J’avais oublié! On était le 17 et j’avais oublié que c’était mon petit plaisir mensuel de parler pour ne rien dire!
Heureusement, on me l’a rappelé donc je vais pouvoir écrire pour ne rien dire! et à l’heure pour une fois! Ben oui, le jeudi je bosse pas! Et oui le jeudi je ne bosse pas!!! #JeudiConfession
(en tout cas tant que je n’ai pas repris mon « petit travail » dans un foyer de l’ASE)
dès fois cela dit, les jours de congé, on préfèrait bosser, ce n’est pas gentil mari et sa journée de congé du mercredi qui va me dire le contraire!!
pour vous dire, écrire ceci est la chose la plus constructive de ma journée… ( et ma mission ultime c’est de ranger la panière à linge et de vider le lave vaisselle, je peux le faire)
Bien sûr, il est évident que j’ai une liste longue comme le bras de choses à faire que je ne ferai pas! Et je me déculpabiliserai en disant que aujourd’hui, outre le fait d’avoir eu un bébé qui ne m’a laissé aucun repit de la journée (elle a dormi seulement à l’heure du déjeuner quand la grande était là et que je devais m’occuper d’elle! Merci mes filles d’assurer le relais pour que maman ne se sente jamais seule), j’ai fait de la peinture avec la grande. Oui bon, je vais en faire dans une heure (mince dans une heure déjà) quand elle rentrera de l’école, rien que l’intention, c’est déjà énorme non!! Ca, le lave vaisselle et la panière de linge, si mon mari n’est pas fier ce soir, je comprends plus! D’ailleurs, c’est trop, je vais enlever le lave-vaisselle!
Ce que je ne ferais pas aujourd’hui, ça commence bien , c’est répondre au questionnaire de lecture Prescrire car oui aujourd’hui est un grand jour, j’ai reçu mon inscription et je vais tenter d’être un lecteur émerite …mais pas aujourd’hui…
Et puis, comme je l’avais dit moi-même (oui, vous avez du remarquer, en ce moment, je me cite beaucoup, parce que je le vaux bien) les jours de congé n’en sont jamais vraiment: 2 appels pour des patients, ordonnances à la sortie de l’école pour la nourrice, mon père malade, gisant dans mon canapé, la déception dans les yeux en voyant sa fille, médecin, lui prescrire du doliprane et de l’eau de mer..(« Il faut que j’aille à la pharmacie centrale des hopitaux de Paris ma fille, pour obtenir ce médicament miraculeux que tu appelles doliprane et ton air du large? ») et j’en passe!
Donc, oh chut, taisez-vous, ma fille s’endort…chut…ben oui, en même temps, c’est normal, c’est l’heure d’aller chercher sa soeur à l’école, je devrais pas m’étonner, elle me fait le coup à chaque fois:tous les matins, quand je ne bosse pas, elle se réveille à 7h et se rendort à 11h, comme ça j’ai le plaisir de la réveiller 15 minutes plus tard pour la sortie de l’école!
Nan parce que je l’aime beaucoup mon bébé, elle est belle, je m’extasie car elle tient debout (oui debout à 3 mois, vrai de vrai), elle est rigolote et tout mais elle régresse un peu au niveau sommeil, c’est à dire qu’elle est passée du « je fais mes nuits, jsuis adorable » à « je me réveille toutes les 3 heures et je dors la journée que quand ça n’a pas vraiment d’intérêt pour mes parents », du coup, je fatigue un peu …et quand je suis fatiguée, je suis logorrheique et jfais des blagues pas drôles!
En parlant de blagues pas drôles, mon appel au don a été pas mal fructueux, je ferai le bilan une autre fois mais merci à ceux qui ont donné, sachez que ces dons seront très utiles, mais quand-même certains d’entre vous ont fait les radins et ça c’est pas très gentil, c’est même assez égoiste si je peux me permettre. Il est encore temps de faire une petite participation! Je vous remercie d’avance.
J’ai incité une gentille donatrice (vous pouvez admirer cette transition) DrKalee qui fait régulièrement des commentaires sur mon blog, gentils et spirituels, et qui en plus a pris ma défense quand des pas gentilles personnes ont dit que j’étais une grosse feignasse qui faisait froid dans le dos et que j’aurai pas du faire médecine puisque j’aimais pas prendre la tension, à venir sur twitter, pour toutes les bonnes raisons que j’ai déjà évoquer! Ce qu’elle a fait aujourd’hui, du coup je profite de l’occasion pour faire ma campagne de parrainage twittéral, donc please,amis twittos dites bonjour à DrKalee et soyez gentils avec elle si vous voulez pas que à l’instar de baton de berger ( coucou <3) , je vous harcèle toutes les semaines avec mes FF!
Et en parlant de parrain twittéral ( putain comment je suis douée en transition), aujourd’hui,c’est l’anniversaire de dzb17, à qui je dois tout! Même si ce n’est pas le grand sage que je croyais, il est un peu moins jeune aujourd’hui et pour ceux qui ne le savent pas, il est un peu poète et comme en ce moment je pique tout le temps les mots des autres (oui en plus de me citer moi-même, je cite les autres, comment jsuis maligne), voici un de ses poèmes qui vous le comprendrez bien me touche beaucoup! (sauf quand la chanson de Benabar La Berceuse vient s’immiscer dans ma lecture: dors dors dors bordel pourquoi tu dors pas!) (Cela dit, là elle dort la saleté, jvais tenter le coup de fil à un ami pour aller chercher la grande à l’école …et du coup, il sera trop tard pour la peinture mouahahaha)
Joyeux anniversaire dzb17!
Il fut questionné longtemps,
Ce bien
Avant d’être évident,
Ce lien.
« Saurais-je savoir faire ?
Saurais-je être mère ?
Et ce tout petit être
Qui bientôt va naître
Comment le vivra-t-il
Mon doute, sera-ce facile ? »
Telles furent ainsi posées
Ces questions par millier
Au long de ces dix lunes
Que la grossesse écume.
Puis vint l’instant de grâce
Où l’enfant veut paraître,
Quand les douleurs s’amassent
Et qu’il est temps de naître.
Il n’est alors plus temps
Pour la future maman
D’encore se questionner
Il faut se concentrer.
Il faut gérer son souffle,
Son temps, ses positions.
Ne plus faire attention
A ce corps qui s’essouffle,
A ces chairs malmenées
A chacune des poussées.
Et quand il n’est plus temps
Pour toi future maman
De questionner demain
Pour savoir si ce lien
Entre vous deux sera
C’est qu’il est déjà là.
Et quand il n’est plus temps
Car déjà là l’enfant
Se pose sur ton sein.
Quand déjà tu l’étreins,
Quand tu poses sur son front
Ton tout premier soupir
Je vois la communion
Entre vous s’établir.
Je le voyais ce lien
Déjà préexister,
Et je le sens demain
Encore se renforcer.
A ton Dieu, au destin,
A ton mari méd’cin,
Que tu t’en as posées
De questions, mon Aimée.
Nul ne put te convaincre
Que tu saurais y faire
Que tu saurais atteindre
Le bonheur d’être mère.
Aujourd’hui je le sais,
Comme je l’ai toujours su ;
Qu’en nos vies désormais
Le bonheur a paru.
Et que vous ma famille,
Toi ma femme, toi ma fille
Êtes unies par un lien
Que j’espère à jamais
Solide comme l’airain,
C’est là ma volonté.