Le travail, c’est la santé…

Lundi – 25 patients – 19 patients en âge de travailler dont 3 femmes au foyer et 1 sans papier.

1 accident de travail.4 arrêts de travail.1 duplicata. 2 refus d’arrêt de travail par les patients

Mr N. jeune diabétique de 27 ans au suivi difficile, ancien militaire, me rapporte qu’il va demander une rupture conventionnelle car son travail de manutentionnaire est trop difficile en raison de son mal de dos suite à une fracture vertébrale après un saut en parachute et à ses nombreuses hypos…

Mme O. 45 ans vient pour son frottis. On discute mais elle est pressée, elle doit retourner au travail. Il est 15h30. Elle est femme de ménage, elle prend le premier RER le matin, fait plus d’une heure  de transport, travaille 3 heures, rentre chez elle, repart à 16h, revient à 21h passée…plus de 4 heures de transport pour 6 heures de travail payés une misère…Elle ne veut jamais d’arrêt.

Mme O.  vient pour sa fille de 2ans qui est constipée. « Elle n’a pas beaucoup mangé ces derniers jours, mon frère a failli mourir, il a été poignardé à son travail.. » Ah oui c’est ptet ça…

M. 17 ans est une ado compliquée dont l’avenir professionnel est plus qu’incertain…Elle est contente, elle a été au mac do,ils lui ont dit qu’ils voulaient bien l’embaucher..

Mme C. 59 ans vient d’être déclarée inapte par le médecin du travail pour une BPCO. Cela la précipite dans la retraite quelques mois plus tôt. Malgré un travail difficile dans la grande distribution, elle est perdue et triste de cette nouvelle. Que va-t-elle faire? La retraite est souvent un cap difficile .

Mr C. 35 ans, est en situation irrégulière. Il parvient à travailler ponctuellement au noir mais son histoire m’attriste et me révolte.

Mme B. 35 ans vient chercher un énième duplicata car la sécu a perdu son arrêt… Sans commentaire…Mme B. vit une histoire très compliquée de souffrance morale au travail à propos de laquelle on pourrait écrire un roman, conflits avec l’employeur, multiples épisodes, burn out, dépression, plaintes, licenciement…

Mme P. 40ans, auxiliaire de vie, a un lumbago, comme d’habitude refuse mon arrêt. Oui, c’est ça mon quotidien, les patients qui refusent mes arrêts…j’en parlais dans « Bande de fainéants »

Mr B. 40 ans, un de mes patients préférés, cuisinier, va littéralement se tuer au travail je pense. Il fait 70 heures par semaine, a de multiples pb médicaux et les seules fois où il a utilisé un de mes arrêts de travail, il a été travailler quand-même (sans être payé donc). Ce n’est pas que du fait de son employeur..Aujourd’hui, on aborde l’idée d’aller voir un psy…

Mme P. travaille dans une chaine discount de la grande distribution ou les conditions de travail sont particulièrement difficiles voire choquantes. Je ne crois pas lui avoir déjà fait d’arrêt de travail… Elle vient d’apprendre une grossesse longtemps désirée et est heureuse même si ce premier trimestre est physiquement très difficile. Pour éviter de porter des charges lourdes, elle a annoncé sa grossesse à sa supérieure qui d’abord s’est mise à pleurer, ensuite l’a raconté à tout le monde et depuis lui fait des réflexions incessantes, lui donne des horaires ou des postes difficiles. Mme P. dynamique et joviale arrive au bord des larmes, dans un état d’anxiété inhabituel, me raconte une altercation qui a été suivie d’une crise d’angoisse avec malaise sur son lieu de travail. Elle voulait tenir mais se sent incapable d’y retourner. Je lui explique que l’on peut déclarer son arrêt en accident de travail. Elle éclate en sanglot et entre deux sanglots me dit « Merci ». C’est un merci qui pour elle signifie que l’on reconnait l’injustice de ce qu’elle vit. Je lui explique l’avantage mais surtout les inconvénients de la déclaration en AT mais elle est sûre d’elle, elle est prête à « lutter »

Mme D. travaille en crèche, son travail lui plait, elle n’a aucun souci sinon de choper plein de microbes…

Une journée ordinaire, prise au hasard, sans tricher, des histoires comme ça, il y en a des tonnes, pas une journée ne se passe sans un accident de travail, sans pathologies liées au travail..c’est  le quotidien.

