et hospitalier, en grande ville, proche de la retraite je ne connais pas bien les problèmes des MG et encore moins des MG ruraux. Cependant je soutiens cette initiative venue du terrain, et qui emprunte les chemins modernes en laissant entrevoir les perspectives de l’exercice d’avenir. Il est temps pour les décideurs d’écouter enfin ce qui est dit par ceux qui connaissent les problèmes car ils sont sur le terrain et les vivent quotidiennement. Suivons cette proposition, faisons cet essai, laissons le grandir en le corrigeant eventuellement et voyons le résultat.
  • Bravo, excellent projet que je soutiens.
  • Bravo, j’adhère, j’adore, je vote pour ! Bravo bravo bravo !
  • Bravo, j’admire cette énergie et j’approuve ces propositions innovantes en tant que patiente souffrant de plusieurs maladies chroniques. Mon généraliste doit m’aider à gérer tout cela en parallèle et je trouverais cela tellement plus simple avec des spécialistes regroupés dans les MUST / MSP !
  • bravo, magnifique travail ! Il faudrait maintenant aller plus loin peut-être, créer une formation INDÉPENDANTE. S’unir enfin, nous médecins généralistes, comme on n’a jamais su le faire, avec force et motivation, pour porter ces idées rationnelles et tellement évidentes. Arrêtons de laisser parler pour nous des ainés trop souvent impliqués politiquement, syndicalement ou ordinalement, et qui ne représentent que (très) rarement la profession.
  • Bravo, mille fois bravo pour ce projet. Mettons tous le « paquet » médecins, para médicaux, patients pour qu’il soit soutenu par les « décideurs » et qu’il voit le jour.
  • Bravo, un texte clair qui semble réaliste. J’espère que vous serez tous entendus (aussi bien, voir mieux que pour les chemises des hôpitaux…) Merci !
  • Bravo, une rénovation complète du système s’impose : on est à bout de souffle … un médecin généraliste qui aime son métier, n’est pas en burn out, mais qui veut du changement de fond.
  • Bravo, vive la médecine générale. Il faut que les étudiants viennent dans nos cabinets de ville ou village, pour comprendre et aimer ce métier. Il faut diversifier la rémunération des médecins généralistes mais surtout pas avec un système contre productif (capi)qui pénalise « les patient pas tout à fait dans les clous ». Quelle bonne idée aussi d’associer chef de clinique interne en MG externe et médecins volontaires… Je suis tout à fait partante.
  • Bravo, voici une proposition bien construite et passionnante ! Il est permis de rêver un peu… imaginons que demain elle soit mise en oeuvre….
  • bravo. c’est tout.
  • Bravo. Des propositions bien pensées, réalistes, qui offriraient je pense un vrai renouveau à la médecine générale libérale. J’aime la médecine générale, mais je sais que je ne pourrai la pratiquer toute ma carrière si elle reste telle qu’elle est actuellement. Un rythme de stakhanoviste, une protection sociale inexistante, une foule de tâche administratives complexes et chronophages… tout cela me fera un jour jeter l’éponge, je le sais. En revanche, une médecine générale telle que vous la dessinez… je prends sans hésitation, jusqu’à la fin de ma carrière…
  • Bravo. Esperons que vous soyez entendus…. (un interne qui voudrait faire autre chose que du CHU !)
  • Bravo. Excellente initiative. La médecine 2.0 a de beaux jours. Merci
  • Bravo… Enfin une réflexion cohérente. J’espère qu’elle sera écoutée et mise en application si elle se révèle réaliste. Dommage que cela arrive trop tard pour moi. Courage !!!
  • Bravo… un projet cohérent plein d’idée novatrice et pertinentes. Esperons que vous pourrez le « vendre » a nos dirigeants.
  • C’est beau de voir des professionnels passionnés tenter de prendre leur destin en main… et maintenant la question est : le gouvernement actuel (pour lequel j’ai voté en espérant qu’il serait moins imbécile que le précédent -oui, je sais, je suis naïve) est-il capable de vous (nous) entendre ? Le doute m’étreint (oh oui !).
  • c’est beau merci
  • C’est bien en guise d’apéritif. Et où est le plat de résistance ? Quels sont les réseaux ? les opérations de lobbying prévues ? auprès des élus ? des universitaires ? des associations d’étudiants ? des syndicats ? Et attention aussi à trop vouloir copier les CHU en petit à ne pas en reproduire aussi les défauts.
  • C’est bien pensé, ça va dans le bon sens ! Espérons que ce soit entendu plus haut !
  • C’est effectivement une réforme en profondeur qui apporterait énormément dans l’exercice de notre métier. Par contre, il y a un point qui me parait pas assez développé c’est la revalorisation des actes du secteur 1 et éventuellement une participation minimes des patients pour freiner la consommation médicale pour des pathologies bénignes.
  • J’apporterais d’autres mesures telles que :
  • Samedi matin inclus dans la permanence de soins (PDS) c’est-à-dire tarifs garde
  • En semaine fermeture de tous les cabinets à 19 H 00, relayé par la PDS de 19 H00 à minuit.
  • Nuit profonde : Minuit – 08 H 00 assuré par le CH le plus proche
  • Cs à 35 € avec participation du patient de 5 €
  • Cs + MGE à 40 € avec participation du patient de 5 €
  • Cs + MNO à 45 € avec participation du patient de 5 €
  • Possibilité d’une majoration de 10 € à la charge du patient s’il y a plusieurs demandes (ex RO + gastro)
  • Tout certificat médical : sport, CCB… est exclusivement à la charge du patient : 50 €
  • V + MD : 45 € pour RO avec participation du patients de 5 €
  • V + MU : 55 € pour visite où il ne s’agit pas d’un renouvellement participation du patients de 15 €
  • IK : 1 € / Km distance allée-retour
  • CRD : 30 €
  • CRN : 40 €
  • CCAM : modification de la cotation, pour une cotation facile à retenir, facilement applicable et surtout on retire les centimes qui ne servent à rien sinon qu’à perdre du temps. Aucune participation du patient pour les actes.
  • Ex : « MG » pour actes de Médecine générale suivi de la spécialité « G » pour gynéco, puis l’acte « F » pour frottis
  • Par ex pour Actes de Gynéco :
  • Frottis : « MGGF » : 45 €
  • Pose d’1 DIU : « MGGD1 » : 55 €
  • Retrait d’1 DIU : « MGGD2 » : 45 €
  • Je pense qu’il faut prévoir une réforme eu urgence du secteur 1 (éventuellement janvier 2013) avant que la médecine générale ne soit totalement délaissée. Les conditions de notre travaille changent avec un manque d’attrait des jeunes remplaçants à la médecine libérale. L’âge moyen d’installation est de 38 ans. Beaucoup de jeunes médecins se tournent vers le salariat car ne se reconnaisse pas dans l’exercice de la médecine générale et sa pratique actuelle.
  • Merci pour votre investissement. C’est tous ensemble que nous pourrons changer les choses.
  • C’est extraordinaire ce que peut donner un groupe de personnes rassemblant ses idées !!! bravo à tous !!!
  • c’est réalisable.Et ce serait vraiment un grand pas.Dans le bon sens.
  • C’est tentant, c’est sur.
  • C’est un beau projet, félicitation pour ce travail – il faut maintenant le présenter aux politiques.
  • C’est un beau projet. J’ajouterais :
  • que le salariat exclusif n’est pas un gros mot ; l’idée d’un corps de généralistes fonctionnaires n’est pas forcément dérangeante
  • qu’une agence de gestion et d’interfaçage régionale (AGIR) serait un plus = fonction d’organisation de tâches mutualisée (contrôle métrologique des appareils des MUST et des cabinets médicaux, gestion du parc de matériel, recherche de professionnels de santé sur demande des must, supports en hygiène, en comm, achats groupés etc.)
  • l’AGIR pourrait répondre aux besoins des musts en terme d’informatique ou d’évaluation raisonnée intelligente de leurs actions, voire plus… C’est réalisable. You had a dream BravoC’est un bon travail de fond qui mérite d’être connu et reconnu par nos gouvernants. Merci
  • c’est un super projet. Merci pour votre investissement, çà fait plaisir !! Je suis à 200% pour vos idées
  • C’est une proposition intéressante et moins institutionnaliste que celles proposées auparavant. Bravo.
  • ça donne envie !
  • Ca donne envie…
  • Ça fait rêver : moi qui était prête à me tourner vers un poste salarié, je considérerais avec intérêt cette nouvelle façon d’exercer la médecine générale. J’ai toujours été attirée par l’exercice à la campagne, mais à l’heure actuelle, on y est tellement éloigné de tout …
  • Ca fait rêver mes deux côtés : l’usagère et la sage-femme ! Bravo les 24 !
  • Ca me plairait beaucoup de travailler dans ces MUSt, de pouvoir exercer une medecine de qualité dans un environnement qui fait rêver et qui permettrait un enseignement aux futures générations ! J’aurais bien aimé avoir cette possibilité là durant mon cursus. BRAVO, que votre proposition remonte loin et haut…
  • Ca rassure de voir que des gens cherchent et trouvent des solutions à ce probleme. Merci
  • ça, ce sont des propositions concrètes et novatrices !
  • Ce n’est que de la base que les initiatives peuvent monter : bravo ! MG remplaçante, je voudrais aussi souligner la difficulté à se décider pour installation qui soit utile à la France et compatible avec le boulot du conjoint et la vie de famille… A très bientôt j’espère !
  • Ce projet a le mérite de montrer à nos décideurs institutionnels ce que la Société Civile est capable d’élaborer. Il reste maintenant à porter le concept au plus haut niveau en intégrant les « intérêts » universitaires mis en cause. Ce ne sera pas facile, mais des expérimentations ciblées sur certains bassins de vie peuvent permettre de premières évaluations comptables sans lesquelles notre Grand Argentier ne laissera rien sortir. Ce projet est logique et sensé, il synthétise l’espoir de nombreux enseignants généralistes, j’y souscris entièrement.
  • Ce texte est audacieux, souvent réaliste, sauf pour le reclassement des VM…bravo !
  • Ce travail de propositions réalistes est impressionnant. Bravo à vous tous qui œuvrez pour faire avancer l’offre de soin en milieu rural. Vous êtes formidables !
  • Ce travail de réflexion qui semble ô combien nécessaire dans la situation actuelle de la MG paraît très interessante à une non-spécialiste de la mèdecine,et, à voir les commentaires enthousiastes pour la plupart, il est temps de se mettre au travail…
  • Ces propositions émanant de « médecins de famille », au quotidien sur le terrain – désertique ou urbain -, devraient retenir la meilleure attention des instances décisionnelles. Y a du grain à moudre, sûrement.
  • Tous mes encouragements.
  • Ces propositions sont complètement délirantes et sans aucune compatibilité avec la réalité économique ! Il ne faut pas confondre le mal-être de professionnels, la difficulté de l’accès aux soins et la surconsommation des prestations ! Les réformes à réaliser sont simples et connues :
  • suppression du paiement à l’acte
  • suppression de la médecine libérale
  • sectorisation de la population et affectation d’un médecin référent
  • Cet article devrait être proposé aux revue Médecine et Prescrire (et bien sûr au ministère de la santé). AMHA, la répartition des MUSt sur le territoire sera difficiel et toutes les zones difficiles ne pourvoiront pas forcément la patientèle pour au moins 5 médecins (1 senior, 2CCUMG, 2 internes), même si ceux ci travaillent plus calmement que la plupart des libéraux actuels) en zone peu peuplée… Mais le projet reste très intéressant (beaucoup plus que ce qui est proposé par les autorité).
  • Cette initiative est excellente . Je ne vois pas de réaction sur le vif du Ministre de la Santé ! Je ne pense pas que des réformes se feront sur les études médicales vu le programme du Président sauf si cata complète. Au cas où, revoir la notion »exit du modèle centré sur l’hôpital » car les possibilités de création des Maisons universitaires ne se fera pas sans la participation de l’hôpital public et les cliniques mutualistes dans les déserts médicaux. Cordialement, confraternellement
  • Cette proposition me semble réaliste et très intelligente.
  • Chez moi c’est assez fréquent les maisons médicales pluri disciplinaires voire les centres de santé communaux. Je savais pas jusqu’ à quelques années en arrière que les déserts médicaux existaient et que j avais de la chance..
  • Comme je l’ai dit sur twitter félicitation à vous tous pour ces propositions qui pourront faire avancer la médecine mais surtout l’empêcher de quitter certain village du fond de nos campagnes.
  • Congratulation pour cette merveilleuse initiative si bien pensée !
  • Courage…
  • Croisons les doigts pour être enfin entendus…et écoutés surtout !
  • De belles et bonnes idées, qui je l’espère verront le jour sous peu !
  • De belles idées
  • De belles idées ! À nous de créer l’exercice de la médecine de demain 🙂
  • De biens bonnes réflexions. Maître de stage, en MSP, j’en discute avec les Internes : pour le moment, la MG leur fait trop peur…
  • De bonnes idées qui (re)donnent confiance dans la médecine générale. Dans ces conditions, j’aurais envie de la pratiquer. Merci.
  • De bonnes idées qui seront j’espère considérées à leur juste valeur par les décideurs…
  • De bonnes propositions – on n’arrivera à rien sans ce type d’initiative. Donc, je vous soutient et j’espère que ce texte recueillera l’attention des responsables qui ont le pouvoir d’en faire une réalité.
  • De bonnes propositions, une réflexion intéressante, je n’en attendais pas moins de ces médecins 2.0 que je suis depuis quelques temps déjà !
  • De l’audace et de la reflexion ! Bravo.
  • De la part d’une étudiante en médecine : j’adhère !
  • De quoi faire bouger les choses ! En espérant que ce soit entendu !
  • De quoi me motiver pour le début de la thèse !
  • Du bon sens, du bon sens
  • De riches bonnes idées.
  • de tout coeur avec vous… même si je suis peu concernée, étant donné que je suis une Suissesse vivant en Suisse, je trouve vos propositions pertinentes et je les soutiens !
  • De très bonne idée qui pourrai faire avancer beaucoup de chose.
  • De très bonnes idées !
  • De très bonnes idées ! En espérant que cela fasse bouger les choses.
  • De très bonnes idées !!!
  • De très bonnes idées, merci pour ce travail
  • De très bonnes idées, puissent-elles se concrétiser !
  • De très bonnes idées, qu’il n’y a plus qu’à mettre en pratique…
  • De très bonnes idées.
  • De très bonnes idées. Je suis étudiant en DCEM4 et futur généraliste, très en colère contre une partie de nos ainés (l’ordre en particulier, pour ne pas le citer) qui n’ont aucun scrupule à proposer des mesures pour leur relève qu’eux même auraient trouvé inacceptables. L’intelligence politique élémentaire de vos propositions « donnant donnant » est devenue trop rare. Merci à Jaddo pour le lien.
  • Dentiste depuis 10 ans je soutiens à fond vos propos et vous n’imaginez même pas à quel point il existe une ressemblance entre ce que vous décrivez et la catastrophe attendu dans le monde dentaire avec la main mise du monde hospitalo-universitaire depuis qlqs années. Vivement que les grandes familles du mondes médicale français s’associent pour enfin réfléchir à l’organisation de notre cadre de travail, de notre formation, de notre rémunération et de notre protection sociale. BRAVO !!!
  • des idées constructives, sensées et documentées. j’espere que cela sera pris au sérieux par de plus hautes autorités.
  • Des idées pour faire avancer le débat …. bravo amis twittos belle initiative
  • Des idées qui correspondent enfin à ce que je souhaite comme la plupart des médecins de terrain, des idées qui donneraient une bouffée d’oxygène aux libéraux installés et permettraient de recruter sans problème les jeunes MG. Le gouvernement saura-t-il faire confiance aux médecins de terrain et relever le défi d’aider à la mise en oeuvre de toutes ces idées ? Je l’espère car il est urgent dans l’intérêt des populations comme celui des médecins , d’endiguer le déclin démographique des généralistes, rendre attracive et revaloriser leur profession (tout en leur laissant cette part d’ indépendance nécessaire à l’éthique), et de leur faire confiance pour organiser cette médecine de proximité de qualité, innovante et peu coûteuse qu’ils proposent.
  • Des idées réalistes qui dépoussièrent le malheureux paysages que nous dessinent quelques pontes parisiens bien éloignés du terrain.
  • Des propositions claires et bien pensées, je signe : )
  • Des propositions cohérentes et très justes !
  • Des propositions concrètes qui rassemblent et organisent de bonnes idées simples et réalisables.Bravo. La révolution 2.0 est en marche…
  • Des propositions enthousiasmantes pour une interne de médecine générale ! Bravo
  • des propositions intelligentes, une explication claire, j’adhère !
  • Des propositions raisonnables qui sembles réfléchies, ça change de ce qu’on peut voir en général. J’espère que vous aurez de la visibilité et que ce texte fera écho ! Bon courage.
  • des propositions très inintéressantes, il est temps que les choses bougent ! Je suis une jeune infirmière et j’espère toujours un suivi médical le plus complet possible pour mes patients quand cela n’est pas le cas. Il me parait bien judicieux de permettre de dégager du temps médical grâce aux AGI.
  • Des propostiions intéressantes, un beau travail, félicitations !
  • du bon sens et du dialogue : j’espere que ses propositions vont tomber dans des bonnes oreilles.
  • En cette fin de semestre, et avec l’actualité, ce projet me donne envie de continuer pour l’avenir de la MG
  • En espérant que ces propositions trouvent autant d’écho que la mobilisation contre les blouses des malades à l’hôpital et des suites favorables du ministère. BRAVO à vous
  • En espérant que ces propositions trouvent résonance auprès de plus hautes instances.
  • En espérant que toutes ces propositions atteignent leur but. Soutien à vous tous.
  • En plein questionnement sur une future installation, j’espère que vos propositions trouveront un écho au plus vite !
  • en tant qu’étudiante en DCEM4 et souhaitant m’orienté en médecine générale voilà de très très bonnes idées en espérant qu’elle soit entendue !!
  • En tant qu’étudiante en médecine et désirant faire de la médecine gé, j’espère que votre projet plein de bonnes idées sera entendu !!!
  • En tant qu’infirmière je serais heureuse de travailler dans ce genre de structure, un vrai travail de collaboration ! Bravo !
  • En tant qu’interne de médecine gé, j’adore mon futur métier mais comme beaucoup autour de moi je voudrais l’exercer dans de bonnes conditions. Et quand je lis vos propositions, que je vois enfin des idées constructives, j’ai envie de vous dire bravo, et un grand merci à vous tous !! Je soutiens à 100% et plus si je le pouvais. Espérons que vous serez entendus !
  • En tant qu’universitaire de MG, je ne peux qu’approuver !
  • EN tant que citoyen français, je soutiens ce projet… si tout n’est pas réalisable, et si qq imperfections existent : ce projet a néanmoins le mérite de constituer une réflexion intéressante sur notre modèle de santé. L’hopital n’est pas la solution à tout… Je suis pour une médecine locale, proche qui puisse aider, soigner sur place sans directement envoyer chez le spécialiste ou à l’hopital… Bref, continuez ! j’espère que ce projet (ou des parties de ce projet) trouveront un écho favorable chez les décideurs parfois déconnectés de la réalité !
  • En tant que future interne en médecine générale, je trouve que ces propositions répondent bien à nos inquiétudes ! Je suis très attirée par le milieu rural et les patients qu’on y cotoie, mais j’ai très peur de me retrouver seule dans ma pratique… en espérant que nous seront entendus !
  • En tant que patiente, je trouve l’idée géniale !! Les maisons de santé qui puissent être également lieu de formations des futurs médecins c’est une idée brillante !
  • En tant que psychologue, je veux bien rejoindre une MUSt ! 🙂
  • en tant que remplaçante en médecine générale je ne peux qu’applaudir à ces propositions que j’attends depuis longtemps !
  • Encore bravo à tous.. Exerçant en zone déficitaire je suis on ne peut plus d’accord avec vous. Pourquoi les mesures incitatives ne marchent pas ? 1 : peur que le conjoint ne trouve pas de travail localement (dixit certains internes reçus au cabinet avec le député du Touquet.) 2 : les aides financières ne sont accordés qu’aux groupes ainsi un jeune installé seul (mon cas) y échappe alors qu’il comble le même manque. 3 : crise de vocation, idée que la médecine générale est encore la poubelle de l’hopital .. (tu as fait médecine générale car tu as loupé l’internat..)
  • Enfin
  • Enfin ça bouge !
  • Enfin de bonnes idées sur l’avenir de la MG, et enfin faites par ceux qui la pratiquent !
  • enfin des choses intelligentes,je suis actuellement salarié hospitalier,mais devant vos propositions,pret à repartir en sens inverse pour une vraie médecine !
  • Enfin des idées fraiches, des propositions censées, tout ça tient debout économiquement et socialement. Luttons pour que le débat continue !
  • enfin des propositions alternatives et intelligentes ! Vous avez mis des mots sur les sentiments que j’avais, moi qui suis externe et qui me destine, avec envie et quelques fois appréhension, à la médecine générale !
  • Enfin des propositions concrètes , mais par les premiers concernés avec les patients. Les politiques à vous de jouer !
  • Enfin des propositions concrètes APPLICABLES !!!
  • Enfin des propositions connectés à la réalité de la profession et du terrains.
  • Enfin des propositions de ceux qui connaissent le terrain !..un Med G un peu perdue qui retrouve un cap…merci
  • Enfin des propositions innovantes Et puis n oublions de sortir de la médecine liberale : forfait , salaire, …
  • Enfin des propositions innovantes et qui ont le mérite de faire bouger les choses…si on reste en l’état, on court à la catastrophe. Il est indispensable d’avoir des médecins généralistes dehaut niveau
