Deux mains gauches

Une discussion aujourd’hui sur twitter m’a donné l’idée de parler de mes deux mains gauches. Il est toujours agréable de se rendre compte que l’on n’est pas la seule dans ce cas. Mais quand-même, moi c’est cogné.

Je n’ai jamais été vraiment douée de mes mains. Je n’ai jamais su découper correctement, je ne sais toujours pas tenir ma fourchette comme il faut, je ne sais même pas étendre le linge ( bon peut-être que pour ça, je n’ai pas fait d’immenses efforts ). En CP, je n’arrivais pas à mettre un élastique autour de dix allumettes pour faire une dizaine. Et sans mon amie de toujours, qui m’aidait en cachette, je n’aurai peut-être pas fait les études que j’ai faites. ( Oui M. je sais que je radote à raconter toujours la même histoire mais encore une fois merci!)

Si bien qu’il aurait été fou de me mettre un scalpel dans les mains… et pourtant on m’en a mis, et la dernière fois que c’est arrivé je n’ai pas trouvé de meilleure idée que de me le planter dans la main, mais je vais y revenir.

La première fois que j’ai tenu un scalpel, c’était en deuxième année, pour disséquer un corps humain, âmes sensibles s’abstenir. Je ne raconterai pas les détails, tout ce que je dirai, c’est de ne pas, de ne surtout pas léguer votre corps à la science!

Ensuite vint le temps des sutures. J’aimais bien les sutures mais j’en avais peur quand-même, surtout j’étais gêné pour la perte de chance pour ceux à qui je faisais une jolie cicatrice. Je me souviens de la première fois où j’ai dû suturer toute seule! Un homme de 50 ans, bien propre sur lui et visiblement attaché à son physique et à son visage , j’étais externe à l’Hotel-Dieu, plaie de la joue…Inquiet, il me demande si j’ai l’habitude de faire ça. Je lui réponds: « Non c’est la première fois… Mais non je plaisante je fais ça tous les jours, bien sûr » A chaque nouvelle première fois, je me devais au moins de faire semblant d’avoir l’air sûre de moi par égard pour le patient. De ce patient, j’ai la vision de lui partant avec une énorme pansement fait-maison sur la joue. Je fais toujours les mêmes pansements aujourd’hui.. De ce temps (révolu) des sutures, j’ai plusieurs images qui me reviennent: les batailles avec les gants stériles, l’incroyable casse-tête de rester stérile et de ne rien toucher quand on est toute seule et qu’il faut attraper des choses, les champs qui ne tiennent pas, des plaies qui n’avaient même pas la bonne idée d’être bien droites, bien propres et bien placées, de ma grande difficulté . Je me souviens d’une de mes premières sutures: je passe l’aiguille, le fil passe, je ressors l’aiguille, je ressors le fil avant d’avoir fait le noeud, mince un coup pour rien …bon c’est pas grave je recommence, je fais un point , un deuxième, le patient me dit: ça fait trois là .. euh non ça fait deux … ben non j’ai senti trois points me dit-il … ben euh..c’est à dire que …  Maintenant je ne suture plus, mes remplacés n’ayant plus de kit de sutures depuis longtemps,j’ai perdu l’habitude,ça me manque des fois mais  je m’en passe volontiers, j’ai déjà parfois énormément de mal quand je dois enlever des fils …