Quand j’ai débuté ce blog, une de mes motivations, un des sujets dont je voulais vraiment parler, c’était des pathologies liées au travail que je rencontrais au quotidien. C’est un sujet tellement important, tellement permanent qu’à la fois je pourrais écrire un livre entier sur le sujet et qu’en même temps, je ne sais pas comment en parler ici.

Les pathologies liées au travail, plus ou moins directement, c’est le quotidien d’un médecin généraliste.

Mes patients sont ouvriers, femmes de ménage, cadres, secrétaires, instits, profs, beaucoup travaillent à l’aéroport comme bagagistes ou autres avec des horaires décalés, assistantes maternelles, fonctionnaires,soignants, caissières, informaticiens, commerciaux, en recherche d’emploi, travailleurs sans papiers, femmes au foyer (un vrai travail!!)…

Mes patients consultent pour des problèmes cardio-vasculaires, pour des troubles musculo-squelettiques, pour des troubles digestifs, pour des pathologies intercurrentes, des viroses, pour des insomnies, du stress, de la dépression, de la fatigue…

Tous ces maux peuvent être attribués aux emplois ci-dessus.

Ces principaux motifs de consultation que l’on rencontre en médecine générale peuvent tous être plus ou moins liés au travail. Parfois c’est évident, comme une tendinite ou un mal de dos chez quelqu’un qui fait un travail physique, et cela n’est pas simple à prendre en charge pour autant et parfois il faut creuser, comme des maux d’estomac ou de l’insomnie qui sont en fait liées à une souffrance au travail qui parfois nous est confiée spontanément et parfois non. Même quand une pathologie médicale n’est pas liée au travail, comme une gastro par exemple, la question du travail avec la nécessaire justification d’absence pour l’employeur entre forcément dans la consultation.

Comme nous sommes parfois plongés au coeur de l’intimité, nous voilà alors plonger dans un quotidien d’un monde du travail qui nous est totalement inconnu et parfois difficile à appréhender.

Je suis tellement affligée  par les conditions de travail de mes patients,et impressionnée par leur volonté et leur résistance. Je serais incapable de faire la moitié de ce qu’ils font, de ces femmes courageuses qui se lèvent à l’aube pour effectuer des heures de trajet et un travail harassant ou de ces hommes près à tous les efforts et les compromissions pour nourrir leur famille, je suis révoltée par leur condition de travail, par ce qu’ils me racontent des relations avec les employeurs ou les collègues. J’ai entendu tellement d’histoires..

Mais mon rôle n’est pas celui de la compassion mais celui de les accompagner et de les soigner…sauf que ça, ce n’est pas dans les livres de médecine.

Je n’ai pas appris comment gérer médicalement les problèmes physiques liés au travail (notamment les douleurs telles que les tendinites, lombalgies etc que l’on appelle troubles musculo-squelettiques) et je n’ai pas appris à gérer les problèmes de souffrance au travail que l’on appelle RPS (risques psychosociaux). Surtout je n’ai pas appris toutes les subtilités administratives, je n’ai appris comment aider un patient au niveau social et administratif. Je n’y connaissais rien au droit du travail, je ne savais même pas ce que siginifiait le mot « rupture conventionnelle du contrat de travail », je ne savais pas comment intégrer le médecin du travail dans ma démarche de soins, ni comment répondre à nombreuses questions concrètes des patients notamment sur le montant des indemnités, je ne savais pas non plus qu’il existait dans les hôpitaux des services de pathologies professionnelles.

C’est un domaine qui m’intéresse énormément, au delà du fait que sa prévalence rend nécessaire de savoir s’y retrouver. Quelques petites années plus tard, par la force des choses et des situations rencontrées et grâce à des séminaires de formations continues  (du temps où les jours n’étaient pas limités et où l’on était rémunérés:petit clin d’oeil à l’OGC et au rapport de l’IGAS), j’ai l’impression de maitriser le sujet et c’est agréable de sentir que je peux aider mon patient de manière correcte.

Lors d’un séminaire sur accidents de travail et maladies professionnelles, j’ai appris beaucoup de choses qui m’aident au quotidien. Je sais peser les avantages et les inconvénients de faire une déclaration de maladie professionnelle (et j’ai été vraiment surprise de constater que ce n’était pas forcément dans l’intérêt du patient de faire une déclaration de MP). Lors d’un séminaire sur les arrêts maladie et l’invalidité, j’ai appris notamment l’intêret du partenariat avec le médecin du travail et notamment de la visite de pré-reprise. J’ai appris à comprendre quelque chose dans le système infernal des fonctionnaires, je sais gérer correctement un temps partiel thérapeutique. Grâce à des expériences personnelles et avec des patients, je connais maintenant le parcours menant à une inaptitude, les délais, les notions d’indemnités temporaire d’inaptitude, d’allocation tierce personne ou autres gros mots ne me font plus peur, remplir un dossier MDPH ne me fait plus blêmir, au contraire, c’est moi maintenant qui incite les patients à les remplir parce que je sais pourquoi (les mots RQTH ou PCH sont maintenant mes amis). Grâce à un séminaire sur la souffrance au travail, j’ai appris comment savoir la repérer et surtout aider les patients au mieux, j’ai appris que l’on pouvait faire une déclaration en accident de travail pour des évènements ayant conduit à une souffrance morale.