  • Enfin des propositions novatrices, cohérentes, applicables et non coercitives. Merci pour ces idées et la défense d’une médecine au service de tous et partout. J’adhère +++ Il faut diffuser autour de nous ce concept pour emporter l’adhésion Dr GUYON
  • Enfin des propositions pragmatiques ! (médecin de santé pub)
  • enfin des propositions qui donne de l’espoir à la jeune génération !!!!
  • Enfin des propositions qui donnent envie d’y adhérer, qui sont claire pour le non-savant (comprendre le néophyte du système), et qui semblent cohérentes !
  • Enfin des propositions réalistes.
  • Enfin des propositions reflechies !!!
  • Enfin des réflexions utiles et réalistes. Pas de guerre de clocher, de l’action. Bravo
  • Enfin des vrais gens de terrain qui ont des idées innovantes et utiles pour les patients. En tant que jeune spécialiste en médecine générale remplaçante, et qui n’a pas du tout envie de s’installer vu le fonctionnement actuel du système de soin, je soutien votre démarche.
  • Enfin des vrais propositions !
  • Enfin du concret !J’adhère totalement,et espère pouvoir continuer à exercer la médecine générale de cette manière !
  • enfin quelqu’un qui nous comprend
  • enfin un peu d’espoir. Proposer enfin une vraie formation…
  • enfin un projet innovant, clair et efficace. pour la 1ere fois je me dit que dans ces conditions je signerai bien un clinicat à la fin de mon internat !
  • Enfin une réflexion réfléchie !
  • Enfin une solution de proposée ! Et même si elle comportait des erreurs ou si elle ne menait à rien, peut être qu’elle permettra au moins de faire réfléchir.
  • Enfin une synthèse de nombreuses idées dispersées depuis trop longtemps.
  • N’est-il pas trop tard ? Non, car les faits sont têtus. Continuer comme depuis cinquante ans, c’est tuer le pays France, car le budget de la SS égale le budget de l’état, et pèse lourdement sur la compétitivité internationale de la France, jusque mort s’en suive… si on ne change rien très rapidement.
  • Marisol Touraine devra admettre ce fait. Continuer le tout hôpital = catastrophe annoncée, et pas seulement pour la santé. A l’évidence il n’y a pas d’autre solution que ce que vous proposez. La France a assez de médecin, alors pourquoi cette pénurie sur le terrain ?
  • Après 30 ans de MG, dont 10 ans d’enseignement aux internes et la construction d’une Maison Médicale, seul l’application très rapide de votre projet pourra m’éviter un départ en retraite le plus vite possible. Sur une cinquantaine d’interne enseignés en 10 ans, seul 4 se sont installé en MG (dont 2 avec moi) ;
  • Il est vital pour les français et le pays (comme je l’explique plus haut) que nos idées soient appliquées. Pas besoin d’être les plus fort ; nous avons déjà raison et nous vaincrons tôt ou tard. Il vaudrait mieux que ce soit avant la catastrophe annoncée.
  • Enfin une vrai réflexion sur les problèmes de désert sanitaire Félicitations
  • Enfin, de vraies propositions faites par et pour des MG. Actuellement encore externe, je souhaite devenir MG alors je trouve vos propositions de formation très interessantes !
  • Enfin, une manière intelligente de concevoir la médecine rurale, en en faisant un pôle d’excellence d’exercice de la médecine générale. Merci les copains.
  • enthousiaste !
  • enthousiaste aussi, et intéressée par ce foissonnement d’idées et de bonne volonté… ça change
  • Envie de réagir à ce projet réfléchi +++ MERCI, MERCI, MERCI pour ces proposition pleines de bon sens, il faut que ça remonte+++ Merci de mettre cet accent sur la prise en amont de ce problème de démographie médicale : DECENTRALISONS la formation de MG au coeur du métier de médecin généraliste. Les étudiants disent tous qu’ils ont du mal à assumer ce choix (c’est peu dire aux vues des remarques hospitalière…). Il faut les intégrer au coeur de ce métier plutôt que cotoyer de manière disproportionnée l’hôpital et une vision hospitalocentrée. Utilisons les moyens modernes actuels en particulier pour l’enseignement (Externes en stage 1/2 journée loin d’un lieu d’enseignement en MUSt rurale. proposer des solutions de logements…) jeune médecin passionné par cette médecine de ville.
  • Espérant de tout coeur que vous serez entendus et suivis par vos confrères……
  • Espérons être entendu sur ce sujet ; de belles propositions bien argumentées 🙂
  • Etant étudiante en médecine, je ne peux qu’adhérer… Merci pour ce beau texte, en éspérant qu’il deviendra réalité…
  • Étudiant en D3 (5e année de médecine), j’ai depuis la D2 décidé de devenir MG libéral. J’ai mis du temps à assumer cette décision devant les autres étudiants et les médecins du CHU, car cette profession est méprisée par beaucoup comme étant une voie de garage pour ceux qui n’auraient pas le niveau pour devenir « spécialiste ». Je pense que ces propostitions sont très positives et pourraient faire changer l’état d’esprit des étudiants et des universitaires sur la médecine générale.
  • Etudiant en D3, conquis !
  • Etudiant en medecine et probable futur medecin generaliste. Je soutiens avec force ces propositions.
  • Etudiant en médécine, je ne me destine pas à la médecine générale pour le moment mais m’intéresse comme tout futur praticien à la question de la formation et de l’exercice de la MG et ne peut qu’adhérer à cette proposition construite, originale et nécessaire.
  • Étudiante en cinquième année de médecine, je ne peux qu’applaudir ces propositions. A mes yeux elles apportent des réponses à la fois concrètes et réalistes à des inconvénients majeurs de la médecine générale, qui font hésiter un grand nombre d’entre nous en arrivant au seuil de l’internat : méconnaissance de la profession par les étudiants, salaires insuffisants pour la charge de travail et le nombre d’études, isolement, péril de la liberté d’installation.
  • Comment procéder pour que tout cela ne reste pas sur écran ? Peut-être constituer une communauté formelle de médecins et d’étudiants désireux de faire évoluer la profession, qui puisse peser plus lourd qu’elle ne le fait aujourd’hui – dispersée – dans les débats publiques. Il n’en reste pas moins que ce texte publié sur vos blogs et cette pétition sont un bon début, et ont le mérite de pouvoir être accessibles et diffusés facilement.
  • En espérant qu’ils trouvent une suite, tous mes encouragements !
  • Etudiante en médecine
  • Etudiante en médecine 😉 une bouffée d »oxygene ce texte…
  • Etudiante en médecine intéressée par la médecine G en campagne mais que la situation actuelle dans ce domaine effraie, je suis conquise par vos propositions. Enfin des idées qui ne semblent pas complètement irréalisables, même si tout n’est pas évident ; en tout cas ce texte mériterait vraiment, vraiment, d’être lu par les décideurs de l’avenir de la profession ! Une bonne base de réflexion
  • Excellent !
  • Excellent !!
  • Excellent initiative, idées originales.
  • Agir sur la formation initiale est l’un des piliers d’une vraie réforme du système de santé.
  • Bien cordialement,
  • Frédérick Stambach, Interne en médecine générale
  • Excellente initiative que je soutiens et donc je signe !
  • Excellente initiative qui va se heurter d’entrée aux syndicats traditionnels à moins qu’ils décident d’accompagner le projet.
  • Excellente initiative, excellentes propositions. Il faut maintenant que le gouvernement mette son bleu de travail et ouvre les discussions pour qu’enfin, on mette en place la solution pour être #PrivésDeDéserts Je soutien, je signe !
  • Excellente initiative, pleine de bon sens, il n’y a plus qu’à espérer que ces propositions tombent dans des oreilles influentes… Faites tourner !
  • excellentes idées
  • excellentes idées , tout à fait d’accord pour ces nouveaux emplois qui nous permettront de nous recentrer sur la profession et d’améliorer le confort et l’accueil des patients j’attends la suite ……
  • Excellentes idées ! Bravo
  • Excellentes idées, pourvu que les autorités aient l’humilité d’écouter ceux qui connaissent ce dont il parlent ! Bravo pour votre travail !
  • Excellentes propositions concrètes et innovantes pour les jeunes medecins .Mais il faut aussi un volet concret pour ceux dejà en place et les futures medecins apres le post universitaire .Sinon cela ne reglera pas les devissages de nombreux MG et donc les deserts medicaux. Le gouvernement doit comprendre que pour une offre de soins sans « deserts » et d’accès aisé pour la population , cela passe par une vrai et importante valorisation du metier de MG !!
  • Excellentes propositions. Mais « médecine 2.0″ c’est le langage de nos élites/journalistes et donc ça ressemble aux trucs qu’ils essaient de nous faire avaler. Je propose « Nouvelle médecine », quelque chose de plus français et moins facebook. Sinon, je n’ai rien à dire, c’est du beau boulot.
  • Externe à Paris 7 et membre d’un collectif étudiant qui essaie de faire bouger la pédagogie à la fac et offrir une alternative à la monoculture hospitalière, je vous remercie d’avoir rédigé tout ça !
  • C’est dans ce genre de systèmes qu’on veut travailler ! Et merci de d’avoir rédigé proprement ce que nous formulons souvent de façon maladroite…
  • faire passer le pratique avant le technocratique, c’est ça être #PrivésDeDéserts !! osons
  • Faudra bien faire attention à éviter de créer des hiérarchies. par exemple, pas de chef de service de MUst, mais plutôt un collège des médecins en poste (et pourquoi pas autant de poids décisionnel aux membres de la maison, qu’ils Soient médecins, externes, internes, secrétaires ou AGI). Cela ne résoudra pas tous les problèmes de pouvoir, mais ça peut aider.
  • Félicitations ! Des propositions pour une fois faites par des acteurs qui connaissent VRAIMENT le travail de terrain.
  • Félicitations et bon courage, les groupes de pression et conflits d’intérêt ne verront pas ce projet d’un oeil bienveillant, mais c’est une raison supplémentaire de le poursuivre !…
  • Félicitations pour ce travail de qualité. Je salue l’initiative de ces idées qui sont toutes plus judicieuses les unes que les autres. J’espère sincèrement que vous saurez vous faire entendre, je sais à quel point c’est difficile de faire changer d’avis des gens qui, en réalité, ne connaissent pas la réalité du terrain.
  • Félicitations pour ces belles propositions qui répondent toutes à une réalité terrain bien trop souvent oubliée. Médecine générale 2.0, cependant aucune allusion aux outils 2.0 qui devraient faciliter la coordination des soins (messagerie sécurisée, dossier médical partagé/personnel, télémédecine etc.). Ces outils ne vous semblent pas utiles ?
  • Formidables projets d’avenir,Espérons que vous soyez entendus !Pensez néanmoins a faire en sorte que les excellents stage pour les externes chez le MG n’engendre pas de surcouts pour eux( participation par collectivités locales au frais de déplacement ou au transport ; frais qui peuvent rebutter a faire se stage).
  • Fort interessant et hors des sentiiers battus et rebattus Félicitations Bientôt 60 ans je suis intéressé à poursuivre une activité salariee en MSp rural et à céder ma clientèle de ville dans un groupe médical à Limoges
  • Futur médecins rassuré de voir des propos sensés !
  • future interne de médecine générale, probable future médecin (semi)rural…merci !!!!
  • Future interne en MG, je serai ravie de travailler en MUSt
  • Future jeune interne de médecine générale, je suis bluffée par vos propositions qui méritent toute notre attention et celle de notre ministère ! Merci pour ce dispositif clair, juste et audacieux !
  • Future MG, j’adhere au concept et à l’effort de réflexion ! En espérant que ces idées soient mises en pratique.
  • géniaaaal 🙂 enfin des gens sensés !!!!
  • Génial ! Une future consoeur Med G ravie de vos propositions !
  • Génial, J’ai vécu une expérience similaire en recrutant un ex directeur d’une boite de travaux publics pour diriger un réseau de santé gériatrique. Une réussite absolue : un logisticien doté d’une capacité hors norme à négocier comme dans son ex métier du « noir ». Des résultats surprenants pour permettre des retours et des maintiens durables à domicile de personnes très fragilisées par la maladie, le handicap. Et en plus jamais de déficit, un savoir faire qui manque dans la santé ! Mais une suspicion constante : quelles sont ses compétences en gériatrie ? Courage car vos idées peu convenues et peu convenables vont fédérer les opposants du système. Je vous invite à venir débattre de vos idées dans l’un des « café santé » que nous organiserons à Lyon dans les prochains mois. Cordialement cafe.sante.societe@gmail.com
  • Génial, totalement d’accord !!! Merci pour ce travail énorme et qui reflète réellement ce que pensent les futurs MG Je rentre dans ma 3ème année d’internat de MG, et j’avoue que je pense déjà à l’après… Jusqu’à la lecture de vos propositions, j’avais pensé m’exiler en suisse ou passer l’équivalence anglosaxonne pour aller travailler partout dans le monde sauf en France… Ou bien rester en France mais devenir salariée dans un CH en manque de médecin polyvalent (et en gros faire de l’interim de médecin remplaçant !!!)… Je repousse vraiment l’installation avant même d’avoir fini mon cursus, tant le côté administratif me ronge ! Sincèrement merci, je vous soutiens à 100%, votre projet me ressemble et c’est génial !!
  • génial,vive la médecine générale, à 64 piges,cela me donne envie de prolonger ce métier formidable,bravo les artistes
  • Genialissime !
  • Go !
  • Go, go, go….On vous soutient. Merci pour cette initiative 😉
  • Good job ! 😉
  • Habitant en zone très rurale et soigné par des médecins généralistes de plus de 60 ans qui retardent leur départ en retraite faute de remplaçant… tout nous dirige vers le CH et provoque des engorgements des urgences… Gestionnaire RH, je vois des salariés qui ne peuvent pas voir un médecin avant 48h avec tous les riques sanitaires et juridiques qui sont induits… Bonne Chance
  • Habituellement remplaçant en médecine générale côté français, je travaille actuellement pour 6 mois dans une maison médicale belge « au forfait ». Ca ressemble fortement à une MUST avec une équipe pluri-disciplinaire (médecin, kiné, infirmière, exercice libéral ou salarié au choix), des acceuillantes (équivalent d’AGI) et 2 assistants/internes en formation… Je n’ai jamais rencontré de meilleures conditions de travail !!!
  • I have a beautiful dream….
  • Idées très intéressantes et vraiment motivantes pour les futurs étudiants et futurs MG ! Bravo à tous !
  • Il est urgent de faire quelque chose ! Vous avez mon soutien.
  • Il faut, de plus, que la France forme suffisamment de médecins, et arrête le pillage des pays pauvres de leurs praticiens ! C’est aussi une solution aux « déserts » : quand il y a beaucoup de médecins qui s’installent, ils vont là où ils peuvent « faire leur trou »…. (que se passait-il dans les années 70-80 ?). Cette remarque n’enlève rien à la qualité des propositions des 24.
  • Il serait temps de mettre la santé au service des humains (patients et médecins), qui sont bien plus que des chiffres dans les ordinateurs des technocrates (et bien plus intéressants !)
  • Il suffisait d’y penser !! ;-)))
  • Il suffisait de demander aux concernés !
  • IMG qui souhaiterait vraiment que le vent tourne dans le bon sens : le notre et celui des patients !
  • Impressionnant ! Bravo. À travers des commentaires adressés à l’un ou l’autre des auteurs, apparaissent des pistes et des arguments chez nos voisine européens. Chez nous en tous cas, l’urgence est absolue. Espérons le changement…
  • infirmier travaillant dans un service d’urgence dans un desert medical. Projet surrement perfectible mais qui me parait réaliste. Dans 5 ans la moitié des praticiens de mon departement sera à la retraite. Le changement, il faut qu’il arrive maintenant et c’est urgent !
  • Infirmière et patiente je soutiens largement ces propositions.
  • Initiative forte et courageuse. Les propositions sont justes et simples mais seront-ellles entendues en haut lieu ?. On croise les doigts. Merci pour ce travail de fond.
  • initiative tres positive
  • Intéressant
  • Interne de Med Gé, je trouve ces propositions très intéressantes, elles nous ouvrent enfin des vraies perspectives d’avenir pour notre exercice futur face aux propositions politiques et syndicales, merci !
  • interne de médecine générale, dépité par l’absence de réflexion quant au devenir de ma spécialité à la faculté, réconforté par les hérauts soignants du net
  • Interne en fin de cursus… Un peu d’espoir donc ! Merci !
  • interne en médecine générale dernier semestre. Un peu d’espoir, merci !
  • interne en médecine générale, prête à soutenir un « monde de la santé 2.0″
  • Interne en médecine interne, cousin hospitalier de la médecine générale, je soutiens à 100 % vos propositions qui font preuve d’originalité, de vision à long terme et qui proposent une redynamisation de la spécialité ainsi qu’une réorganisation du réseau hopital-ville nécessaire au désengorgement de celui ci qui nuit à l’ensemble du système de santé, au réel fondement de la médecine général dans le cursus des études médicales. 2 remarques seulement : 1 chef de clinique pour 2 internes c’est du fantasme, dans les spécialités on ne voit cela qu’en Ile de France, en province c’est plutot 1 pour 4 ou 5 internes.. Ensuite oui oui à l’enseignement universitaire en MG mais il faut absolument s’investir dans la recherche clinique : prenez exemple sur les généralistes britanniques qui font des publications admirables en épidémio sans demander un travail acharné, par un recueil précis de données Bien sur pour cela il faudra libérer ces CCUMG de toutes les taches administratives monstrueusements chronophages. Merci encore pour la médecine et pour les francais.
  • interne en MG, je signe
  • interressant, bien construit
  • j’adhere
  • J’adhère !!!
  • J’ADHERE !!!! Puissent les tutelles s’en inspirer…. A faire connaitre autour de soi
  • J’adhère complètement à cette initiative et je vous félicite pour ces belles propositions. C’est innovant et ça fait avancer le débat : bravo !
  • j’adhère complètement mais j’y crois pas, il ne vont jamais accepter. qui ça ils ? voir dans le texte des propositions : nos amis des CHU notamment.
  • J’adhère complètement puisque localement après un vaste chantier nous allons ouvrir une maison des IMG en stage sur notre territoire semi rural à distance des facultés à coût réduit pour les IMG, et par ailleurs, je porte un projet de MSP en ZUS qui correspond à tout ce que vous décrivez, mais avec obstination car certains « locaux » prétendent que MG=riche (ce qui est vrai selon la qualité des soins réalisés, plus d’actes, plus de revenus, moins de qualité : mais de cela qui s’en préoccupent !) donc pourquoi nous aider ne serait ce que sur les locaux ? !
  • J’adhère dare-dare ! Christian HURBAULT (alias ZANGRA) MG depuis 29 ans attendant patiemment chaque jour sans rien voir arriver, ce qui fera revivre son désert des DARDARES…
  • J’admire la précision du projet, j’adhère. Une patiente (potentielle) en milieu rural.
  • j’adore, j’adhère !
  • J’ai d’autres propositions à vous faire. Comment est-il possible de vous contacter ? Merci.
  • J’ai lu attentivement vos propositions – j’y adhère tout à fait – j’ai lu également vos textes d’introduction à chacun de vous médecins blogueurs – des billets exprimant votre ressenti actuel et là, j’adhère encore plus ! Avec toute ma reconnaissance pour cette belle initiative. Maman d’un tout nouveau étudiant en DCEM4
  • J’ai lutté sans succès pour regrouper des MG dans une MSP dont j’avais obtenu le local et la subvention ARS ! Alors j’ai pris ma retraite anticipée de MG à 62 ans. Je serais encore à mon poste avec la réforme intelligente que vous proposez. Membre du PS, je vais y soutenir ce projet. Contactez-moi.
  • J’aime beaucoup cette proposition de réforme, qui complèterait sûrement très bien notre formation en plus de résoudre le problème des déserts médicaux ! Par contre, ce n’est que du détail, mais pour les logements à prix réduit des externes, il faudrait y réfléchir (en D3 on gagne à peine plus de 200 euros…)
  • J’approuve, je ne suis pas médecin mais la compagne de mon fils l’est. Je pense que ces propositions devraient être plus connues et donc peut-être relayées plus largement dans des sites comme « CYBERPLUS » ou « AVAAZ local ». Des affiches-pétitions pourraient être placardées dans chaque salle d’attente de généralistes convaincus. Qu’en pensez-vous ?
  • J’encourage vivement !
  • j’espère de tout cœur que ce projet deviendra réalité !
  • j’espère qu’au moins une partie de ce projet verra le jour, cela rendrait plus attractive la MG de ville et lutterait contre la dévalorisation martelée au cours de la formation de 2ème cycle…
  • J’espère que tout ceci aura une portée folle ! C’est déjà fou d’avoir réuni tout ce monde pour ça ! Une réforme clés en main, que demandent les ministres ?
  • J’espère que vos propositions trouveront une oreille à l’écoute auprès du gouvernement pour faire bouger les choses. Bon courage à vous !
  • J’espère que vous serez entendu !
  • J’espère que vous serez entendu. Allez : Tous ensemble !!! Tous ensemble !!! Ouais ! Ouaiiiis !
  • J’y crois donc je soutiens.
  • Je commence ma P1 l’an prochain et j’espère avoir la chance de faire partie d’une année de réforme !! Merci, le métier a bien besoin d’être redressé.
  • Je dis OUI !!!!!!!!
  • Je me joins à tous les commentaires ci-dessous : très belle initiative. En espèrant très fort que vous réussissiez à déscléroser un peu le système !
  • Je n’ai pas vu la signature de mon petit frère qui est généraliste et qui m’a dit « Ouah, c’est génial ce truc ! » lorsque je lui ai expédié le projet. Alors, comme je sais qu’il n’a pas beaucoup de temps pour surfer sur le ouèbe, je signe à sa place. Et aussi à la mienne, en tant que grande soeur d’un généraliste qui mène une vie … je ne peux pas dire de chien, il y a des chiens beaucoup plus peinards ! C’est génial ce truc !