Puis vint le stage en chirurgie…Trois fois, je suis tombée dans les pommes, j’étais pas impressionnée pourtant, c’était malaise vagal sur malaise vagal malgré moi. J’étais tout le temps stressée et concentrée à essayer de faire ce qu’il fallait. J’ai mal dormi pendant une semaine parce qu’un jour en tenant les trucs ( je ne trouve pas de mot plus adapté ) de la coelioscopie, j’en ai levé un un peu trop haut et j’ai touché la lampe ( là, le mot je le connais, c’est scialytique mais je ne voulais pas frimer). Je n’ai pas osé le dire et j’ai eu très peur jusqu’à sa sortie que le patient fasse une grave infection. Oui je sais, c’est très grave… Le pire, c’est qu’en plus, j’aimais bien la chirugie. Je n’aurais jamais été capable d’être  chirurgien: pas assez habile et très loin de là, incapable de rester debout plusieurs heures , trop humaine ( han c’est pas bien de dire ça mais je le dis quand même…) mais malgré tout j’aimais bien. Je garde un souvenir ému de la seule opération que j’ai faite presque toute seule …avec Camille, le beau et sexy interne de chir …C’était une opération très compliquée, c’est pour ça qu’on m’a laissé la faire, l’ablation d’un port-à-cath, les petits boitiers qu’on met dans la poitrine pour injecter les produits de chimiothérapie: tu ouvres, tu tires, tu refermes. Je l’ai faite toute seule, c’est le cas de le dire, je mettais tellement de temps à suturer (points surjets s’il vous plait) que les infirmières sont sorties en me disant de les appeler quand j’aurai fini…me laissant seule avec la patiente qui malheureusement était sous anesthésie locale : »C’est normal que ça dure aussi longtemps? » me dit-elle …

Tout le long de mes études, bien que d’un côté je trouvais ça enthousiasmant, j’ai eu tendance à éviter les gestes « techniques ». J’ai encore la sensation affreuse de l’aiguille cherchant l’artère de Mr L. lors de mes premiers gazs du sang. J’en ai fait très peu d’ailleurs, ainsi que de ponction lombaire (PL) ou autre ponctions . Le lendemain de ma première PL, le patient est mort, mais aucun lien de cause à effet heureusement. Surtout, je ne voulais pas imposer mon manque d’expérience aux patients. Il y avait toujours un autre plus motivé ou plus doué que moi. Et puis après,je savais que cela ne me serait pas utlie de savoir faire certaines choses pour être généraliste. Quand j’essayais quand -même, parfois j’y étais obligée, dès que je voyais que je n’y arrivais pas ( maudites PL où je butais toujours contre la vertèbre) je n’insistais pas longtemps car je pensais au pauvre patient et je passais la main très rapidement …Bref, comme Jaddo, je n’ai jamais appris …

Quand j’étais interne et que je trimais comme une esclave aux urgences gynéco où l’organisation était en tous points catastrophique, il n’y avait qu’une infirmière pour le bloc et pour bilanter les femmes des urgences. Parfois, mes patientes devaient attendre plusieurs heures pour une simple prise de sang, alors j’ai eu l’idée folle de vouloir faire les prises de sang moi-même.J’ai dû en réussir quelques une je pense mais ce fut très laborieux, je me souviens d’une patiente qui m’a dit « Non, tant pis, laissez-tomber, je préfère attendre. »

Je continue encore aujourd’hui à me battre pour aspirer avec mon aiguille les vaccins à reconstituer. Si quelqu’un peut m’avouer que je ne suis pas la seule à vivre des moments de solitude à me battre pour aspirer toutes les gouttes, ça me fera chaud au coeur. J’ai quand-même fait des progrès depuis mes premiers vaccins: il faut quand-même comprendre que même si c’est pas compliqué, personne ne nous a jamais appris à faire des vaccins, cela devait paraitre trop simple et bien moins utile dans la vie que de savoir faire une biopsie des glandes salivaires. Lors de mon stage en cabinet, je me suis retrouvée toute seule à faire un vaccin ROR à un pauvre petit enfant de 2 ans , et à tellement lutter pour attraper le produit que j’en ai tordu l’aiguille et que ( je ne sais pas pourquoi ni comment mais il ne devait pas y en avoir d’autre) j’ai planté une aiguille tordue dans le bras du petit garçon … honte sur moi …

C’est pas ma faute, j’ai deux mains gauches …

Des fois, j’oublie, je veux y croire quand-même, je veux être un médecin qui met des implants contraceptifs et qui les enlève aussi.J’en ai posé et enlevé quand j’étais interne mais j’étais assistée de deux infirmières, il y avait les autres internes, on s’y mettait à plusieurs. Arrivée au cabinet, je ne l’ai pas cherché mais quand l’occasion s’est présentée, je me suis dit  » tu peux le faire » .J’ai mis un implant à une jeune fille si profond que quand un médecin voudra lui enlever, je l’entendrai me maudire de là où je suis, ou peut-être même que c’est après cette jeune fille qu’ils ont décidé de le rendre radio-opaque.