  • je n’aime pas écrire, mais vous lire est un plaisir
  • Je n’y connais pas encore grand chose, en tant que simple étudiante, mais les idées me plaisent. J’espère qu’elles seront entendues !
  • Je ne suis pas du milieu médical mais concerné par ce débat. Texte qui devrait etre lu par les hautes instances.
  • Je ne suis pas médecin mais je lis nombre de blog tenus par les initiateurs de ces propositions et j’aime la façon dont vous décrivez/pratiquez la médecine. J’espère que vous serez entendus.
  • Je ne suis pas médecin, mais avec vous à 100%. Bravo, enfin des gens qui réfléchissent et veulent permettre à la société d’évoluer vers une médecine juste, accessible pour tous.
  • Je ne suis pas médecin, mais il n’est pas compliqué de comprendre que quelque chose doit absolument changer dans l’organisation des professions de santé en France, et le plus vite possible…
  • Je ne suis pas MG mais je vis à la camagne. Merci pour ces propositions qui je l’espere seront suivies (Par pitié je veuuux un méééédeeecciiiiiin pas à 15km de chez mouaaaa. En plus vos blogs respectifs sont top (meme si j’adoooore celui de Gélule =D)
  • Je ne suis qu’en 3 eme année et ne sais pas encore quelle spécialité je choisirais mais ces propositions sont agréables à entendre après tout ce qu’on a pu nous dire au niveau de la coercition etc.. Des réformes qui révoltent les jeunes !
  • Je ne suis qu’un simple aide-soignant, mais je suis passé par deux IFSI différents et j’ai pu constater de visu l’évolution générale de tous les métiers de la santé. Après avoir découvert le plaisir de lire certain d’entre vous sur vos blogs, je découvre aujourd’hui des propositions intelligentes et pleines de bon sens qui me semblent mûrement réfléchies et tout à fait applicables, bref, je vous remercie tous de me redonner un peu de foi dans l’espèce humaine : il reste encore de vrais humains parmi nous qui veulent pouvoir assurer leur mission de service public et de soins. merci, je suis de tout coeur avec vous, je signe et re-signe des deux mains !! Bon courage à vous !
  • Je pensais avoir déjà signé, et puis non, en fait, alors voilà. Vous avez raison, continuez !
  • Je plussoie
  • je soutiens 🙂
  • je soutiens !
  • Je soutiens ces médecins pour que survive notre médecine !
  • je soutiens et je partage ! une urgentiste qui se souvient aussi de ses racines 🙂
  • Je soutiens votre créativité hors cadre « hors norme  » la dame au chignon rend en plus les propos très humoristique ce qui rend la lecture plaisante l écoute de mme Touraine viendra du nombre
  • je soutiens, je soutiens, nous en sommes arrivés à un point de non-retour en ce qui concerne le fossé qui se creuse entre les politiques, tétanisés par les dépenses de santé qui ne peuvent qu’augmenter et incapables de trouver des solutions modernes et inventives, et nous.
  • Je soutiens.
  • Je soutient pleinement ce texte
  • Je suis actuellement externe au chu, et il est vrai que le manque de place en stage de médecine générale ne nous permet pas de nous faire une idée du métier de médecin généraliste a priori bien éloigné des professions médicales hospitalières
  • Je suis avec vous !
  • Je suis avec vous ! Bravo !
  • Je suis d’accord avec tout cela. En esperant que vous parviendrez a vous faire entendre assez rapidement pour participer a cette creation comme interne ou comme chef…
  • Je suis en début d’études de médecine, et espère de tout coeur que de telles mesures seront appliquées ! Bravo !
  • Je suis ergothérapeute, essentiellement à domicile en zone rurale. Je ne peux qu’être pour cette proposition qui met le patient au centre du soin… Beau boulot 🙂
  • Je suis étudiante en médecine en 6e année et je me dirige vers un internat de médecine générale J’ai lu vos propositions, qui me paraissent très prometteuses !! Notamment la mise en place d’un système d’enseignement en médecine générale, avec la mise en place d’un clinicat et de MG libéro-universitaires. Par contre, le délai de réalisation me semble un peu utopique… 3 ans, est-ce que ce n’est pas un peu court ? Et d’autre part, je n’y connais pas grand chose dans ce domaine, mais le financement risque d’être également un peu difficile… Mais bon, j’espère en tout cas qu’il n’y aura pas trop d’obstacles sur cette route, et qu’on pourra voir ces propositions se mettre en place vite (d’ici à la fin de mon internat si les 3 ans sont possibles !!!). Merci beaucoup à vous en tout cas !!
  • Je suis externe et c’est enfin une solution qui paraît humaine vis à vis des étudiants actuels ! Bravo !
  • Je suis externe, et votre projet me donne envie de faire médG.
  • Je suis généraliste et urgentiste donc à la fois hospitalier et liberal, j’adhère à vos propositions.
  • Je suis impressionnée de ce que vous avez accompli. J’espère que vos idées seront mises en oeuvre, dans un temps raisonnable. Recevez, tous, toutes, ma considération humaine.
  • Je suis infirmière libérale et j’adhère complètement a votre projet. Ca nous permettrais a nous, infirmière, de travailler en collaboration et enrichirais nos connaissances et notre pratique quotidienne.
  • Je suis interne et d accord avec routes vos propositions. J irais bien travailler en MUST.
  • Je suis l’actualité du club des médecins blogueurs toujours avec beaucoup d’attention. Je me reconnais dans cette vision de la médecine qui, je l’espère, fera partie de notre avenir. Je trouve cette initiative et ces propositions très intéressantes, et vous soutiens dans cette démarche. Surtout, continuez à bloguer !
  • Je suis manip radio au chômage pour cause de « non rentabilité » et derrière vous à 100%. Continuez, les idées sont bien évidemment les bonnes mais ils sont puissants en face.
  • Je suis médecin généraliste remplaçante, jeune, issue de la génération ECN, et qui a choisi la médecine générale par vocation sans avoir jamais vu en quoi ça consistait.
  • Je suis MG maitre de stage des universités, je cherche désespérément à monter un pôle de santé dans une zone bientôt désertique, je vous suis à fond. Continuez à phosphorer. On a besoin d’idées nouvelles.
  • Je suis ok avec votre démarche alors je signe. Bon courage pour la suite.
  • Je suis orthophoniste en milieu rural (zone trèèès sous-dotée en médecins et paramédicaux).Votre projet me semble plein de bon sens, j’espère que vous serez entendus !
  • je suis pharmacien et réjouie de savoir que certains sur le terrain réfléchissent et ont des idées nouvelles à proposer mérite d’être diffusé et entendu plus largement , non ?
  • Je suis Rhumatologue libéral, ces propositions sont pleines de bons sens, tellement pleines de bon sens que je ne comprends pas pourquoi ce n’est pas ce type de propositios que font les gouvernements… 100% d’accord…
  • Je suis simplement une patiente qui souhaite du bon sens dans la formation des MG
  • Je suis spécialiste mais entièrement d’accord avec vos propositions, enfin quelque chose de logique !
  • je suis tout à fait d’accord avec ces propositions si l’on veut éviter la désertification des province, et le monopole des hopitaux,ainsi que l’enrichissement des labos j’étais justement en train de lire le livre du Dr Borée quand j’ai reçu ce mail
  • Je suis un médecin généraliste à la retraite, après trente années d’exercice libéral en Périgord. Je soutiens ce texte.
  • Je trouve la proposition complète et souple. Elle s’adapte mieux aux patients et retrouve la cohérence des centres de santé en ajoutant le bénéfice de la formation des jeunes médecins.
  • Je trouve votre démarche intéressante et vos idées originales, elles méritent d’être débattues ! Bon courage dans votre démarche.
  • Je viens de tomber « par hasard » sur ce qui semble avoir fait un buzz il y a quelques semaines. Je suis très intéressée, pour ne pas dire passionnée par ce que je viens de lire. Merci et à très vite.
  • Je vient de finir mon internat et j’espère une réforme : enfin une mesure réalisable qui ne contraint pas les médecins généralistes. Merci !
  • je vois ma retraite arriver et pourtant vous me donnez l’envie de replonger dans la médecine que j’aime. Continuons ce combat Merci
  • Je vous aime ! Comment être libertaire tout en ayant parfois envie de coercition ? Comment aimer exercer ce métier sans être bouffé juqu’à la moëlle ? En mettant en place des lieux où les médecins ne seront pas abandonnés à leur(s) responsabilité(s) sans aide aucune, sans soutien, sans avenir, sans temps lbre, sans vacances, sans espoir… Oui à l’idée de mettre quelqu’un qui aime ça pour s’occuper de toute la merdouille bureaucratique ! Pour quelqu’un qui aime ça, ce ne sera pas de la merdouille ! Béni soit-il ! On comprend bien que la sécu ne veut pas vraiment notre malheur ; ceux qui ont lu Céline comprendront que la vie de médecin dans un monde sans sécu répond bien à sa description : les riches te prennent pour un larbin, les pauvres pour un voleur. La médecine générale : appelez moi général ! Le spécialiste, ce conducteur de tuyau disait à tort un interniste, intervient pour préciser quelque chose qu’il n’aurait pas entrevu si n’était le regard du généraliste. Baissez vos cols, camarades ! Le vieux monde est de plus en plus loin derrière nous. Nous travaillons pour nos patients, disait mon maître (un seul, tant ils sont rares…), pas pour notre prestige. Donc, encore et encore, je vous aime Dr Marc Alain D (soit MAD, j’ai pas fait exprès)
  • Je vous félicite pour la remarquable proposition des MUS. Peut-être avez-vous lu « Numerus clausus », paru chez Springer en 2011 (15 euros), qui retrace l’histoire de la pénurie médicale actuelle. Construire la médecine ambulatoire sur le modèle (en gros) de la médecine publique hospitalière est effectivement une des solutions les plus intelligentes. Bon courage et déjà bravo pour le retentissement de votre texte.
  • Je vous soutiens !
  • je vous soutiens en tant que patiente. C’est bien pensé, bien rédigé, une utopie réalisable ! Bravo à tous et ça donne envie de réfléchir à des actions dans plein d’autres domaines d’importance et de croire qu’imaginer un monde meilleur fait toujours plus progresser que se contenter de gérer vaguement l’existant !
  • Jeune interne de biologie (qui ne m’installerai jamais !), je soutiens vos propositions !!! Un peu dubitative devant les AGI ; mais cette analyse si pleine de bon sens fait plaisir – après toutes les horreurs sur les méchants médecins balancées par les médias en ces temps de négociations conventionnelles…..
  • Jeune médecin généraliste remplaçant, adhérent Reagjir, merci pour ces propositions très constructives. J’espère de tout cœur des réformes rapides et bonnes de l’exercice libéral de la MG. Si ce n’est pas fait, je pense réellement à quitter la France pour exercer à l’étranger. Je vous soutiens !
  • Jeune MG remplaçant, j’ai souvent du mal à structurer ce que je voudrais proposer pour améliorer l’exercice de la MG. Vous avez réussi. Bravo !
  • Jeune MG, tout a fait d accord avec ces propositions !merci !
  • Juste bravo et bonne chance !
  • Juste merci…
  • Juste un bravo pour votre initiative et mes souhaits qu’elle soit écoutée
  • Kiné et patiente, je soutiens ces propositions
  • L’espoir fait vivre. Espérons que ces propositions soient entendues. Jeune médecin généraliste remplaçante assez anxieuse pour l’avenir de la MG…
  • L’idée des MSUt est belle et, là où des choses à peu près similaires (cabinets à vocation universitaire) existent déjà depuis quelques mois/années, tout le monde en a l’air satisfait. Je ne peux que plussoier cette idée.
  • Par contre, le chiffre de 1500 chefs de cliniques de médecine générale par année est surréaliste à l’heure actuelle, où la médecine générale est dévalorisée au moment du choix post-ECN. Sans tout résumer au seul concours trèèèèèèès critiquable, on peut quand même se poser la question de l’apport de connaissances universitaires de quelqu’un qui aura fini dans la toute fin du classement, non ?
  • Enfin, je trouve la phrase « Une formation supplémentaire de un an leur permettrait d’exercer cette nouvelle fonction plus prestigieuse que leur ancienne activité commerciale. » à propos des VM tout à fait insultante. Ca revient à dire qu’on va former les concessionnaires pendant un an pour qu’ils deviennent garagistes, plus prestigieux car moins commercial… nope ?
  • Pour le reste, encore une fois, j’approuve totalement ^^
  • L’idée des MUSt est très intéressante.
  • L’idée est excellente… mobilisons nous !
  • L’internat se termine dans deux mois…commence alors la médecine générale…cette spécialité que j’ai choisi…lire ce projet ne fait que renforcer cette vocation…merci
  • La Médecine Générale, c’est un métier, ça s’apprend
  • Désolé pour l’erreur de manip
  • La révolution des médecins est en marche, vivement !
  • le bon sens près de chez vous.
  • Le but de la médecine est d’améliorer la santé. Le but d’une entreprise est de gagner de l’argent.
  • Cette quadrature du cercle amène à se féliciter que les nombres de chimiothérapie ou de vaccinés malades augmente. Le véritable indicateur de santé publique serait au contraire que ces nombres diminuent !
  • Dans les conditions actuelles, cette excellente initiative ne séduira pas les banquiers et leurs laquais. Let the force be with you !
  • Le début de la révolution … 🙂
  • Les hauts fonctionnaires, qui ne connaissent le terrain que très indirectement, élaborent des solutions globalement cohérentes, mais souvent peu applicables. Les pigeons qui jabotent sur Facebook ne voient pas plus loin que leurs intérêts corporatistes, et leur argumentaire ne dépasse pas les jaculations de café du commerce. Dominique Dupagne et ses camarades de réflexion apportent un vent de fraîcheur au cerveau : voici des professionnels de terrain, soucieux du bien commun, qui savent prendre du recul et proposer des solutions à la fois intelligentes, concrètes, et applicables. Mme Touraine serait bien inspirée de ne pas s’en tenir à une réaction de convenance ou de circonstance, mais de prendre au sérieux ces propositions. Et je ne doute pas que D Dupagne & Co, sur d’autres questions, ont également des suggestions pertinentes. Mais en France, peut-on se faire entendre quand on n’appartient pas à la noblesse d’État ?…
  • JPR – praticien hospitalier
  • Les mesures et réformes de ces dernières années sont perverses car elles mettent en opposition les intérêts des professionnels et ceux des patients. Vos propositions au contraire les font converger. Bravo et merci.
  • Les ministres n’ont toujours juré que par l’hôpital publique qui est la pierre angulaire du système. C’est politiquement une sécurité pour eux car les professeurs sont nommés par le ministre sur propositions de leurs paires. Il sera difficile de leur faire valider un système sur lequel ils n’ont pas de moyens coercitifs de contrôle.
  • Les principaux diagnostics de la faillite actuelle du système sont là. Est-ce que nos responsables en sont conscients ? Les réponses sont intéressantes. C’est une bonne initiative.
  • Les propositions recoupent largement les propositions de l’ISNIH (cf site web).
  • Les professionnels de santé, jeunes et futurs, restent unis face à la problématique de la démographie médicale.
  • ma fille est étudiante en médecine et je soutiens cete initiative je reste persuadée que c’est collectivement et avec des idées hors des stéréotypes que l’on pourra construire quelque chose oú tous seront pris en compte. Merci aux twittos et aux bloggers. Une « im » patiente. 🙂
  • maintenant il faut être écouté
  • Maire d’une petite commune rurale du Finistère qui a eu à prendre des initiatives pour combattre une désertification médicale rapide, j’ai lu avec attention et intérêt vos propositions. Celles-ci me semblent utiles et dignes d’être soutenues. Toutefois, je ne vois pas en quoi elles contribueraient à enrayer la désertification médicale. En effet, les pôles universitaires de médecine générale que vous préconisez s’installeront, de par leur nombre, leur taille et les infrastructures annexes qu’ils requièrent dans des communes d’une taille respectable, où le corps médical de ville est déjà solidement représenté – je veux parler de communes de 8 à 10.000 habitants. Nos villages resteront donc sans médecin de réelle proximité, sauf actions complémentaires qui restent, me semble-t-il, à définir.
  • Mais ça paraît compliqué…
  • Pour ma part, je m’en tiens à ces « 4 Clés d’Or Pour Une Proposition Constructive » :
  • 35 heures comme pour tout le monde,
  • Un statut mi-libéral, mi-salarié territorial,
  • L’outil de travail à titre gracieux, mis à disposition sans contrepartie par les Communautés de communes,
  • ni astreintes ni visites ni gardes, et bien sûr pas de réquisition 🙂 À la limite, si gardes il doit y avoir (jusqu’à minuit heure de Cendrillon, pas une minute de plus), elles auront lieu dans une maison médicale où les intéressés se déplaceront (voir par exemple celle de Gastin dans le 83), et certainement plus à courir les routes comme le « voudraient » aujourd’hui la plupart des centres 15.
  • Voilà.
  • MCU-PH Poste moins difficile que MG mais mieux payé….
  • Médecin de centre de planification après 3 ans de médecine générale en libéral, pourquoi ? quand j’ai compris que le libéral et moi étions incompatibles (je ne suis pas un petit chef d’entreprise), j’ai choisi le salariat et le statut de fonctionnaire, dans un domaine que j’aime particulièrement. Dommage de devoir renoncer à la médecine générale pour des problèmes d’exercice en libéral. Dommage que personne ou presque n’ai compris que la crise des vocations en médecine générale est en partie liée à ce statut libéral.
  • Médecin généraliste à La Reunion, je me range à vos côtés. Merci pour vos propositions !
  • médecin generaliste ayant quitté l’exercice libéral (car le manque d’enthousiame des confreres et collegues paramédicaux pour le travail en équipe et le partage, m’a poussé à integrer une équipe mobile de soins palliatifs)j’adhère à vos propositions, je suis de plus en plus persuadée que la pluridisciplinarité et la pluriprofessionnalité nous permettent de mieux respecter le patient,de limiter la iatrogénie etlimiter les projets thérapeutique déraisonnables. Il me semble que les jeunes generations sont moins frileuses pour le partage et les echanges, et sont pretes à ramer sans perte de sens.
  • Medecin Géneraliste de moins de 50 ans (ca veut tout dire non ?)
  • Je soutient ce texte à 100 %, puisse-t-il améliorer ce milieu, disons,…… sclérosé ? ……obsolète ?…….depassé ?……inneficace ?…. Bon vous avez compris je crois.
  • médecin généraliste dîplomée depuis 2 ans : j’adhère +++++
  • Médecin généraliste et mère de 4 enfants , j’ai choisi d’exercer dans un hôpital de jour d’onco-hématologie , ce qui m’a offert un cadre d’exercice , la possibilité de travailler à temps partiel et de préserver une vie de famille.Vos propositions sont pleines de bon sens et redonnent un peu d’espoir .Merci
  • Médecin généraliste installé depuis 3 ans. En ouvrant ce matin les blogs médicaux que je lis régulièrement (17 des 24 qd même), j’en ai eu des frissons !!! quelle formidable initiative. Merci, merci, merci à tous pour votre boulot. En espérant que la force du nombre puisse faire bouger les choses
  • Médecin généraliste remplaçant jusqu’à présent, car sans idée d’installation précise. Je suis actuellement dans des missions médicales de développement (et non pas « humanitaire »,c’est tellement décevant). Je réalise des formations pour les médecins et infirmières du premier niveau de soin de pays en voie de développement qui ont probablement beaucoup plus de problème que nous pour être attractifs (pas de gardes ou PDS, pas d’actes d’urgence, peu de confiance des patients qui préfère aller directement à l’hôpital pour de la bobologie de routine…). La situation que je vis et vois tous les jours dans ces pays, me font réaliser à quel point vous avez raison, et qu’il est bon d’avoir des médecins qui croient qu’un avenir (avec ou sans les pouvoirs publiques ?) d’une médecine générale avec plus de moyens de formation et de pratiques pour les soins d’urgence permettra d’être attractive. Pour le reste votre texte sur les MUSt est largement représentatif de ce que je pense, bien que je ne soit pas sur que les collectivités/territoires/état vont nous aider dans leur obstination de désendettement et de désengagement. De tout cœur avec vous !
  • Médecin généraliste remplaçant, ces propositions sont très intéressantes. Merci
  • Médecin généraliste remplaçant, je ne demande qu’à travailler dans de bonnes conditions. Merci pour tout ce bon sens. Puisse-t-il imprégner les décisions politiques à venir.
  • médecin généraliste remplaçante je trouve ces propositions pleines de bon sens ! merci
  • médecin généraliste remplaçante, L’évolution de notre travail est obligatoire
  • Médecin généraliste rural en pré-retraite. Bravo, bien pensé et surtout réaliste et plein de bon sens. Nous avons fondé une maison médicale pluridisciplinaire totalement libérale autour de laquelle gravitent de nombreux étudiants et jeunes médecins. Ils arrivent « formatés » par le CHU et, suite aux stages de MG, repartent à 99% de chez nous avec l’envie de faire de la médecine rurale dans des conditions identiques… des conditions d’exercice attractives changent tout dans les motivations des jeunes.
  • Médecin libéral angiologue, père et oncle de futurs médecins, un peu harassé sous le poids des contraintes de l’exercice libéral, un peu déconcerté par la largeur du fossé qui se creuse entre l’oligarchie du monde hospitalo universitaire et les médecins de premier ou second accès qui rament et s’usent sans être ni reconnus ni écoutés, je ne peux qu’être séduit par ce projet qui parait réaliste et donne pourtant à rêver. La médecine de terrain a besoin d’exercer un contre pouvoir, de faire entendre sa voix autrement que par le tam tam corporatiste de nos syndicats, les MUST pourraient être le levier qui permettrait de réaffirmer l’utilité de la médecine libérale et de faire évoluer nos conditions de travail. Bravo d’avoir exercer votre droit de proposition de façon aussi pertinente.
  • Medecin salarié, un retour en ville me semblerait optimal avec ces formules !
  • MédGé 2.0…l’espoir renaît ! Avec quelle joie je signerais pour 2 semestres en MUSt plutôt qu’aller m’encroûter en CHU (stage toujours obligatoire dans ma fac..) J’espère que ce texte ira loin, bravo les 24 blogueurs !
  • Merci
  • Merci
  • Merci
  • merci ! bien sûr, j’adhère ! Faites que ça arrive à nouveau aux oreilles des journalistes « grand public » (à l’instar de la pétition pour la dignité du patient à l’hôpital) et des politiciens…
  • Merci ! Je joins ma voix à toutes les autres, en espérant que ça aide à faire résonner ce texte, ces idées, cette force de proposition dans des sphères plus hautes…
  • Merci ! Une externe 🙂
  • Merci !!
  • Merci à tous ceux qui cherchent de vraies solutions pour notre avenir. (étudiante DCEM3)
  • Merci à vous pour tout ce travail, et ces propositions géniales. En espérant que ça fera bouger les choses.
  • Merci aux médecins ayant pris le temps de réagir et de proposer des solutions censées ! Relayons tous pour permettre des avancées dans le bon sens et pour les générations de médecins futures.
  • Merci beaucoup et bravo pour ces nouvelles propositions novatrices et qui comprennent véritablement les enjeux de ce débats.
  • Un Néo interne en MG
  • Merci beaucoup pour ces propositions, réalistes et concrétisant les souhaits de la nouvelle génération !
  • Merci de cette initiative et des ces propositions qui me semblent vraiment intéressantes et applicables.
  • Merci de ne pas subir, de ne pas vous décourager et de proposer !
  • merci de nous représenter si bien. J’adhère. Marilyne Giorno médecin généraliste
  • Merci et bravo ! Merci et encore merci !
  • Merci pour ce gros boulot ! Et espérons que vos petites voix montent assez haut pour être entendues…
  • merci pour ce travail
  • merci pour ce travail, je souhaite qu’il débouche sur de vraies solutions et qu’il ne soit pas l’objet d’une simple récupération politique de n’importe quel bord
  • Merci pour ces belles propositions ! Quand on lit, ça a l’air simple…pourquoi les politiques n’y ont-ils pas pensé ?
  • Merci pour ces propositions !
  • Que pensez vous de l’intégration des sages femmes dans les MUST (suivi des grossesses normales, suivi des femmes au cours de leur vie) en complément du généraliste afin de diminuer le recours aux médecins gynécologues débordés et parfois peu pertinents ? La fin de l’hospitalo centrisme devrait aussi concerner la naissance avec la création de maisons de naissance « proches » de maternité, permettant des économies et surtout un accompagnement des femmes et des couples beaucoup plus satisfaisant pour elles et les sages femmes.
  • Merci pour ces propositions intelligentes. Aurore, future interne de médecine générale.
  • Merci pour ces propositions qui correspondent totalement à ma vision de la MG de demain ! J’espère que cela portera ses fruits…
  • Merci pour ces propositions qui sont ont ne peut plus sensées ! Etudiante en 4ème année de médecine je me désespère des propositions de l’Ordre, toutes plus coercitives les unes que les autres … Enfin du bon sens !
  • merci pour ces vraies propositions, un projet ambitieux avec une refonte globale de ce système périmé.
  • merci pour cet optimisme !!! On se sent moins seul a essayer d’imaginer une activité qui nous corresponde !!
  • Merci pour cette belle, bonne et juste proposition ! J’aimerais tant que toutes les idées en soient appliquées… Cela changerait la médecine, que ce soit pour les soignants ou pour les patients.
  • Merci pour cette proposition collective et intelligente ! Vous avez tout mon soutient !
  • Merci pour cette très intéressante réflexion. J’espère qu’elle portera ses fruits.
  • Merci pour l’initiative, de quoi motiver les jeunes générations de médecins généralistes !!
  • Merci pour l’initiative. Je soutiens ce texte.
  • Merci pour vos propositions !!
  • Merci pour vos propositions, quand on habite en zone rurale, ça fit du bien de trouver des gens qui se préoccupe de nos conditions de vie
  • Merci, maintenant je rêve.
  • Merci, merci ! voilà qui concentre et rend possible un exercice auquel je réfléchis beaucoup et dont je rêve un peu. J’espère que les choses changeront un minimum d’ici mon Internat. Parce qu’externe depuis un mois (très débutante…) je sais déjà que je ne suis pas faite pour un exercice hospitalier, je sais depuis longtemps que ce que j’aime le plus, c’est la médecine générale, et je sais aussi que je suis volontiers attirée par un exercice en campagne… à condition de ne pas y être seule… parce que je veux aussi des enfants ! Pourvu que vous puissiez changer les choses. (le prochain combat, c’est la vente de médicaments à l’unité, qui marche si bien aux USA et qui ferait faire de belles économies à la sécu en plus d’éviter des catastrophes d’automédication).
  • Dans ma MUSt en Bourgogne je veux bien les murs du couloir en bleu, s’il vous plait. 😉
  • Merci, Merci, Merci pour cette belle initiative !
  • Merci. J’espère que votre démarche aboutira.
  • mes voeux vous accompagnent
  • MG remplacant en complet accord avec cette révolution du paysage medical francais qui me fait rêver. Cependant restons sur terre, nos syndicats ne sont pas représentatifs de ces idées et les enarques responsables des instances dirigeantes incapablent de proposer 1/100ème de ce qui est la logique même…
  • Mille mercis pour ces propositions constructives !
  • Nous avions ce projet de maison médicale pour notre ville : centraliser les médecins généralistes et professions paramédicales… Peut être en 2014 :-)… Belle initiative !
  • Nous ramener les médecins, super Si on pouvait nous ramener aussi les dentistes, les ophtamologistes et toutes les autres spécialités qui nous fuient, nous atteindrions le top du top. Belles idées, continuez, dévellopez, améliorez…..
  • Nous somme en mesure de créer un MUSt dans les jours qui viennent et nous recherchons un AGI pour administrer un centre de formation au DMP et à la Télémedecine dans eco-lieu agéable selons les méthodes agiles..
  • Nous sommes de tout coeur avec vous !
  • Nouvelle interne en MG, je trouve ces propositions très intéressantes, enfin des propositions intelligentes, raisonnées … et adaptées à la réalité du métier. Bravo pour l’initiative !
  • ok
  • On fait tourner.
  • On fonce !!!
  • On s’y croirait ! …C’est beau ! Le changement … C’est maintenant !
  • Orthophoniste enthousiaste…. Je diffuse intensément !
  • orthophoniste, je vous soutiens complétement. Nous avons aussi eu à nous battre pour la reconnaissance d’un niveau Master de nos études. Nous devons aussi faire face à une pénurie d’ortho dans certaines régions et les mesures de punition n’arrangeront rien !! Courage ! et vive la médecine générale !
  • Ouahh, vous êtes gonflés ! Mais vous avez raison, oh combien raison. Je signe des deux mains
  • Oui ! C’est juste, intelligent, raisonnable et sage. On se prend à croire que cela devienne vrai. Que ce texte soit porté haut !
  • Oui !!
  • Oui !!
  • oui, l’hôpital prend en otage les étudiants en médecine. Corollaire obligatoire, cette prise d’otage a lieu dans les grandes agglomérations,ou patients et médecins s’entassent les uns sur les autres, pour l’apprentissage d’une : « relation médecin-patient intersubjective et non usinaire ». Haha. Pas étonnant après 3 ans d’externat ou l’on nous matraque avec l’idée que si on est nul on finira méd G dans le trou du cul de la France, pas étonnant quand on joue sur les peurs de ces étudiants, qui sont mis en compétition les uns contre les autres dans un concours avec un classement qui pourra leur assurer leur sésame pour une place à Paris, ou dans une autre grande ville qui joue à singer Paris, que ce soit ces étudiants la les plus conservateurs, et plutôt responsables de l’immobilisme ambiant. Merci les vieux, votre pédagogie est plutôt efficace. Le changement c’est pour maintenant. La rupture tranquille. Pour une vision décomplexée du système de santé . Hahaha Hoooohoh hihihihi.
  • OUi, mille fois oui, créer une MSP/PSP est une galère pas possible et pourtant c’est l’avenir !! Merci à Dominique pour les MUst, il en avait déjà évoqué l’existence il y a plus de cinq ans. Courage à tous, on y arrivera
  • OUI, OUI et 1 000 fois OUI.MERCI. ENFIN UNE MÉDECINE PLUS HUMAINE. MERCI.BON COURAGE. Aomame13
  • Parce que je ne conçois pas ma vie sans MG
  • Parce que je trouve super votre initiative commune ! En esperant que ça fasse bouger les choses …
  • Parceque on a besoin de vous. Parceque je suis contente qu’il y ait l’espoir que cela voit le jours. Parceque je suis contente que quelqu’un y ait pensé. Merci
  • Parfait , j’ addhère 100%
  • Pharmacienne
  • Plutôt que de toujours prêter l’oreille au vacarme de l’arbre qui tombe, encourageons cette forêt qui germe. Bravo et merci.
  • Pour que ça couine plus fort !
  • pour que cela aboutisse
  • Pour suivre quelques uns des blogueurs, ils sont des médecins tels que je voudrais avoir, et les propositions semblent au béotien que je suis cohérentes.
  • POUR une médecine lucide et humaine. Merci au Dr Dupagne, aux bloggeurs, à Formindep, à Prescrire, à tous ceux qui se battent.
  • Pour une meilleure médecine pour tous.
  • Pourvu que çà devienne réalité, même en partie.
  • projet tres intéressant qui simplifierait le parcours labyrinthique de création d’une MSPD !!!
  • Proposition superbe, simple et très claire.
  • Merci
  • Quand des généralistes sont obligés de passer par dessus la tête de leurs représentants ordinaux, syndicaux ou institutionnels, c’est qu’ils estiment ne pas être entendus, reconnus ou défendus. #PrivésDeDéserts
  • Quand les médecins blogueurs commencent à connecter leur cerveaux pour faire avancer la médecine générale, ça fait des étincelles !!!! merci de mettre votre notoriété au service de l’amélioration de nos conditions de travail, mais aussi au service de la population générale ! Une générosité qui vous honore tous encore une fois !!!
  • Que cela porte loin mes amis, TRÈS loin !
  • Que de bonnes idées !
  • Quel travail, pensé de a à z, bravo. Une proposition adaptée à la réalité et porteuse d’espoir, qu’on arrête de tirer toujours vers le bas la santé en France avec des propositions négatives voire punitives.
  • Redoublant de D4, je me tâte pour la médecine gé… Ce qui est sûr, c’est que si ce que vous proposez est mis en place, ça fera sérieusement pencher la balance !
  • Réflexion collective intelligente et pertinente. Belle démonstration de la force de propositions des praticiens de terrain. Espérons que vous serez entendus.
  • sage-femme, je vous soutiens
  • Si seulement nos dirigeants pouvaient vous écouter…
  • Si votre logique pouvait être contagieuse..!
  • Simple individu lambda, je signe moi aussi ces propositions, car la médecine nous concerne tous.
  • Sortir au plus vite de la réforme stupide de Robert Debré,
  • – arrêter le numerus clausus qui va entraîner une « coloured medicine » comme en Angleterre, nombre de médecins anglais s’étant installées aux USA,
  • – arrêter la concentration des techniques en CHU pour les favoriser en ville,
  • – changer le comportement des Médecins Sourcilleux Surveillants de la SS, dont la vocation est de faire ch… les médecins de ville au lieu d’améliorer la qualité des soins.
  • – Surtout FAIRE CONFIANCE aux médecins libéraux !
  • S’ils avaient voulu faire du fric, ils feraient de la politique….
  • Soutien ++ Mais vite avant qu’il ne soit trop tard pour recevoir de l’aide de ma génération
  • Un médecin « sénior »
  • soutien 100%
  • soutien sans réserve/catégorie patient.
  • Super !
  • Super idée ! Il faut juste que la mayonnaise prenne. Un bemol : MUST gérée par des AGI, cadre sup de santé formé ou visiteur médical à former… Il faut que ce soit un vrai gestionnaire reconnu pour ses qualités professionnelles et humaines, pour ses capacités à discuter autour de la table avec les tutelles et pour ses convictions en la médecine générale. Nouveau métier à créer et valoriser pouvant etre occupé par un cadre sup. déjà formé et opérationnel. 😉
  • Super Initiative !
  • Super initiative en espérant que cela fasse bouger les choses. Soutien 100% ! Un médecin généraliste bientôt en must !
  • Superbe idée, bien exposée 🙂 Comment envisagez vous la formation continue des médecins, dans ces Must ? Comment souscrire à l’obligation de recherche et de publication si on est universitaire ? Comment organiser le temps de ces praticiens Must entre les activités de soins/enseignement aux internes/recherche-publication ? Serions nous financés par une institution pour nous rendre au congrès annuel de la Wonca ? Moi aussi j’aimerais que mon service me paie mon billet 😉
  • Sur le principe je ne peux qu’adhérer à ce texte mais…Je suis déçu du manque de sérieux (et je mesure mes mots) dans l’évaluation économique et financière de ce système. C’est d’autant plus dommage que les pistes envisagées sont crédibles mais trop d’approximations tuent le projet. Merci pour cette initiative qui amène le débat interne à la profession sur la place publique. Merci.
  • Texte court et totalement descriptif de ce que devient dès aujourd’hui la médecine générale en dépit de l’incurie gouvernementale et de l’extravagante myopie syndicale médicale. Sans que cela puisse légalement exister, très nombreux sont les cabinets médicaux qui fonctionnent de cette façon sous l’impulsion des Départements de Médecine Générale de nos facultés et de la pression des jeunes MG qui ne comprennent pas comment la génération actuelle des médecins a pu laisser se dégrader ainsi notre magnifique métier. La création des chèques-emploi pour financer les AGI est une urgence qui permettrait de débloquer en quelques semaines notre système de soins de premier recours.
  • Tout à fait convaincu…. hélas ! faut être seul dans son coin perdu et tirer sa galère pour comprendre les problèmes.
  • tout à fait d’accord. soyons des centaines, des milliers peu-être, il n’est pas interdit de rêver, à signer ce texte, et ça fera certainement avancer ces propositions.
  • tout a fait d »accord avec vous
  • Tout est dit ! Soutenons nos MG ! Allé avançons
  • tout est dit …voir même a déjà été dit …1076, au suivant …
  • Tout me semble cohérent, et faisable. J’aime cette idée d’attirer les jeunes plutôt que de les contraindre, bref, je soutiens !
  • Tout simplement BRAVO ! Espérons qu’il y aura un écho.
  • tout simplement évident
  • Toute fraîche externe, ça donne terriblement envie. Merci !
  • Toute jeune médecin généraliste je vous remercie de faire enfin bouger les lignes, pleine d’espoir pour notre avenir !
  • Toutes les solutions aux problèmes des déserts médicaux sont bonnes à être poser sur la table ! Je ne suis pas expert du sujet, mais il serait bon que ces propositions soient discutées, si elles peuvent résoudre une partie du problème !
  • Très beau texte qui reflète bien la pensée de nombre d’entre nous et de nos jeunes confrères.
  • Très belle initiative !!!! Il faut se battre pour des idées et surtout pour su’rlled puissent aboutir ! Courage !!!!
  • Très belle réflexion ! Par expérience personnelle je pense qu’il manque une réflexion importante sur le Des et le doctorat. Il existe un pool de médecins inutilisables à cause d’exigences universitaires parfois aberrantes ! (@maluapy)
  • très bien pensé, on y croit !
  • très bien toutes ces propositions la semaine dernière nous avons reçu une étudiante de 6° année (pendant ses conges) pour lui faire découvrir la médecine générale car elle n’avait pas pu faire de stage d’externe pdt son cursus I l faut donc changer des choses !
  • Très bon travail de réflexion en profondeur. Espérons que le message sera entendu et écouté !
  • très bonne boîte à idées !
  • Très bonne initiative, vivant dans un petit village, plus de medecin, de dentiste. AUCUN PRATICIEN VEUT PRENDRE DE NOUVEAUX CLIENTS !!!!!
  • Très bonne initiative. Ca change de propositions zéro de nos syndicats paraplégiques J’ai peur que nos administrations et ministères ne soit pas dotés des capacités de répondre vu que ca sort des sentiers battus.
  • trés bonne proposition, merci pour la MG
  • très bonne réflexion à méditer !
  • Très bonnes idées à reprendre… Bravo au collectif Médecine 2.0
  • Très bonnes idées, espérons que cela soit entendu et appliqué justement.
  • très bonnes propositions !
  • Très bonnes propositions, bravo.
  • Très bonnes réflexions.Absolument indispensable de réorganiser les études médicales
  • très constructif ++++
  • très intelligent
  • une réserve cependant : je suis heureux d’avoir appris la médecine à l’hôpital
  • Très intéressant ! Bravo pour l’initiative ! Je soutiens ces propositions
  • Très interessant, MERCI pour ce propos constructif qui propose à tous les acteurs de se sortir par le haut et dont l’esprit d’innovation redonne un peu d’oxygène.
  • L’idée de mettre en contact durant leur formation les étudiants, et les généralistes pourrait contribuer à mettre fin à la scission entre les secteurs en développant une culture commune au sein des maisons médicales, que ce soit sur le plan de la pratique, de l’enseignement-pédagogie et de la recherche.
  • Mais aussi désengorger les visites de mandarins entourés de leur cours de carabins au lit des patients chosifiés (c’est encore comme cela ?)
  • Et peut-être aussi (un peu) les urgences ?
  • Bravo aussi pour l’idée de reclassement des visiteurs médicaux vers des postes plus utiles…
  • Mais…
  • Le lobby pharmaceutique laissera-t-il faire ?
  • Les politiques seront-ils assez courageux ?
  • Le ministère entendra-t-il cette voix indiquant une voie originale …
  • Je soutiens. Merci.
  • tres pertinent. il faut aussi revaloriser le secteur 1 CSà 30 ou 35 euros minimum visite pour personnes agées 50eurosminimum le docteur Dupagne exerce en secteur 2. il me semble…
  • Un beau projet en devenir pour une nouvelle génération de MG. Bon courage
  • Un beau travail !
  • Un bel exemple d’intelligence collective et oui a 100% pour que tous aient un acces a une MG de qualite !
  • Un énorme enthousiasme en lisant vos propositions. Et comme une envie de mobilité !
  • Un grand bravo ! Il y a longtemps que le système de santé attendait des propositions aussi innovantes et originales. J’espère vraiment qu’elles aboutiront. Médecin en Santé publique.
  • un grand BRAVO !!!!
  • Un grand bravo à vous tous pour cette réflexion et ces propositions !!!
  • Un grand bravo pour ces idées novatrices et j’espère pleines d’avenir. J’adhère à 200%
  • un grand soutien convaincu
  • Un immense bravo ! Je suis touchée. Texte clair, concis, brillant avec des propositions simples mais intéressantes. Ouf, de l’air dans la politique de santé !
  • Un nouveau monde (médical) qui émerge sans doute enfin ! Bravo et merci !
  • Un pavé jeté dans la mare des hautes institution françaises invariablement en retard d’un demi-diècle =)
  • un peu vieux pour voir changer les choses, mais j’espère que ce sera utile aux plus jeunes qui démarrent dans ce métier.
  • Un projet concret et réaliste !
  • Un projet qui met tout le monde d’accord et qui représente mieux la médecine générale dans le cursus médical !
  • Un texte clair, des propositions intelligentes. Bravo et bon courage
  • Une alternative construite et intéressante 😉
  • Une base de proposition souvent évoquée dans les « projets de santé » de nos chers ARS, mais aussi des innovations neuves. Bonne chance.
  • Une force de proposition à diffuser aux politiques et à la société civile ! Bravo
  • Une IMG qui veut travailler à la campagne, mais pas sous la contrainte, pas séparée d’un mari Ingé, et pas mettre ses enfants à l’internat dès le collège !
  • Une proposition porteuse d’espoirs pour la médecine générale, à divulguer intensément pour que cela se concrétise !
  • Une véritable proposition. Si en plus les économies des médicaments de la maladie d’alzheimer peuvent être utile…
  • Vive la Médecine Générale libre !
  • Vive le pouvoir du rassemblement et du web ! Bravo aux médecins-blogueurs : je vous lis tous, c’est passionnant et très intéressant !
  • Voilà des propositions constructives et intelligentes. J’espère qu’elles seront suffisantes pour s’opposer aux lobbies universitaires et industriels (pharma) en place.
  • Voila enfinune bonne idee pour faire de la vraie medecine en France ! Je valide !!
  • voila tout l’intérêt du réseu des médecins blogueurs (outre les délicieux billets…) continuez !!
  • Voilà, preuve qu’avec de la volonté, on trouve de bonnes solutions. Merci à vous tous. J’espère qu’avant mon internat, certaines de ces mesures seront deja mises en place !
  • Votre initiative me plaît. Je vous souhaite plein de courage
  • Votre initiative me plaît. Je vous souhaite plein de courage et de réussite pour permettre une médecine de proximité ouverte à tous et efficace tant pour les patients que pour les médecins. L’idée sur le possible reclassement des VM est intéressante !!! Merci pour votre initiative.
  • Vraiment intéressant ! Enfin du concret dans les propositions pour une meilleure medecine de demain, continuez comme ça, on a besoin de gens comme vous pour que vive la MG !
  • Y-aurait-il un avenir moins sombre pour la médecine générale ?? Voilà une très bonne nouvelle ! Un article très bien construit.
  • y’a plus qu’à !
  • yeeee et donc on ne serait plus obligé de sortir la voiture en pleine tempête de neige et faire au moins 50 bornes pour une consult’ ? + 1
  • Yes !
  • yes ! ( we can )
  • Yes we can…. mais je ne suis pas sur d’avoir tout compris. Dans tous les cas, cette démarche a le mérite de partir du terrain et je reste persuadé que -quoiqu’en dise « Terra Nova » le MG est et restera médicalement et financièrement indispensable
 