Récemment, une de mes patientes, la première je crois en plus à avoir signé le papier médecin traitant désire enlever son implant, je lui dis OK je vais le faire .Cela m’avait l’air facile, on le sentait très bien, il dépassait, je n’avais qu’à faire une petite incision et tirer…Mais oui bien sûr!! Docfanny je pense à toi, tu as du vivre les mêmes moments que moi , ce petit bout de plastique qui te nargue, s’éloigne quand tu crois l’attraper, quand tu tires fort dessus mais que en fait c’est un bout de graisse sur lequel tu as tiré ,  la patiente qui te dit d’arrêter mais tu veux essayer encore parce qu’il est juste là. Pour le coup, je pense que ce n’est pas juste nous, même ceux qui sont plus doués galèrent avec ce p. d’implanon…

Par chance, ma collègue est venue m’aider mais c’était affreux, je l’ai dérangé entre deux consult, elle n’y arrivait pas non plus ( elle a fini par y arriver heureusement) , la patiente criait, je n’osais pas dire à ma collègue de faire gaffe quand-même, que la patiente était séropositive, je ne trouvais pas ça très courtois vis-à-vis de la patiente , et comme j’étais plantée là à regarder, un peu tremblante, le scalpel à la main , je n’ai pas trouvé de meilleure idée que de me piquer le doigt avec le scalpel plein de sang …ne me demandez pas comment, je n’ai pas compris ….

Triple fail !

La morale de l’histoire c’est que quand on a deux mains gauches, on assume. Plus jamais ( ne jamais dire jamais mais quand-même ) je ne touche à un implant .

Pour ceux qui seraient effrayés par la chute de cette histoire, je vais très bien. Cette histoire m’a apporté beaucoup, être sous trithérapie pendant un mois, sentir le regard différent du pharmacien quand on va chercher son traitement , subir les effets secondaires terribles pendant un mois en comptant les jours mais surtout en pensant que pour certains c’est toute la vie, prendre du zophren pour tenir debout ,découvrir que le zophren est permis au premier trimestre de la grossesse et envisager une prochaine grossesse avec moins de peur, tout ça en valait peut-être la peine ! Allez la prochaine fois je me casse une jambe pour voir ce que ça fait!

 

19 réflexions au sujet de « Deux mains gauches »

  1. Je rejoins le club des malhabiles! Hormis les gaz du sang pour lesquels j’étais plutôt douée, et les vaccins que j’ai apprivoisés au cours de mes 4 ans dans un CVI (30 vaccins contre la fièvre jaune dans une matinée, à force on maîtrise), j’ai l’impression en te lisant de revivre mes années d’externat : sutures laborieuses, PL esquivées autant que possible, pansements grotesques…

    Une anecdote lors de mon stage d’interne en mater’ : au cours d’une césarienne en garde, je ne tenais pas l’écarteur (un Farabeuf je crois) comme il fallait ; la chir grogne « c’est pas vrai, on est pas aidé ». Moi « ah ben je suis généraliste, je suis pas formée à être aide opératoire, hein » « Ouais ben c’est pas la question, il suffit d’être manuel » « Ben peut-être que je suis suis pas manuelle » « T’façon vous les généralistes vous n’êtes ni manuels ni intellectuels, on se demande à quoi vous servez ». Oo
    Ma conscience professionnelle m’a empêchée de lâcher mes écarteurs et de me barrer. Et c’était de toute façon une sale bonne femme, bien que bon chirurgien, alors il valait mieux laisser pisser.

    Bref, tout ça pour dire : you are not alone!!!

    • Mais nous les généralistes on a d autres qualités…. A priori ( docfanny et même jaddo ) nous ne sommes pas seules ! On ne peut pas avoir que des points forts:-)

  2. Merci d’avoir si bien retranscrit mon calvaire!
    Je me sens moins seule!
    Ce qui m’énerve vraiment, c’est de ne pas réussir à faire bien et sereinement les gestes que je considère comme faisant partie de mon métier!
    Souvent aussi je n’ose pas persévérer car je suis bien au delà de « l’empathie bienveillante ». Je me mets carrément à la place du patient, dans ces moments là, je ne supporterais pas de m’avoir comme medecin! Alors je passe la main…
    Merci encore 😉

    • Merci à toi de m’avoir inspirée! C pas grave, les patientes trouveront bien qq pour leur enlever leur implant mais personne pour nous remplacer en tant que généraliste qui leur est je suis sure bien plus précieux ..