ElliotReid_MD ‘s speaking

J’ai proposé plusieurs fois à ceux qui le souhaiteraient d’utiliser cet espace pour dire ce qu’ils avaient envie de dire, notamment ceux qui veulent témoigner à l’occasion de #PrivésDeMG.

@ElliottReid_MD , celle qui m’a fait l’honneur de me demander d’être sa directrice de thèse, me fait aussi l’honneur de m’emprunter mon blog!

<3

 Les étudiants en médecine #PrivésDe(FormationEn)MG

Vous le savez si vous arrivez sur ce blog, en ce moment, Internet bruisse de tweets, de billets de blogs, de commentaires Facebook, et même d’un super tumblr (http://privesdemg.tumblr.com/à)  tous liés à un même hashtag : #PrivésDeMG.

J’avais envie d’y participer, mais du haut de mon inexpérience totale dans l’écriture, je ne voyais pas ce que ce je pouvais apporter de nouveau, vu la quantité de trucs géniaux qui ont déjà été dits (allez voir ici, en bas http://www.docteurmilie.fr/wordpress/?p=1223 )

Et puis j’ai pensé à ma garde jeudi dernier, ou j’ai fait une insomnie. C’est pas si fréquent, les insomnies, en garde. On sait qu’on peut  être réveillé à n’importe quel moment, donc habituellement c’est plus la course vers le lit sur lequel on s’allonge à moitié habillé après une petite prière au Dieu du bip-qui-ne-sonne-pas…

Bref, cette nuit la j’ai cogité pendant 2h, sur l’image que je donnais à « mes » externes, et surtout l’image qu’ils avaient de la médecine générale.

 

 

*Flashback* 3 heures plus tôt aux urgences pédiatriques, un enfant de 4ans à qui nous venions de découvrir un peu fortuitement une pneumopathie… Amené pour ses parents pour crise d’asthme, un aérosol de ventoline plus tard, un petit doute à l’auscultation « ça passe pas complètement pareil des deux côtés, non ? », et bim la radio nous confirme l’existence d’une infection pulmonaire. Comme à part ça le chtiot respire bien, sature bien et mange bien, me voilà partie pour expliquer aux parents le traitement, les choses à surveiller à la maison, la consultation dans 3 jours chez leur médecin traitant pour contrôler l’auscultation avec la petite lettre explicative que je viens d’écrire à lui donner, et ce qui doit les faire reconsulter avant si problème.

Un fois sorties de la pièce, mon externe me regarde un peu comme si j’étais une poule qui couvait un kiwi… « Mais euh, les pneumopathies faut pas les garder hospitalisées ? Et si l’antibiotique marche pas, et puis on a même pas fait de bilan sanguin… »

 

Hum, mon externe n’a jamais fait de stage en ville #Diag.

Me voila, à minuit, à lui expliquer que dans ce genre de cas, je m’imagine en cabinet : Est-ce que je l’envoie aux urgences cet enfant ? Ou est-ce que les points rassurants de mon examen clinique et le fait que les parents comprennent bien les points à surveiller à la maison et ne sont pas spécialement demandeur d’une hospitalisation ne me donnent pas envie de tenter le traitement ambulatoire ?

Nous avons discuté de la différence de prise en charge ville/hôpital pendant 20min, c’était vraiment intéressant. Puis je l’ai laissé rentrer chez elle, parce qu’être payée 20€ la garde,  à mon sens c’est déjà à peine acceptable pour 6h de boulot, alors les externes qui n’habitent pas loin de l’hôpital, je laisse partir plutôt que de rester toute la nuit pour pas grand-chose…

 

 

Alors voila je ne serai jamais l’interne qui saura répondre à vos questions du genre « on fait quoi comme bilan pré-thérapeutique pour les anti-tuberculeux ? » (je ne me souviens que de la consultation ophtalmo, mais juste parce que « dyschromatopsie » c’est un mot rigolo) ou encore «  c’est quoi déjà les critères de la pancréatite aiguë ? » (y’a Ranson pour la biologie, Balthazar pour le scanner, et pour les détails Google est ton ami) J’ai bien bachoté pour l’ECN, mais 3 mois après j’avais désappris avec application la majorité de ce que j’avais mis des mois à faire rentrer de force…

 

Par contre, j’aspire très fort à être l’interne qui vous fera découvrir que, quand on a le temps, s’assoir en face du patient et le laisser parler, ça peut permettre de mettre à jour un motif caché de consultation, voire même que le diagnostic sorte presque tout seul.

Ou cette interne qui vous martèlera qu’un patient, ce n’est pas qu’une somme d’organes dont il faut assurer l’homéostasie (c’est le mot classe des médecins pour dire équilibre) mais c’est aussi un passé, un contexte social et familial, des croyances, des moyens financiers aussi. Et que tout ça, ça va influencer l’évolution de la maladie, l’observance du traitement…

 

Ou encore peut-être, cette interne qui regardera du coin de l’œil vos réactions pendant que la gentille-VM-du-médicament-qui-lave-plus-blanc vous fait son laïus et vous offre des stylos –oui, je serai la parce que je ne sais pas envoyer balader les gens, même les VM quand je suis débordée, j’y travaille- ; cette interne donc, qui après vous emmènera chercher sur internet l’étude que la dame vantait tant ( tiens, un essai en non infériorité contre placebo…surprise !) et qui vous prêtera son Prescrire pour approfondir le sujet (probablement celui de février, les suivants attendant encore sagement dans leur emballage.. ahem)

(Et puis après, on ira ensemble gratter aux ciseaux le nom du médoc sur le stylo, parce que bon, on ne va pas faire du gaspillage.. (merci @docgamelle pour le truc) mais chuuut faut pas le dire)

 

 

En gros, j’aimerais vraiment être une de ces internes qui vous montrera que la médecine générale c’est un choix (et pas par défaut), qu’on y est heureux, qu’il y a des dizaines d’exercices possibles derrière, que c’est un métier vraiment riche de rencontres avec les patients…. [Qui a dit Bisounours ??]

 

Alors bien sûr, montrer tout ça pendant un stage hospitalier c’est pas très pratique.

Mais on doit bien faire avec, puisque dans ma fac en 2013, toujours moins de la moitié  d’une promotion d’externe ira faire un stage, 1 sur les 12 que compte l’externat, en cabinet de médecine générale en ville. Pour rappel, ce stage est obligatoire depuis 1997, c’est la loi qui le dit…. Il y a quand même un mieux cela dit, puisque sur ma promotion d’externe 2009-2011, on plafonnait à 10% au maximum ; et il y a carrément eu une année ou il n’y avait aucun stage de MG….

Le reste de la formation en 2e cycle : l’option Médecine Générale en D2 (soit la 4e année) récemment créé, qui comptait cette année 79 étudiants sur 480…. Mais comme toute option, n’y vont en priorité que ceux qui sont déjà un poil intéressés par le sujet.

Ah oui, j’oubliais ! Il y a aussi la fameux « séminaire de Médecine Générale » . Alors celui la il est obligatoire… Mais dure 6h, un samedi, peu avant les examens… Honnêtement, à l’époque, pourtant intéressés par la MG, j’y étais allée avec des pieds de plomb. Une grasse mat… .euh une journée de révisions en moins, qu’on aurait pu passer à réviser les examens des VRAIES matières, celles dont 4h ne suffisent pas à faire le tour ! (oui, à ce moment là je croyais vraiment que 4h suffisaient à faire le tour de la MG, après tout si la fac ne lui consacre que ces 4h, c’est que ca suffit, non ? ….)

 

 

Oui, j’aime avoir des externes en stage. On s’apporte les uns aux autres, je leur parle d’une spécialité qui reste encore un peu tabou dans leur faculté, j’essaie de les convaincre qu’être  #PrivésDeMG n’est pas une fatalité.

 

Et j’en profite maintenant, parce que même si je sais qu’une fois installée j’irai dès que possible m’inscrire pour pouvoir recevoir des externes dans mon cabinet….. Je sais aussi que m’installer c’est pas pour tout de suite, parce que mon rêve c’est de bosser en MUST (mé cay koi une MUST ? > C’est la : http://www.docteurmilie.fr/wordpress/?m=201209) mais qu’aujourd’hui le ministère de la santé me propose de signer un contrat qui ne fait que prouver qu’ils n’ont pas compris le fond du problème (voir ce super billet de @docmamz http://docmaman.canalblog.com/archives/2013/09/16/28012897.html )

Donc la, aujourd’hui tout de suite, j’ai envie de devenir médecin de famille, mais pas vraiment de m’installer, pas dans l’état actuel des choses…. Mais ceci est une autre histoire J

 

 

ElliotReid_MD

 

PS : J’ai beaucoup blablaté et je ne suis pas vraiment sûre que j’ai été vraiment claire, mais y’a @antoine_dub, un néo interne de gastro, qui résume tout ça bien mieux que moi, en 4×140 caractères!

 

Mettons nous en situation, je viens du sud, j’entends parler du nord comme étant froid-moche-naz. Je n’y suis jamais allé.

Pourquoi aurai-je un jour l’idée saugrenue d’aller m’installer dans le Nord ? J’risque un peu de passer pour un con là non?

Et bin la médecine général c’est les chtis, sauf que tout les étudiants vivent en PACA,

.. Et qu’ils savent pas que la bière et meilleure en haut, que les gens sont sympas. Bref QUE LE BONHEUR EXISTE AU NORD…. #PrivesDeMG

Et ben tu sais quoi Antoine ? Y’en a même qui ont choisi médecine générale ET dans le Nôôôrd, et qui kiffent ça !! Et qui font de leur mieux pour que les patients ne soient pas #PrivésDeMG J

 

Tu es vraiment suuuuuure?

Voici un texte que m’a envoyé une future médecin…Je la remercie de tout coeur de son témoignage…

Beaucoup de nous ont vécu ça, mais non les choses ne changent pas…

Cela se passe aujourd’hui, et si l’on ne fait rien, demain, nous serons tous #PrivésDeMG

 

« Septembre 2013, veille des choix déterminant ma future spécialité et ville. J’aimerai faire de la médecine générale. Depuis la quatrième année, je le sais, et mon stage en médecine générale en cinquième année m’a conforté dans ce choix.  C’est ce que je voulais, j’en étais sûre, certaine, je ne me voyais rien faire d’autre, je ne voulais rien faire d’autre.

Et pourtant, ils m’ont fait douter. Oh, pas longtemps, mais quand même, ils m’ont fait douter.

Tous :

Les potes « allez, dis nous maintenant que t’as finis si bien classé, que t’as pas bossé pour faire que de la médecine générale, tu vas prendre une spé ! »

Les médecins hospitaliers « De la médecine générale ? T’es sûre ? Mais non, ca serait du gâchis, prends une vraie spé ! »

Les cas cliniques « Mr X a été pris en charge par son médecin traitant (…) et Mr X n’a pas survécu. »

Et même la famille « Mais t’es vraiment suuuure de vouloir faire ça, parce que la, avec  ton classement, tu pourrais vraiment faire touuuut ce que tu veux ! »

Ce que je veux faire, c’est de la médecine générale. Mais j’ai douté, un peu… Heureusement pas trop,  parce qu’il est, je pense, bien facile de se laisser influencer.

Dès le début de la préparation de l’ECN, nous avons des cas cliniques, où, si l’énoncé met en jeu le médecin traitant du patient, forcément, celui-ci n’a pas fait le bon diagnostic, ou la bonne prise en charge. Même pas besoin de réfléchir, c’est le médecin traitant, il a tort. On nous bourre la tête de mots clés, pour finir bien classé à cet ECN… Sinon ? La punition ultime : on sera obligé de faire de la médecine générale (dans la creuse, bien sur).  Certains bossent alors d’arrache pied, apprenant encore et encore ces mots clés, pour un classement, qui leur permettrait de prendre « une vraie spé » et surtout pas de la médecine générale (Quelle horreur !).

Heureusement, dans ces moments là de doutes, j’avais mon réconfort : ton blog, Dr Milie. Je venais et re-lisait qu’il était possible de faire de la médecine générale comme je l’entends, de la médecine de qualité, d’être au centre de la prise en charge du patient, mais aussi d’être épanouie dans son métier et de l’aimer. Merci pour tout ça.

Un jour, j’ai répondu « je sais pas trop, j’hésite encore » quand on m’a demandé ce que je voulais faire, parce que je savais que OhleGrandProfesseur n’aimait pas trop ça, ces externes qui voulaient faire de la médecine générale, franchement, ils manquaient vraiment d’ambition !

Alors j’espère. J’espère qu’un jour la médecine générale ne sera plus dévalorisée dès le début de nos études, et que  ceux qui veulent faire de la médecine générale pourront le dire sans avoir peur de passer pour un incapable sans motivation ni ambition.

Bien sur tout le monde n’est pas aussi critique envers la médecine générale, je ne fais pas de généralité, je pense que la vision des gens sur les généralistes s’est amélioré et va en s’améliorant, et que cette année plus de personne ont choisi la médecine générale par choix que l’année dernière et qu’encore plus la choisirons l’année prochaine.

Mais j’aurais aimé, quand mon classement en poche j’ai dit que je ferai bel et bien de la médecine générale, qu’on me félicite, comme on félicite quelqu’un qui dit qu’il va faire de la cardio ou de la néphro, pas qu’on me demande si « j’étais vraiment sure parce que bon quand même je peux faire autre chose ». Ton blog, et pas mal d’autres, votre volonté de vouloir faire avancer les choses, toutes vos bonnes idées, m’ont aidé à leur dire, que oui j’étais sure, sure, certaine, je serais interne de médecine générale en novembre. »

 

L'avenir de la MG, un thème d'actualité, c'est aussi sur tous ces blogs, à toutes ces bonnes adresses:

Le médecin généraliste cet incapable

Brèves de patients:

« Et les enfants vous faites? »

« Vous allez vous spécialiser après? »

« Je voudrais une lettre pour le dermato,car j’ai des boutons.. »

« J’ai mon traitement à renouveler mais j’irai voir mon spécialiste…ah vous avez le droit? »

« Je viens voir le médecin de garde parce que mon pédiatre est absent et les généralistes vous savez… »

« Le pédiâtre ne peut pas le prendre en urgence alors je viens vous voir… »

« J’ai vu le chirurgien hier, il m’a dit de venir vous voir pour mon arrêt de travail: il a dit d’écrire « Suites opératoires »  »

« L’ambulancier il a dit que vous vous êtes trompé, il faut écrire ambulance pas VSL »

« Je viens pour un arrêt suite à mon IVG ce matin, le médecin m’a dit de voir avec mon médecin traitant »

Enceinte de 6 mois, sortie d’hospitalisation pour infection rénale: « Le gynéco m’a dit  « votre travail c’est pas l’armée », j’ai insisté, il a pas voulu m’arrêter, il m’a dit de voir avec mon médecin traitant… »

« Ah bon, vous faites les enfants!! »

Voilà voilà, les choses avancent peu…

La vision du médecin généraliste par les patients est parfois déprimante,

Jsuis parfois irritée par le foutage de gueule de certains spécialistes qui nous délèguent les tâches subalternes comme les arrêts de travail…

Pour faire les certifalacons, là le généraliste devient omnipotent mais pour le reste, parfois, il reste quand même dans l’esprit collectif un « sous-médecin »

Ce qui me fait le plus de peine, c’est la vision de la médecine générale dans le monde médical…

J’expliquais ici :un peu différente ce que je pensais être les raisons du manque de considération des médecins généralistes.

J’avais écrit (« Je lui dirais ») et je l’ai dit d’ailleurs…

Le changement de mentalité, la revalorisation de la médecine générale au cours des études de médecine, le développement de la filière universitaire de médecine générale, tout ça n’avance que trop lentement…

A quoi se heurte le dynamisme des médecins généralistes et du CNGE? Je ne sais pas

Quelques dizaines de chefs de cliniques, de Professeurs de médecine générale…

L’enseignement du troisième cycle en médecine générale est de plus en plus de qualité je trouve..mais en amont ?

Difficile de sortir de l’hospitalo-centrisme…

Mon externe, D2-4ème année de médecine, m’a confirmé que la médecine générale restait absente de la fac, des cours..Aucun de ses camarades de promo, actuellement n’envisage la médecine générale.

Le stage de 2ème cycle est une grande avancée certes, mais il ne concerne pas tous les étudiants et ne dure que 3 mois…

L’enseignement des pathologies reste très ancré vers l’hôpital..

Cette année j’étais contente de voir qu’aux ECN, quelques cas cliniques se passaient au cabinet du généraliste (même si le bilan très complet du médecin face à un patient fatigué ne m’a pas semblé très réaliste..)

J’avais en mémoire des cas cliniques du genre « Le patient arrive très très mal à l’hôpital où heureusement on va le sauver, il a vu le médecin généraliste il y a 3 jours qui a fait un truc très très nul et dangereux … »

« Genre, le patient a des boutons partout, il a vu son généraliste pour un simple rhume viral il y a 3 jours qui lui a donné un antibiotique inutile et improbable et a failli le tuer car il est allergique…et du coup il va à l’hôpital parce que c’est trop grave pour un simple généraliste »

Heureusement, ça c’était avant …

Maintenant les mentalités avancent,

Pour preuve les annales de dermato de ma fac..

juin 2012

Ttt toux - p1

juin 2011

Juin 2011 - p1

Ouf les choses avancent, je suis rassurée…

Connaissez-vous le carré de White?

carré de white

Jdis ça jdis rien…

PS: Et au fait oui « je fais les enfants »

Ce que j’écris sur mon ordonnance

J’ai 23 ans, je suis interne, je rédige ma première ordonnance à moi toute seule! Qu’est ce que j’écris?

C’est mon premier stage, je suis en médecine interne/diabétologie. Je connais toute la médecine parfaitement sur le bout des doigts, ça va être trop fastoche ce truc de docteur!

Alors, le patient diabétique est sortant, il faut que je fasse son ordonnance de sortie.

Fastoche: j’écris:

Mr X ,  la date, de ma plus belle écriture, limite avec des ptits coeurs sur les i

Règles hygiénodiététiques bien menées

Activité physique 30 min deux fois par semaine minimum

Antidiabétiques oraux, metformine et sulfamides pour objectif glycémie à jeun <1.2

Statines (car LDL>1g)

IEC ( à visée néphroprotectrice car microalbuminurie positive)

Et ma plus belle signature (j’ai passé des heures à essayer de trouver une belle signature de docteur et j’ai pas trouvé, jfais un gribouillage)

Voilà, elle est trop belle ma première ordonnance, comme je l’ai apprise!!

Car, c’est à peu près ce que j’ai appris pendant mes 6 ans d’études!

Mais ça ne va pas, car si on m’a formaté pour apprendre des mots clés, et bien en fait on ne m’a pas appris à rédiger des ordonnances.

Bien sûr, j’ai eu des cours de pharmacologie, des tonnes même, les mécanismes des médicaments, comment ils agissent sur les cytochromes P450 et plein d’autres trucs hyper calés, j’en ai bouffé même de la pharmacologie, je sais plein de choses, que la metformine il faut l’arrêter 48h avant un scanner (à l’époque) sinon ça pouvait donner une acidose lactique, les IEC, j’ai encore en tête le schéma de leurs actions sur les artères rénales, je sais que ça fait tousser des fois et que les statines donnent des rhabdomyolyses, je peux plus voir en peinture les tableaux d’objectifs du LDL en fonction du risque cardiovasculaire, je connais même pas mal de médicaments en DCI (dénomination commune internationale), seulement voilà, ce n’est pas ce qu’on attend de moi…on attend de moi que sur l’ordonnance, je mette des noms de médicaments, des noms commerciaux en l’occurence …

Le problème, c’est que ça, on ne m’a pas appris…je connais les classes de médicaments, par exemple « statines » ou « IEC » mais à l’intérieur de chaque classe, il y en a plusieurs, prenons par exemple les statines dont on parle tout plein en ce moment : il y en a tout plein: simvastatine, pravastatine, fluvastatine, atorvastatine, rosuvastatine. Cela, c’est la DCI. A l’hôpital, parfois il y a des médecins qui prescrivent en DCI mais la plupart du temps, les médecins prescrivent en noms commerciaux…que je ne connais pas…et pour chaque DCI il y a plusieurs noms commerciaux par exemple pour la fluvastatine: Fractal et Lescol , et puis plusieurs dosages aussi …

Bon ben alors me voilà bien…en fait je ne sais rien, j’ai tout à apprendre.

Mais ouf , en fait pour mon ordonnance de sortie, j’ai simplement à recopier le traitement qui est dans le dossier du patient, celui qu’on lui donnait tous les jours..

Ouf, de ma plus belle écriture, j’écris donc:

Glucophage 1000: 1 cp 3 fois par jour

Daonil 5: 1 cp 3 fois par jour

Actos 15: 1/j

Cozaar 50: 1/j

Crestor 10mg: 1/j

Bon ,faut bien que je retienne ça! Puisque je ne connais pas les noms des médicaments, ça ne va pas être si facile que ça finalement l’internat, en plus de gérer mes patients,d’essayer de pas les tuer, de faire leurs observ, de prescrire les examens complémentaires,d’apprendre les protocoles du service, de faire les gardes aux urgences et tout plein de trucs encore, faut que j’apprenne les noms des médicaments.

Je vais retenir un ou deux noms par classes, un ou deux dosages et à force, ça va bien rentrer…allez je repète 3 fois: glucophage, daonil, actos,  cozaar, crestor…ah oui crestor c’est facile à retenir, on a eu un ptit dej pour le premier jour de stage sponsorisé par le labo, j’écris donc sur le bloc note crestor….

Oui, je sais que le cozaar n’est pas un IEC , c’est un sartan, mais je ne sais plus pourquoi, ma chef prescrivait plutôt du cozaar…Elle m’avait donné la raison, je l’ai oublié, par contre je me rend compte là tout de suite que j’utilise toujours le cozaar…

Mes premières gardes aux urgences, ma première rhinopharyngite!! Oh mon dieu, qu’est que l’on peut bien donner pour une rhino, s’il vous plait, s’il vous plait que quelqu’un me donne le nom d’un sirop pour la toux. Je suis tellement contente que mon chef me donne des noms de sirop ou autres pschit dans le nez que je les note sur mon bloc motilyo ( oui Mme Motilyo me l’a donné quand elle est passée, c’est quand-même super le motilyo, c’est pratique pour ceux qui avalent pas les comprimés, ça fond dans la bouche!!) pour pas oublier la prochaine fois!

Ca y est, je suis en stage chez un médecin généraliste, chez trois même, la rhino je maitrise, j’ai pris exemple sur  l’un deux et mes habitudes sont faites maintenant, c’est doliprane, rhinofluimucil et hélicidine.

J’apprends presque tout lors de ce stage, en particulier  avec mon médecin ce héros. Je calque mes prescriptions sur les siennes.

Sur mes trois maitres de stage, une seule recoit des labos, ça change un peu, ça détend mais je sens bien que jsuis trop influençable et qu’avec mon esprit critique peu développé, jsuis une cible facile. Je me souviens que depuis que le labo est passé, je prescris du xyzall, mais je ne sais plus pourquoi…

Selon le maitre de stage, je prescris différemment, pour coller à leurs habitudes. Par exemple, pour les AINS: l’un prescrit du bi-profénid (je trouve ça plutôt bien, le labo aux urgences m’avait expliqué que il y avait une forme rapide couplée à une forme LP), l’autre prescris souvent du nexen, quand elle veut un AINS pas trop fort…Par mimétisme, j’ai prescris des années du nexen et je prescris encore souvent du bi-profénid.

Dernier stage, dans quelques jours, j’ai fini l’internat, la boucle est bouclée, je finis par un stage de diabéto..Je suis enceinte de 7 mois et demi et je m’amuse à me faire offrir des cadeaux , des tasses et des stylos par le laboratoire Lilly. Oui, ma fille va s’appeler Lilly et c’est marrant, je ne sais pas pourquoi je veux l’écrire L I L L Y, quand on y réflechit, c’est pas logique de mettre deux L mais ça me semble naturel de l’écrire comme ça, peut être l’habitude de le voir écrit ainsi….

Je mange pour deux, je dévore les ptits fours du staff du midi avec un grand plaisir…un labo est venu nous parler de nouvelles molécules hyper prometteuses dans le diabète de type 2, par un nouveau mécanisme, une histoire de dégradation du GLP1, je ne sais plus du tout mais qui semble enthousiasmer tout le monde.

J’ai 27 ans, je suis remplaçante. Chaque jour, je suis face à des situations nouvelles, j’apprends des nouvelles choses et pour le reste, je compte sur mes acquis.J’ai des automatismes, pour telle pathologie, je prescris tel médicament et je ne change pas beaucoup. Je « copie » un peu mes remplacés quand même, c’est logique.

Par exemple, pour les statines, je prends l’habitude de prescrire simvastatine et en DCI parce que mes remplacés font comme ça (et même si les cardios ne jurent que par le tahor 80 en prévention secondaire)

Après quelques remplacements divers et variés, je fais maintenant des remplacements réguliers. Mes remplacés ne recoivent pas les labos, moi non plus, du coup,ça fait un bail que je ne les vois plus non plus.

Souvent, O. Et B. me font des remarques constructives, du genre.. « tu sais les PSA, nous on ne les prescrit pas parce que … »….et sur les médicaments pareil « tu prescris beaucoup d’ibuprofène quand-même… »

J’ai 29 ans, je m’installe. Du coup, je décide de m’abonner à Prescrire,il est temps quand- même…

Un jour, je tombe sur un article sur le nexen. Oh mince, c’est vraiment pas bien le nexen …c’est même affreusement pas bien …

Mais bon, quand-même « ce sont un peu des ayatollahs Prescrire, si on les écoutait, on prescrirait plus rien et même pas de rhinofluimucil » (en fait, je me cite moi-même dans mon blog ici il y a plus d’un an), c’est comme le diantalvic qu’ils viennent de retirer, ça m’énerve!

C’est l’hiver, j’en ai marre d’écrire tout le temps la même chose! Je prépare des ordonnances type!

Rhino: doliprane/ibuprofene/rhinofluimucil/helicidine

gastro:motilium/smecta/loperamide/spasfon/doliprane

lumbago:bi-profenid/doliprane ou ixprim/+/-omeprazole/tetrazepam/voltarene emulgel

varicelle:doliprane/primalan/biseptine/septivon

Et puis, je découvre twitter,les médecins blogueurs, atoute… je subis une nouvelle influence!

et mince alors, on peut même plus prescrire un sirop pour la toux sans culpabiliser….

et le rhinofluimucil est déremboursé…et l’histoire des pilules (tiens ça me rappelle quand le labo était venu en gynéco annoncer la bonne nouvelle « varnoline continue la première pilule de 3è génération-c’est à dire moins dosée donc moins d’effets secondaires-remboursée)

je lis de plus en plus Prescrire, je viens même de m’inscrire au test de lecture pour être lecteur émérite moi aussi, y’a pas de raison….

Mes dernières barrières viennent de tomber, bon OK d’accord, il s’avère que finalement ils ont plûtot raison Prescrire! Et chaque nouveau « scandale » sanitaire leur donne raison.

Je suis passée de « Je ne me pose même pas de questions » à « Je sais qu’il faudrait que je prescrive des génériques ou je sais ce que dis Prescrire mais bon voilà quoi,ils exagèrent dès fois » à « Je sais ce qu’il faut faire, je n’y arrive pas encore mais je lutte pour essayer d’y arriver »

Pff…c’est chiant!!

C’était plus facile avant …

Je n’utilise presque plus mes ordonnances toutes faites. Le glucophage est devenu metformine depuis longtemps, le crestor n’a pas survécu longtemps, l’actos ahahah est retiré du marché, le cozaar et bien il arrive toujours dans ma tête et sur mon ordonnance en premier, la simvastatine qui est un bon choix est en train de se transformer en pravastatine qui est un encore meilleur choix, le motilium (et non pas le motilyo) est encore quotidiennement sur mes ordonnances mais avec un « C’est mal, c’est mal » à chaque fois, le primalan est en train de se muer en polaramine mais il se heurte encore à mes propres difficultés à prescrire un médicament non remboursé, le bi-profénid est talonné de très près par le diclofénac,le tétrazepam, faut que je me penche sur la question, l’ibuproféne et les sirops pour la toux ne sont plus là, sauf en cas de demande forte et le sterimar fait concurrence au pivalone, mais je suis toujours en deuil du rhinofluimucil.

Cela ne fait pas encore 10 ans que l’on m’a donné le pouvoir de prescrire, le  Permis de Tuer comme j’en parlais ici, mais déjà mes ordonnances ont évoluées…dans le bon sens j’espère…

Ce que j’écris sur mon ordonnance aujourdhui, comme ce que j’écrivais sur mon ordonnance il y a 10 ans est le résultats d’influences…

Influence de ma formation théorique mais surtout influence de ma formation sur le tas lors de mon internat. Cette formation initiale est elle-même fortement influencée par les laboratoires pharmaceutiques. J’ai subi l’influence de mes chefs à l’hôpital, des spécialistes qui donnaient des avis, des labos qui faisaient des pots et des visiteurs médicaux qui attendaient des heures dans le couloir pour me voir.J’ai subi l’influence de mes maîtres de stage, un stage de 6 mois qui a eu une énorme influence sur mes ordonnances de l’époque et d’aujourd’hui encore. Que ces maîtres de stage reçoivent ou non les labos et soient eux-même sous leur influence n’était pas à priori un critère de recrutement, qu’ils prescrivent du nexen ou des PSA non plus…J’ai eu la chance, la grande chance de remplacer deux médecins qui ne recevaient pas la visite médicale, qui lisaient Prescrire et Pratiques, je n’ai pas subi l’influence des labos depuis…J’ai eu la chance de sortir de l’obscurantisme, grâce à eux, grâce à twitter, grâce à tous ceux que j’ai rencontré, même si c’était bien plus simple avant….

Oui, je suis influençable et je le sais.Oui, je m’en rend compte maintenant, j’aurai dû mieux écouter à la fac les cours sur la lecture critique d’article et sur l’evidence base médecine. Je sais que j’ai toujours été fainéante et toujours préféré que quelqu’un en qui j’ai confiance me dise: « Ca, c’est bien, prescris ça ».

Mais, de toute façon, tout le monde est influencé par la visite médicale, qu’on se l’avoue ou non, les études le montrent.

Il ne faut pas se voiler la face et se dire « Moi, ça ne m’influence pas ». D’une part, c’est faux et d’autre part, dans ce cas là,à quoi bon les recevoir? Autant ne pas perdre son temps.

Le plus inquiétant, c’est vraiment que les labos sont omniprésents au moment où l’on débute, où tout se joue, où les automatismes se créent, où l’on est rendu vulnérable par la difficulté de ses années d’internat.

Cette influence au moment même où l’on est censé apprendre, se former ne peut pas être acceptable car c’est là on où apprend à devenir le médecin que l’on sera toute notre vie.