  3. Bonjour Milie,
    Par chance, j’étais plutôt habile, étant bricoleur de nature. Mais malgré cela, j’ai toujours été très choqué que l’on nous fasse débuter sur de la matière vivante humaine. Construire des simulateurs de peau n’est pas monstrueusement cher. Travailler sur un animal anesthésié n’est pas impossible non plus.

    Nous avons une tradition en médecine, héritée du siècle dernier, de faire nos tous premiers pas sur la tronche du patient. C’est absolument anachronique.

    Par exemple, pour les gaz du sang, nous devrions le tester entre nous, par binôme. Ca peut paraître cruel, mais moins que de le faire sur un pauvre malade qui croit avoir affaire à un médecin compétent. Ca nous apprendrait aussi à en prescrire moins. Par ailleurs, vu que 1% des médecins auront à faire des gaz du sang dans leur carrière (et encore) je ne comprends pas pourquoi on croit utile de nous imposer cet apprentissage. Je ne suis pas loin de penser la même chose pour les ponctions lombaires.

    Dernière chose, mon fils étudiant en médecine en D2, devait faire un gaz du sang tous les jours à une patiente mucoviscidosique (adulte). Ils faisait ça bien, mais au bout de 15 jours, la patiente refuse, dit merde « j’en veux pas de vos gaz du sang, ça fait trop mal ». Il retourne vers sa chef de clinique pour l’informer et celle-ci de l’engueuler « Depuis quand on demande l’avis du patient ? Vient la tenir pendant que je lui fais ». Mon fils l’a regardée, et lui a dit non du haut de ses 192 cm et de ses 145 kg. Elle n’a pas insisté. J’ai été très fier de lui.

  4. Ca fait du bien de voir que dans le club des 2 mains gauches (qui ont p’être aussi deux pieds gauches du coup), il y a aussi des médecins, on se sent moins seul 🙂

    Et je n’ai qu’une chose à dire, un jour les gens capables de tomber dans leurs propres pieds vaincront (ou pas)

    Merci pour cette tranche de rire

  5. (commentaire en rapport uniquement avec la fin)

    Argh oui, putain de trithérapie ô_ô La prophylaxie, c’est bien, mais en effet, quand on se dit que pour certains c’est TOUTE LA VIE…

    Et le pire, c’est les regards de ceux qui sont obligés de savoir. Pas le médecin traitant, non, elle, elle est cool. Mais la pharmacienne. Genre « t’as fait une connerie et tu le payes ». Bah non, c’est vos capotes, achetés dans VOTRE pharmacie qui ont lâché, mademoiselle, et oui, ça arrive, c’est pas une légende urbaine.

    Et l’infirmière pour les prises de sang. Une cool, qui s’est déjà piqué avec une aiguille d’un séropositif, qui demande prudemment « accident ou… », et une autre, bien conne et bourrue, « la prochaine fois, vous mettrez un préservatif ». J’en mets toujours, c’est pas la question ma pauvre, le problème, il s’appelle « 99% ».

    Et un mois de galère. Et encore, j’ai pas eu de gros effets secondaires, je pouvais aller bosser (fallait pas que le trajet dure trop longtemps ceci dit hein), et petit à petit remanger de manière consistante. Mais pour certains, c’est vraiment l’enfer, et on comprend qu’ils arrêtent : après tout, ils n’ont aucun symptôme alors que les médicaments les rendent malades à crever… Au bout d’un moment, ça déprime (tiens, d’ailleurs, c’est aussi un effet secondaire).