J’ai eu de la chance et dans mon cas, je pense que ce n’est qu’une question de chance que mes influences (Mon médecin ce héros, mes remplacés, O et B, et les médecins de twitter, Borée, Dominique Dupagne et Farfadoc mon ultime héroine) m’aient menée dans ce qui me semble être la bonne voie.

J’ai conscience que pour certains, cette influence est probablement la mauvaise et je suis peut-être une pimbêche de la secte Prescrire qui n’a aucune conscience des réalités.

Mais, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que l’influence des labos pharmaceutiques n’est pas une influence positive, quoi que l’on veuille en dire, leur but est commercial, un point c’est tout. Leur but est de faire vendre leurs produits, ni plus, ni moins, pas de soigner les gens avec la meilleure efficacité possible et le moins d’effets secondaires. Non, ce n’est qu’une histoire d’argent.

C’est bien embêtant parce que c’est un lobby puissant, qui emploie de nombreuses personnes et à un impact économique certain, je ne veux m’en prendre à personne mais ce que je ne veux pas, c’est que ce que j’écris dans mes ordonnances soit sous l’influence de publicités dont le but est purement de faire de l’argent.

Après le scandale du médiator, des glitazones, des pilules de 3ème génération et tant d’autres,on ne devrait pas tolérer que la formation des médecins que ce soit la formation initiale ou la formation continue soit de près ou de loin sous l’influence de firmes dont le seul but est de faire du profit.

Si vous avez du mal à le croire, je vous invite à regarder l’émission Les Infiltrés demain sur France 2 vendredi 22/02 à 22h35.

Je vous invite très fortement à lire l’article de Farfadoc « Votre médecin, vous le voulez avec ou sans pub », et l’appel des 50 médecins généralistes en 2007

Je vous invite à lire le parcours de Matthieu Calafiore sur le sujet et l’article de Docgécé.

Et si vous voulez faire des mots croisés pour réflechir à la question, c’est ici chez euphorite.

Et surtout, je vous invite à lire les articles de Bruit des sabots (123) un interne bien plus éclairé que je ne l’étais et de signer sa pétition en ligne « Chut,pas de marques »

Oui, parce que je sais bien que ça changera pas le monde mais comme je l’ai déjà dit: les petits ruisseaux….

Petit ajout tardif:

Si vous avez loupé l’émission Les Infiltrés et c’est bien dommage, vous pouvez lire la retranscription de Dr Kalee dans son chouette blog tout neuf : 1ere partie 2eme partie

Je lui dirais

J’ai tourné sept fois ma langue dans ma bouche et mes doigts sur le clavier par crainte de dire des bêtises dans le contexte d’actualité assez complexe au niveau médical. Beaucoup de choses me rendent perplexes.Je ne suis pas forcément d’accord avec certaines personnes ou certains groupes de médecins.Je ne me sens pas à la hauteur pour donner mon avis. J’ai des idées trop utopistes. Comme Farfadoc , j’ai la capacité d’analyse d’un enfant de 4 ans. Je suis naive et en même temps résignée (voir ici).

D’un côté, j’ai mes idées sur ce qu’il faudrait changer dans le système de santé actuel (pas que dans le système de santé d’ailleurs), je suis pour l’accès aux soins gratuits pour tous, contre les dépassements d’honoraires et une médecine à deux vitesses, pour un changement du déroulement des études et d’autres encore.

De l’autre côté, je sais que rien ne changera, en tout cas, pas dans le bon sens.J’ai conscience que c’est plus complexe que dans ma ptite tête. Dans le système actuel, je conçois que certains comme les chirurgiens soient amenés à faire des dépassements d’honoraires en l’absence de revalorisation tarifaire. Le monde ne sera jamais comme je voudrais qu’il soit et j’ai peu de foi en des changements d’envergure. J’attends seulement du gouvernement en place un moindre mal.

Il est bien plus facile de raconter des histoires sur ma petite vie, mais je me dis que dès fois, il faut quand-même dire des choses sérieuses.

Par exemple, si je me retrouvais en face du ministre de la santé:qu’est-ce-que je lui dirais?

Bien sûr, je n’aurais aucune légitimité à une telle rencontre. Je ne suis pas du tout qualifiée en économie de la santé, je n’ai pas fait de politique, ni de syndicalisme, je n’ai aucune idée de la réalité des choses.

Que pourrais-je lui dire qu’elle ne sait déjà? En tant que qui?

Peut-être parce que je suis authentique, une médecin de terrain, de la réalité, pas forcément représentative de la majorité des médecins, certes non, mais peut-être représentative d’une nouvelle génération de jeunes médecins, qui aiment la médecine générale mais ne veulent plus l’exercer comme leurs ainés.

Peut-être que justement, j’aurais un autre regard sur les choses, un témoignage différent des interlocuteurs avec lesquels elle a l’habitude de discuter. Peut-être qu’en tant que jeune médecin au profil « rare et recherché », c’est à dire qui veut s’installer en tant que médecin généraliste libéral dans une zone certes urbaine mais qui est considéré tout de même comme un désert médical, je pourrais avoir des choses à lui dire.

Rien de transcendant, ce que je dirais n’aurait rien de nouveau et ne semblerait n’être que des évidences.

Et pourtant, les lois et mesures prises depuis des années vont parfois à l’encontre de tout entendement. Quand on voit que pendant des années, les gouvernements ont mis en place un numerus clausus en partant du principe que moins il y aurait de médecins, moins il y aurait de dépenses de santé, on se dit que parfois l’absurdité n’a pas de limites.

Donc mes idées à moi, sur ce qu’il faudrait faire pour qu’il y ait plus de médecins qui s’installent semblent peut-être évidentes mais peut-être ne le sont-elles pas.

Quand j’étais petite, j’avais écrit ça sur ce qu’il faudrait faire pour qu’il y ait plus de médecins qui s’installent en Seine-Saint-Denis.

Je suis pas beaucoup plus grande, mais j’ai participé aux propositions des 24 blogueurs sur les déserts médicaux.

Alors, je ne me sentirais pas une totale légitimité, j’aurais peur de dire des bêtises ou des évidences mais voici ce que je dirais si d’aventure la ministre de la santé me demandait mon avis .

Je lui dirais que j’aime mon métier et que je me considère chanceuse de l’exercer. Je ne suis pas la seule, je connais, je côtoie des médecins généralistes qui aiment profondément leur travail. Beaucoup sont heureux, plus qu’on ne le pense, car ils ne se font pas entendre, et comme m’a dit une journaliste hier « on ne va pas faire un reportage sur quelqu’un qui dit que tout va bien »…Beaucoup par contre, sont à juste titre découragés et épuisés moralement et physiquement par les nombreuses difficultés auxquelles ils doivent faire face. Cette image, bien que réelle, participe à décourager les jeunes médecins qui ont me semble-t-il une vision partielle.

Je pense que plutôt que de prendre des mesures ponctuelles, des ptits trucs par ci, des ptits trucs par là, il faut d’abord prendre le problème à la source: faire en sorte que les médecins qui sont heureux, comme moi pour l’instant le restent et ne se découragent pas, que ceux qui sont dans la difficulté soient aidés, et encourager les jeunes médecins.

Les jeunes médecins ne s’installent plus. Pourquoi le feraient-ils?

Peut-être que premièrement s’ils connaissaient une autre vision de la médecine générale, ils seraient plus motivés et deuxièmement si les conditions d’exercice étaient moins difficiles, ils seraient peut-être même nombreux à faire la queue.

Il faudrait d’abord changer le déroulement des études de médecine.

Il faudrait changer le mode de sélection de la première année qui se fait d’après moi sur des critères absurdes et pas du tout sur des qualités qui pourraient participées à faire un bon médecin.

Le déroulement des études est ensuite totalement hospitalo-centré avec une méconnaissance totale que ce soit dans les cours théoriques ou dans les stages pratiques de la médecine générale,avec une dévalorisation de la médecine générale, qui est encore aujourd’hui souvent associée à la voie de l’échec. Quel jeune médecin généraliste n’a pas entendu au moins une fois « Mais pourquoi tu ne fais pas une spécialité? ».

Ce point là est très important, il mérite d’être approfondi mais je ne veux pas alourdir cet article fleuve: j’en ai parlé de manière détaillée ici.

Il faut donc modifier le cursus d’une part en deuxième cycle, avant le choix de la spécialité et d’autre part en troisième cycle, une fois le choix de la médecine générale effectué pour que les jeunes médecins ne s’orientent pas vers un autre type de médecine générale, vers la médecine d’urgence ou autre activité pouvant être pratiquée avec le DES de médecine générale.

Parce que les jeunes médecins à la fin de leur internat ont peu connus la médecine libérale, elle leur fait peur. Ils ont travaillé en équipe toutes leurs études, être seuls les effraie.On ne leur a pas appris à gérer une entreprise libérale.

En développant les stages en médecine libérale, en sortant les études de médecine du CHU, en faisant en sorte que l’enseignement mette en valeur la médecine générale, en promouvant son exercice, en donnant les moyens à la filière universitaire de médecine générale de se développer, une grande partie du chemin serait déjà faite .

Les départements de médecine générale, le CNGE sont très dynamiques et plein d’idées. Il faut juste leur donner les moyens de se développer, permettre la création de postes de chefs de cliniques, de professeurs de médecine générale, favoriser la recherche en médecine générale, au même titre que les autres spécialités. C’est une question de moyens financiers certes mais aussi de manque de considération de cette spécialité et de mentalités qui ont du mal à évoluer. Que l’on ne vienne pas se plaindre de manquer de généralistes si on ne se donne pas les moyens pour leur formation.

Et c’est là qu’arrivent les MUST (maisons universitaires de santé) qui seraient l’équivalent d’un CHU en ville, un lieu d’apprentissage de la médecine générale, avec des externes, des internes, des chefs de clinique et des médecins séniors. Je ne vais pas redétailler ici tout ce qui est clairement expliqué dans le lien.

Faire connaitre et promouvoir la médecine générale dans les études est la première chose. Améliorer les conditions d’exercice est la deuxième.

Oui, c’est un beau métier, non ce n’est pas un métier facile et non les jeunes médecins, ces égoistes ne veulent plus faire de leur métier un sacerdoce au détriment de leur vie de famille.

N’en déplaise à certains, à beaucoup même, régler le problème du manque de médecin passe d’abord par comprendre ça.

Non, les jeunes médecins ne sont pas des nantis, non ils n’ont pas eu des études gratuites et faciles, non ils ne sont pas des fainéants, bien au contraire, mais non ils ne veulent plus exercer la médecine générale comme leurs ainés: seuls, travaillant du matin au soir, 80 heures par semaine, les nuits et le week-ends, disponibles en permanence pour leurs patients, sacrifiant leur santé, leur famille.

Et personnellement, je trouve que c’est une bonne chose, que cela s’appelle le progrès, qu’un médecin heureux qui organise sa pratique comme il le souhaite est plus utile à ses patients qu’un médecin épuisé, qui n’en peut plus, qui y laisse sa santé et son amour du métier au passage.

A titre personnel, je travaille environ 30 heures par semaine, j’organise mon temps de travail comme je le veux, je gagne correctement ma vie, je suis heureuse.

Ces propos choquent!

Pourquoi?

Parce que cela sort du caractère sacerdotal qu’on se fait de la médecine, parce que les autres avant ont fait différemment, parce que l’on « doit » quelque chose à la société.

Je ne suis pas d’accord. J’ai cette possibilité, je la prends.Je profite de mes enfants en bas âge, de la vie. Plus tard, si j’en ai envie, je travaillerai davantage.

Bien sûr, il faut organiser les choses en pratique pour que les patients n’en pâtissent pas, ce ne sera pas toujours facile, ni même possible dans certains endroits, il faut réorganiser la permanence de soins, changer les modes d’exercice, et là j’en reviens à nouveau aux MUST, tout cela est primordial mais tant que l’on aura pas admis cette évolution et surtout que l’on verra ça comme un problème, on n’avancera pas.

C’est l’image du médecin qui doit être changée, quand j’entends les propos, quand je lis les commentaires, il y a de quoi être totalement découragé mais je tiens bon. La première des barrières est celle que l’on se met à nous-même.

Il faut organiser les choses différemment, il faut écouter les plaintes des médecins et faire en sorte que les difficultés soient moindres, de supprimer certaines absurdités comme les décrit genou des alpages. Cela est possible avec un peu de volonté et de logique et en partant du terrain.

Mais je ne crois pas que les jeunes médecins ne veulent pas s’installer en libéral, ils ne veulent pas s’installer en libéral dans l’état actuel des choses. Moi, j’aime le libéral, j’aime la liberté, le choix des horaires et les possibilités multiples.

Si on leur promettait des horaires moindres, si on les accompagnait pour les difficultés administratives, la découverte des méandre de l’entreprise libérale, si on les formait à ça (dans une MUST par exemple) et si on leur montrait la richesse et le plaisir de ce métier, je crois que je ne serais pas la seule à vouloir m’installer.

Des horaires moindres, allez-vous me dire, comment est-ce possible alors que l’on manque de médecins? Et bien, cela me parait logique: trois, deux ou même un médecin à mi-temps ( entendons sur mi-temps: un mi-temps de 70 heures, c’est en fait un 35 heures), cela fait tout de même plus que zéro médecin à plein-temps.

Et puisqu’il faut parler argent, bien-sûr, il faut revaloriser les actes, bien sûr il faut réflechir à d’autres modes de rémunération, bien-sûr les médecins ne travaillent pas pour la gloire et bien sûr il y a des réfléxions à mener sur ce sujet mais je pense profondément que l’argent n’est pas la motivation première et que l’on ne choisit pas ce métier pour l’argent.

Une fois que tout cela sera fait, et que l’on aura de nombreux médecins désirant s’installer, restera encore le problème des déserts médicaux. Et là, je ne prétend pas avoir de solutions miracles. Le problème de désertifications des campagnes va bien au delà des médecins:comment peut-on demander à un jeune médecin de s’installer quand il n’y a pas de commerces de proximité, pas d’emploi pour son conjoint, pas de crèches pour ses enfants? Y’a-t-il des solutions à cela?

Je l’ignore.

Ce que je sais, c’est que les mesures coercitives sont absurdes. Peut-on demander à un jeune étudiant de s’engager au début de ces études à exercer à un endroit donné quand il ne sait pas ce que sera sa vie dix ans plus tard. Peut-on demander à un médecin qui finit ses (difficiles et éprouvantes) études, qui a la trentaine, souvent un ou une conjointe et possiblement des enfants, de laisser sa vie pour partir là où personne ne veut aller. Il n’ira pas. Je me suis installée où personne ne veut aller parce que j’en avais envie, je n’aurais pas été ailleurs si on m’avait dit d’y aller. Ma vie privée ne me l’aurait pas permis. J’aurais fait autre chose! Je ne comprends pas ceux qui ne comprennent pas ça.

En tout cas, la coercition est absurde et je vois avec plaisir que la ministre ne va pas dans ce sens.

Quelles solutions? Vous ai-je déjà parler des MUSTs?

Je connais des jeunes médecins qui aiment ou aimeraient travailler dans les campagnes. Oui, il y en a. C’est un exercice avec de nombreux attraits. Je suis sûre que certains s’installeraient si les conditions étaient différentes et s’ils avaient connus cet exercice pendant leurs études. Il faut imaginer de nouvelles solutions, comme par exemple celles que nous proposons avec des salaires aux enchères.

Encore une fois, je n’ai pas de solution miracle. Faire connaitre, promouvoir, rendre attractif. Changer l’image. Et changer la pratique.

Cela peut sembler naif ou peu concret. Les propositions concrètes sont dans les deux documents ci dessus. Le reste ce ne sont que des évidences.

Donc, voilà ce que je lui dirais si la ministre de la santé me demandait mon avis.

Je lui dirais que je ne suis pas économiste de la santé, que je n’ai pas de connaissances politiques mais je lui dirais de commencer par là…

Et de trouver des solutions qui pour une fois iraient dans le bon sens, ne seraient pas absurdes et faire des changements d’envergure, pas des ptits trucs par ci et d’autres par là.

Je lui dirais que je préfère être à ma place qu’à la sienne parce que cela n’est pas simple.

J’essaie quant à moi, à mon petit niveau, local ou sur ce blog, en tant que maître de stage, de faire connaitre la médecine générale, de faire connaitre mon département.C’est tout ce que je peux faire. Et peut-être influencer une ou deux personnes…

Je pense que dans le système actuel, de grands changements ne se feront pas, qu’on dira qu’il n’y a pas les moyens.

Je ne fais pas de politique mais je pense que de l’argent il y en a et qu’il faut le prendre ailleurs que chez les patients et ailleurs que chez les médecins (je laisserai gentilmari l’expliquer un jour).

Je pense surtout qu’il faut décider des moyens que l’on veut se donner. Veut-on-des médecins oui ou non?

Voilà, je n’aurais aucune légitimité mais voilà ce que je dirais si on me le demandait.

Vous allez me dire, heureusement que ça n’arrivera pas …quoi que …

 

 

 

 

 

 

Médecine Générale 2.0

Médecine générale 2.0

Les propositions des médecins généralistes blogueurs
pour faire renaître la médecine générale.

Comment sauver la médecine générale en France et assurer des soins primaires de qualité répartis sur le territoire  ? Chacun semble avoir un avis sur ce sujet, d’autant plus tranché qu’il est éloigné des réalités du terrain.

Nous, médecins généralistes blogueurs, acteurs d’un « monde de la santé 2.0 », nous nous reconnaissons mal dans les positions émanant des diverses structures officielles qui, bien souvent, se contentent de défendre leur pré carré et s’arc-boutent sur les ordres établis.

À l’heure où les discussions concernant l’avenir de la médecine générale font la une des médias, nous avons souhaité prendre position et constituer une force de proposition.

Conscients des enjeux et des impératifs qui sont devant nous, héritages d’erreurs passées, nous ne souhaitons pas nous dérober à nos responsabilités. Pas plus que nous ne souhaitons laisser le monopole de la parole à d’autres.

Notre ambition est de délivrer à nos patients des soins primaires de qualité, dans le respect de l’éthique qui doit guider notre exercice, et au meilleur coût pour les budgets sociaux. Nous souhaitons faire du bon travail, continuer à aimer notre métier, et surtout le faire aimer aux générations futures de médecins pour lui permettre de perdurer.

Nous pensons que c’est possible.

Voici la liste des blogueurs participants, sachant que certains confrères qui ont participé au débat ne figurent pas dans cette liste. AliceRedSparrowBoréeBruit des sabotsChristian LehmannDoc MamanDoc SouristineDoc BulleDocteur MilieDocteur VDominique DupagneDr CouineDr FoulardDr Sachs JrDr StéphaneDzb17EuphraiseFarfadocFluoretteGéluleGenou des AlpagesGranadilleJaddoMatthieu CalafioreYem

Voici le lien du document dont le contenu est détaillé ci-après (la lecture y sera plus agréable): Médecine générale 2_0

Ce document est né de la révolte de jeunes médecins généralistes face à la proposition par l’Ordre des médecins de mesures coercitives pour lutter contre les déserts médicaux. Une communauté informelle d’une vingtaine de médecins blogueurs s’est constituée autour de cette révolte pour élaborer des propositions concrètes et constructives. Il ne s’agit pas de supplanter les syndicats ou les autres représentations professionnelles. Ils s’agit simplement d’utiliser nos sites pour communiquer sur notre métier et nos attentes, pour aider à reconstruire une profession aussi indispensable que malmenée depuis plus de 50 ans.

D’autres médecins blogueurs dont vous pouvez visiter les sites grâce aux liens ci dessus ont présenté ce projet de manière plus personnalisée. Je ne trouve quant à moi rien à rajouter de pertinent.

C’est un projet ambitieux auquel je suis fière de participer. Nous avons conscience qu’un long chemin est à parcourir mais je suis persuadée et heureuse que grâce à ce projet groupé, nos idées seront entendues.

Si vous souhaitez soutenir ces propositions ou participer au débat: vous pouvez le faire ici sur le site atoute.

MEDECINE GENERALE 2.0

Sortir du modèle centré sur l’hôpital

La réforme de 1958 a lancé l’hôpital universitaire moderne. C’était une bonne chose qui a permis à la médecine française d’atteindre l’excellence, reconnue internationalement.

Pour autant, l’exercice libéral s’est trouvé marginalisé, privé d’enseignants, coupé des étudiants en médecine. En 50 ans, l’idée que l’hôpital doit être le lieu quasi unique de l’enseignement médical s’est ancrée dans les esprits. Les universitaires en poste actuellement n’ont pas connu d’autre environnement.

L’exercice hospitalier et salarié est ainsi devenu une norme, un modèle unique pour les étudiants en médecine, conduisant les nouvelles promotions de diplômés à délaisser de plus en plus un exercice libéral qu’ils n’ont jamais rencontré pendant leurs études.

C’est une profonde anomalie qui explique en grande partie nos difficultés actuelles.

Cet hospitalo-centrisme a eu d’autres conséquences dramatiques :
- Les médecins généralistes (MG) n’étant pas présents à l’hôpital n’ont eu accès que tout récemment et très partiellement à la formation des étudiants destinés à leur succéder.
- Les budgets universitaires dédiés à la MG sont ridicules en regard des effectifs à former.
- Lors des négociations conventionnelles successives depuis 198a9, les spécialistes formés à l’hôpital ont obtenu l’accès exclusif aux dépassements d’honoraires créés en 1980, au détriment des généralistes contraints de se contenter d’honoraires conventionnels bloqués.

Pour casser cette dynamique mortifère pour la médecine générale, il nous semble nécessaire de réformer profondément la formation initiale des étudiants en médecine.

Cette réforme aura un double effet :
- Rendre ses lettres de noblesse à la médecine « de ville » et attirer les étudiants vers ce mode d’exercice.
- Apporter des effectifs importants de médecins immédiatement opérationnels dans les zones sous-médicalisées.

Il n’est pas question dans ces propositions de mesures coercitives aussi injustes qu’inapplicables contraignant de jeunes médecins à s’installer dans des secteurs déterminés par une tutelle sanitaire. Nous faisons l’analyse que toute mesure visant à obliger les jeunes MG à s’installer en zone déficitaire aurait un effet majeur de repoussoir. Elle ne ferait qu’accentuer la désaffection pour la médecine générale, poussant les jeunes générations vers des offres salariées (nombreuses), voire vers un exercice à l’étranger.

C’est au contraire une véritable réflexion sur l’avenir de notre système de santé solidaire que nous souhaitons mener. Il s’agit d’un rattrapage accéléré d’erreurs considérables commises avec la complicité passive de confrères plus âgés, dont certains voudraient désormais en faire payer le prix aux jeunes générations.

Idées-forces

Les idées qui sous-tendent notre proposition sont résumées ci-dessous, elles seront détaillées ensuite.

Elles sont applicables rapidement.

1) Construction par les collectivités locales ou les ARS de 1000 maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) qui deviennent aussi des maisons médicales de garde pour la permanence des soins, en étroite collaboration avec les professionnels de santé locaux.

2) Décentralisation universitaire qui rééquilibre la ville par rapport à l’hôpital : les MSP se voient attribuer un statut universitaire et hébergent des externes, des internes et des chefs de clinique. Elles deviennent des MUSt : Maisons Universitaires de Santé qui constituent l’équivalent du CHU pour la médecine de ville.

3) Attractivité de ces MUSt pour les médecins seniors qui acceptent de s’y installer et d’y enseigner : statut d’enseignant universitaire avec rémunération spécifique fondée sur une part salariée majoritaire et une part proportionnelle à l’activité.

4) Création d’un nouveau métier de la santé : « Agent de gestion et d’interfaçage de MUSt » (AGI). Ces agents polyvalents assurent la gestion de la MUSt, les rapports avec les ARS et l’Université, la facturation des actes et les tiers payants. De façon générale, les AGI gèrent toute l’activité administrative liée à la MUSt et à son activité de soin. Ce métier est distinct de celui de la secrétaire médicale de la MUSt.

1) 1000 Maisons Universitaires de Santé

Le chiffre paraît énorme, et pourtant… Dans le cadre d’un appel d’offres national, le coût unitaire d’une MUSt ne dépassera pas le million d’euros (1000 m2. Coût 900 €/m2).

Le foncier sera fourni gratuitement par les communes ou les intercommunalités mises en compétition pour recevoir la MUSt. Il leur sera d’ailleurs demandé en sus de fournir des logements à prix très réduit pour les étudiants en stage dans la MUSt. Certains centres de santé municipaux déficitaires pourront être convertis en MUSt.

Au final, la construction de ces 1000 MUSt ne devrait pas coûter plus cher que la vaccination antigrippale de 2009 ou 5 ans de prescriptions de médicaments (inutiles) contre la maladie d’Alzheimer. C’est donc possible, pour ne pas dire facile.

Une MUSt est appelée à recevoir des médecins généralistes et des paramédicaux. La surface non utilisée par l’activité de soin universitaire peut être louée à d’autres professions de santé qui ne font pas partie administrativement de la MUSt (autres médecins spécialistes, dentiste, laboratoire d’analyse, cabinet de radiologie…). Ces MUSt deviennent de véritables pôles de santé urbains et ruraux.

Le concept de MUSt fait déjà l’objet d’expérimentations, dans le 94 notamment, il n’a donc rien d’utopique.

2) L’université dans la ville

Le personnel médical qui fera fonctionner ces MUSt sera constitué en grande partie d’internes et de médecins en post-internat :

- Des internes en médecine générale pour deux de leurs semestres qu’ils passaient jusqu’ici à l’hôpital. Leur cursus comportera donc en tout 2 semestres en MUSt, 1 semestre chez le praticien et 3 semestres hospitaliers. Ils seront rémunérés par l’ARS, subrogée dans le paiement des honoraires facturés aux patients qui permettront de couvrir une partie de leur rémunération. Le coût global de ces internes pour les ARS sera donc très inférieur à leur coût hospitalier du fait des honoraires perçus.

- De chefs de clinique universitaire de médecine générale (CCUMG), postes à créer en nombre pour rattraper le retard pris sur les autres spécialités. Le plus simple est d’attribuer proportionnellement à la médecine générale autant de postes de CCU ou assimilés qu’aux autres spécialités (un poste pour deux internes), soit un minimum de 3000 postes (1500 postes renouvelés chaque année). La durée de ce clinicat est de deux ans, ce qui garantira la présence d’au moins deux CCUMG par MUSt. Comme les autres chefs de clinique, ces CCUMG sont rémunérés à la fois par l’éducation nationale (part enseignante) et par l’ARS, qui reçoit en retour les honoraires liés aux soins délivrés. Ils bénéficient des mêmes rémunérations moyennes, prérogatives et avantages que les CCU hospitaliers.

Il pourrait être souhaitable que leur revenu comprenne une base salariée majoritaire, mais aussi une part variable dépendant de l’activité (par exemple, 20 % du montant des actes pratiqués) comme cela se pratique dans de nombreux dispensaires avec un impact significatif sur la productivité des consultants.

- Des externes pour leur premier stage de DCEM3, tel que prévu par les textes et non appliqué faute de structure d’accueil. Leur modeste rémunération sera versée par l’ARS. Ils ne peuvent pas facturer d’actes, mais participent à l’activité et à la productivité des internes et des CCUMG.

- Des médecins seniors au statut mixte : les MG libéro-universitaires. Ils ont le choix d’être rémunérés par l’ARS, subrogée dans la perception de leurs honoraires (avec une part variable liée à l’activité) ou de fonctionner comme des libéraux exclusifs pour leur activité de soin. Une deuxième rémunération universitaire s’ajoute à la précédente, liée à leur fonction d’encadrement et d’enseignement. Du fait de l’importance de la présence de ces CCUMG pour lutter contre les déserts médicaux, leur rémunération universitaire pourra être financée par des budgets extérieurs à l’éducation nationale ou par des compensations entre ministères.

Au-delà de la nouveauté que représentent les MUSt, il nous paraît nécessaire, sur le long terme, de repenser l’organisation du cursus des études médicales sur un plan géographique en favorisant au maximum la décentralisation hors CHU, aussi bien des stages que des enseignements.

En effet, comment ne pas comprendre qu’un jeune médecin qui a passé une dizaine d’années dans sa ville de faculté et y a construit une vie familiale et amicale ne souhaite pas bien souvent y rester  ?

Une telle organisation existe déjà, par exemple, pour les écoles infirmières, garantissant une couverture assez harmonieuse de tout le territoire par cette profession, et les nouvelles technologies permettent d’ores et déjà, de manière simple et peu onéreuse, cette décentralisation pour tous les enseignements théoriques.

3) Incitation plutôt que coercition : des salaires aux enchères

Le choix de la MUSt pour le bref stage de ville obligatoire des DCEM3 se fait par ordre alphabétique avec tirage au sort du premier à choisir, c’est la seule affectation qui présente une composante coercitive.

Le choix de la MUSt pour les chefs de clinique et les internes se pratique sur le principe de l’enchère : au salaire de base égal au SMIC est ajouté une prime annuelle qui sert de régulateur de choix : la prime augmente à partir de zéro jusqu’à ce qu’un(e) candidat(e) se manifeste. Pour les MUSt « difficiles », la prime peut atteindre un montant important, car elle n’est pas limitée. Par rapport à la rémunération actuelle d’un CCU (45 000 €/an), nous faisons le pari que la rémunération globale moyenne n’excédera pas ce montant.

En cas de candidats multiples pour une prime à zéro (et donc une rémunération de base au SMIC pour les MUSt les plus attractives) un tirage au sort départage les candidats.

Ce système un peu complexe présente l’énorme avantage de ne créer aucune frustration puisque chacun choisit son poste en mettant en balance la pénibilité et la rémunération. De plus, il permet d’avoir la garantie que tous les postes seront pourvus.

Ce n’est jamais que la reproduction du fonctionnement habituel du marché du travail : l’employeur augmente le salaire pour un poste donné jusqu’à trouver un candidat ayant le profil requis et acceptant la rémunération. La différence est qu’il s’agit là de fonctions temporaires (6 mois pour les internes, 2 ans pour les chefs de clinique) justifiant d’intégrer cette rémunération variable sous forme de prime.

Avec un tel dispositif, ce sont 6 000 médecins généralistes qui seront disponibles en permanence dans les zones sous-médicalisées : 3000 CCUMG et 3000 internes de médecine générale.

4) Un nouveau métier de la santé : AGI de MUSt

Les MUSt fonctionnent bien sûr avec une ou deux secrétaires médicales suivant leur effectif médical et paramédical.

Mais la nouveauté que nous proposons est la création d’un nouveau métier : Agent de Gestion et d’Interfaçage (AGI) de MUSt. Il s’agit d’un condensé des fonctions remplies à l’hôpital par les agents administratifs et les cadres de santé hospitaliers.

C’est une véritable fonction de cadre supérieur de santé qui comporte les missions suivantes au sein de la MUSt : — Gestion administrative et technique (achats, coordination des dépenses…). — Gestion des ressources humaines. — Interfaçage avec les tutelles universitaires — Interfaçage avec l’ARS, la mairie et le Conseil Régional — Gestion des locaux loués à d’autres professionnels.

Si cette nouvelle fonction se développe initialement au sein des MUSt, il sera possible ensuite de la généraliser aux cabinets de groupes ou maisons de santé non universitaires, et de proposer des solutions mutualisées pour tous les médecins qui le souhaiteront.

Cette délégation de tâches administratives est en effet indispensable afin de permettre aux MG de se concentrer sur leurs tâches réellement médicales : là où un généraliste anglais embauche en moyenne 2,5 équivalents temps plein, le généraliste français en est à une ½ secrétaire  ; et encore, ce gain qualitatif représente-t-il parfois un réel sacrifice financier.

Directement ou indirectement, il s’agit donc de nous donner les moyens de travailler correctement sans nous disperser dans des tâches administratives ou de secrétariat.

Une formule innovante : les « chèques-emploi médecin »

Une solution complémentaire à l’AGI pourrait résider dans la création de « chèques-emploi » financés à parts égales par les médecins volontaires et par les caisses [1].

Il s’agit d’un moyen de paiement simplifié de prestataires de services (AGI, secrétaires, personnel d’entretien) employés par les cabinets de médecins libéraux, équivalent du chèque-emploi pour les familles.

Il libérerait des tâches administratives les médecins isolés qui y passent un temps considérable, sans les contraindre à se transformer en employeur, statut qui repousse beaucoup de jeunes médecins.

Cette solution stimulerait l’emploi dans les déserts médicaux et pourrait donc bénéficier de subventions spécifiques. Le chèque-emploi servirait ainsi directement à une amélioration qualitative des soins et à dégager du temps médical pour mieux servir la population.

Il est beaucoup question de « délégation de tâche » actuellement. Or ce ne sont pas les soins aux patients que les médecins souhaitent déléguer pour améliorer leur disponibilité : ce sont les contraintes administratives  ! Former des agents administratifs est bien plus simple et rapide que de former des infirmières, professionnelles de santé qualifiées qui sont tout aussi nécessaires et débordées que les médecins dans les déserts médicaux.

Aspects financiers : un budget très raisonnable

Nous avons vu que la construction de 1000 MUSt coûtera moins cher que 5 ans de médicaments anti-Alzheimer ou qu’une vaccination antigrippale comme celle engagée contre la pandémie de 2009.

Les internes étaient rémunérés par l’hôpital, ils le seront par l’ARS. Les honoraires générés par leur activité de soin devraient compenser les frais que l’hôpital devra engager pour les remplacer par des FFI, permettant une opération neutre sur le plan financier, comme ce sera le cas pour les externes.

La rémunération des chefs de clinique constitue un coût supplémentaire, à la mesure de l’enjeu de cette réforme. Il s’agit d’un simple rattrapage du retard pris dans les nominations de CCUMG chez les MG par rapport aux autres spécialités. De plus, la production d’honoraires par les CCUMG compensera en partie leurs coûts salariaux. La dépense universitaire pour ces 3000 postes est de l’ordre de 100 millions d’euros par an, soit 0,06 % des dépenses de santé françaises. À titre de comparaison, le plan Alzheimer 2008-2012 a été doté d’un budget de 1,6 milliard d’euros. Il nous semble que le retour des médecins dans les campagnes est un objectif sanitaire, qui justifie lui aussi un « Plan » et non des mesures hâtives dépourvues de vison à long terme.

N’oublions pas non plus qu’une médecine de qualité dans un environnement universitaire est réputée moins coûteuse, notamment en prescriptions médicamenteuses. Or, un médecin « coûte » à l’assurance-maladie le double de ses honoraires en médicaments. Si ces CCUMG prescrivent ne serait-ce que 20 % moins que la moyenne des autres prescripteurs, c’est 40 % de leur salaire qui est économisé par l’assurance-maladie.

Les secrétaires médicales seront rémunérées en partie par la masse d’honoraires générée, y compris par les « libéro-universitaires », en partie par la commune ou l’intercommunalité candidate à l’implantation d’une MUSt.

Le reclassement des visiteurs médicaux

Le poste d’Agent de Gestion et d’Interfaçage (AGI) de MUSt constitue le seul budget significatif créé par cette réforme. Nous avons une proposition originale à ce sujet. Il existe actuellement en France plusieurs milliers de visiteurs médicaux assurant la promotion des médicaments auprès des prescripteurs. Nous savons que cette promotion est responsable de surcoûts importants pour l’assurance-maladie. Une solution originale consisterait à interdire cette activité promotionnelle et à utiliser ce vivier de ressources humaines libérées pour créer les AGI. En effet, le devenir de ces personnels constitue l’un des freins majeurs opposés à la suppression de la visite médicale. Objection recevable ne serait-ce que sur le plan humain. Ces personnels sont déjà répartis sur le territoire, connaissent bien l’exercice médical et les médecins. Une formation supplémentaire de un an leur permettrait d’exercer cette nouvelle fonction plus prestigieuse que leur ancienne activité commerciale. Dans la mesure où leurs salaires (industriels) étaient forcément inférieurs aux prescriptions induites par leurs passages répétés chez les médecins, il n’est pas absurde de penser que l’économie induite pour l’assurance-maladie et les mutuelles sera supérieure au coût global de ces nouveaux agents administratifs de ville. Il s’agirait donc d’une solution réaliste, humainement responsable et économiquement neutre pour l’assurance maladie.

Globalement, cette réforme est donc peu coûteuse. Nous pensons qu’elle pourrait même générer une économie globale, tout en apportant plusieurs milliers de soignants immédiatement opérationnels là où le besoin en est le plus criant.

De toute façon, les autres mesures envisagées sont soit plus coûteuses (fonctionnarisation des médecins libéraux) soit irréalisables (implanter durablement des jeunes médecins là où il n’y a plus d’école, de poste, ni de commerces). Ce n’est certainement pas en maltraitant davantage une profession déjà extraordinairement fragilisée qu’il sera possible d’inverser les tendances actuelles.

Calendrier

La réforme doit être mise en place avec « agilité ». Le principe sera testé dans des MUSt expérimentales et modifié en fonction des difficultés rencontrées. L’objectif est une généralisation en 3 ans. Ce délai permettra aux étudiants de savoir où ils s’engagent lors de leur choix de spécialité. Il permettra également de recruter et former les maîtres de stage libéro-universitaires  ; il permettra enfin aux ex-visiteurs médicaux de se former à leurs nouvelles fonctions.

Et quoi d’autre  ?

Dans ce document, déjà bien long, nous avons souhaité cibler des propositions simples et originales. Nous n’avons pas voulu l’alourdir en reprenant de nombreuses autres propositions déjà exprimées ailleurs ou qui nous paraissent dorénavant des évidences, par exemple :

- L’indépendance de notre formation initiale et continue vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique ou de tout autre intérêt particulier.
- La nécessité d’assurer une protection sociale satisfaisante des médecins (maternité, accidents du travail…).
- La nécessaire diversification des modes de rémunération. Si nous ne rejetons pas forcément le principe du paiement à l’acte – qui a ses propres avantages – il ne nous semble plus pouvoir constituer le seul socle de notre rémunération. Il s’agit donc de :
— Augmenter la part de revenus forfaitaires, actuellement marginale.
— Ouvrir la possibilité de systèmes de rémunération mixtes associant capitation et paiement à l’acte ou salariat et paiement à l’acte.
— Surtout, inventer un cadre flexible, car nous pensons qu’il devrait être possible d’exercer la « médecine de famille » ambulatoire en choisissant son mode de rémunération.
- La fin de la logique mortifère de la rémunération à la performance fondée sur d’hypothétiques critères « objectifs », constat déjà fait par d’autres pays qui ont tenté ces expériences. En revanche, il est possible d’inventer une évaluation qualitative intelligente à condition de faire preuve de courage et d’imagination.
- La nécessité de viser globalement une revalorisation des revenus des généralistes français qui sont aujourd’hui au bas de l’échelle des revenus parmi les médecins français, mais aussi en comparaison des autres médecins généralistes européens. D’autres pays l’ont compris : lorsque les généralistes sont mieux rémunérés et ont les moyens de travailler convenablement, les dépenses globales de santé baissent  !

Riche de notre diversité d’âges, d’origines géographiques ou de mode d’exercice, et partageant pourtant la même vision des fondamentaux de notre métier, notre communauté informelle est prête à prendre part aux débats à venir.

Dotés de nos propres outils de communication (blogs, forums, listes de diffusion et d’échanges, réseaux sociaux), nous ambitionnons de contribuer à la fondation d’une médecine générale 2.0.