    Par contre, la joie d’aller rapporter les dernières pilules de Truvada et de l’autre médoc dont j’ai oublié le nom (Kaletra, c’est possible comme nom de médoc ?) sagement en pharmacie (on m’en avait déjà donné d’avance aux urgences, du coup, à la fin du mois, il m’en restait) et d’entendre la pharmacienne « vous arrêtez votre traitement ?! ». « Non, je l’ai fini, c’était de la prophylaxie. Et je n’achèterai plus de capotes chez vous, puisque l’une d’entre elles a craqué et c’est pour ça que je prenais ces trucs. ». Je sais, aucun rapport, et ça ne mène à rien, mais ça fait du bien.

    Mais pour le coup, ça donne l’occasion de voir en direct la violence (involontaire ?) que doivent subir les séropositifs. Je suppose qu’une fois que le traitement roule, ils vont toujours à la même pharmacie, habitués, etc. mais quand même, ça donne vraiment l’impression d’avoir chopé la peste.

    Bref, dans tous les cas, quand on a deux mains gauches. Bah on a deux mains gauches, c’est pas la fin du monde. Ça a même un certain charme…

  6. Incroyable le nombre de dyspraxiques chez les médecins; y’a un biais de recrutement ou quoi ??? En ce qui me concerne : MG et 2 mains gauches comme vous tous, et mère d’un grand grand dyspraxique à qui je déconseillerais quand même de faire médecine car tout ce qu’il touche, il casse!

  7. Pas deux mains gauches, je ne crois pas… Mais comme une certaine « interne moyenne », pas vu assez de monde qui nécessitait de gestes techniques… Et pas spécialement eu envie d’être technicienne… Externe, je me suis toujours arrangée pour ne pas faire de garde aux urgences chirurgicales (mes gardes d’urgences, je les faisais en neurochirurgie, je ne faisais pas grand chose que des examens neuro), donc pas de suture (j’ai d’ailleurs la trouille pour mon prochain semestre, aux urgences justement), pas de plâtre…
    La PL, j’aurais dû essayer une fois, mais en fait la patiente était tellement arthrosique que c’est la chef qui l’a faite, loupée, et finalement l’anesthésiste, loupée, on a dû s’en passer…
    La ponction pleurale, une fois, tellement guidée par l’interne que je sais pas si je saurais la refaire…
    Ponctions d’ascite, pose et retrait d’implant, gaz du sang, prise de sang, oui, ça va, mais je vais pas plus loin… :s
    Et si c’était justement parce qu’on sait pertinemment qu’on ne le refera pas en pratique courante ? Et si en fait on n’avait pas que des mains gauches, mais des mains si bien reliées au cerveau qu’elles savent ce qu’on veut ou pas ? 😉

  8. Je rejoins Maduixxa sur ce dernier point : je pense que quand on sait pertinemment qu’on ne fera jamais tel ou tel geste dans sa pratique… on n’accorde moins d’importance…

    Moi je suis plutôt manuelle (on ne peut pas être alter ego en tout !), suture, pose et dépose d’implants, pontion pleurale, ponction de genou, ponction d’acsite et gaz du sang à volonté… par contre la seule fois où j’ai essayé de faire une PL je l’ai loupé. Au début ça m’embêtait, puis finalement… est-ce que j’aurais vraiment besoin de le faire au cabinet ?

  9. Ahahah… j’ai bien rit!! Et ca me fait penser à une amie infirmière aux urgences pédiatriques qui me racontait que franchement les internes avaient bien souvent 2 mains gauches et que finalement c’était bien souvent elle et ses petites collègues qui finissaient par faire les gestes techniques!

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  11. Je crois que j’ai moi aussi ma carte de membre au club des « 2 mains gauches ».
    Dans ma vie perso, je suis une catastrophe ambulante. J’ai pas de vaisselle trop jolie parce que je la casse régulièrement, j’arrête pas de me cogner, alors j’ai des bleus partout comme les gamins de 4 ans, il m’arrive épisodiquement de me renverser mon mug de chocolat matinal dessus alors que j’étais prête à partir bosser.
    Mais je ne sais pas par quel miracle, au boulot, j’arrive à me dépatouiller. Ça n’a pas toujours été le cas, mais à force, le fait d’avoir peur de faire mal au patient m’a je crois obligée à mieux apprendre les petits gestes techniques utiles en médecine générale.
    Ce qui ne m’empêche pas de me prendre les pieds dans mon tabouret en allant mettre ma paire de gants à la poubelle!

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