Bref, les pathologies liées au travail sont toujours aussi fréquentes, sont souvent une impasse, je me sans souvent impuissante,les récits de mes patients sont toujours aussi décourageants et révoltants, je souhaite toujours que le monde qui m’entoure change  mais je me sens plus armée pour les aider et les conseiller, c’est déjà ça…

Bon, ça fait longtemps que je voulais parler de ce sujet, je n’ai pas réussi à le faire comme je l’aurai voulu mais en cette journée de fête du travail où pour la première fois de ma vie, je n’ai pas suivi la tradition familiale d’aller acheter du muguet et ça me fend le coeur, où la pluie (et quant à moi la flemme surtout) nous a empêché d’aller à la manif, je voulais un peu vous parler de ces travailleuses et travailleurs que sont mes patients et de cette partie de notre métier…

 

Quelques documents

LE SITE ATOUSANTE: la santé au travail

Le site Souffrance et Travail avec notamment la liste des consultations de pathologies professionnelles

Liste des consultations de pathologies professionnelles d’ile de france

Le site de FMC MA-Form avec plusieurs formations sur le sujet

Le site TravaillerMieux notamment sur les TMS

Guide pratique sur les risques psycho-sociaux en entreprise

Lutter contre la souffrance morale au travail

 

 

13 réflexions au sujet de « Le travail, c’est la santé… »

  1. Non, sérieux, c’est pas bien de faire ça. Le travail qui nous aliène… Je lis RER donc j’imagine région parisienne.. C’est peut-être ca aussi..
    Il se passe chez moi de nombreuses journées sans prescription d’arrêt de travail. Le travail est épanouissant, il nous intègre dans la société. Toutes les déprimes et TMS rapportés au travail n’y sont pas uniquement ou principalement liés!

    • Epanouissant? Travail: du latin « tripalium » qui signifie instrument de torture… (on s’est pas déjà rencontré sur Twitter? Si c’est bien le cas, vos propos ne m’étonnent pas…).

      • Voilà pourquoi c’est bien internet, pour ce genre de discussions constructives. C’est sûr que si j’ai l’étymologie contre moi, you win! Désolé de ne pas être original.

  2. Ping : Le travail, c’est la santé…...

  3. Petite contribution à ce post et réponse à Okto.
    Nous ne sommes certes plus à l’époque de Germinal (en France…) et il est de toute évidence plus épanouissant de bosser que d’être au RSA. Néanmoins, Dr Milie décrit ici ce qu’elle observe quotidiennement dans sa pratique et qui correspond à une réalité si l’on en croit les chiffres concernant le seul régime général :
    -650 000 à 700 000 Accidents du Travail/an dont 500 à 600 décès
    -80 000 Maladies Professionnelles reconnues avec encore 500 à 600 décès.
    Et ces chiffres ne reflètent pas l’ensemble du problème.
    On sait également que si on souhaite vivre longtemps, mieux vaut être cadre qu’ouvrier : différence de 6 années d’espérance de vie.
    Sans aller jusqu’à parler de cette broutille de plus de 2 millions de morts/ an dans le monde liés au travail, il me semble difficile de dire : « Tout va bien Mme la Marquise, circulez y a rien à voir ! ». Je pense donc que Dr Milie a raison d’aborder ce sujet et qu’il y a très certainement de quoi se creuser la tête en haut lieu pour améliorer les choses.
    Enfin, je sais que c’est complètement nul de tout ramener à son petit nombril mais tant pis pour moi, je le fais pour aborder le cas des médecins ces nantis ! Ils font le plus beau métier du monde, ils ne sont peut-être pas les plus à risque de MP ou d’AT, alors leur souffrance au travail : mythe ou réalité ? Burn-out, addictions, suicides : besoin de prévention et de prise en charge ? Il paraît qu’ils sont utiles et pas si nombreux alors si en plus certains se tirent une balle, comment les envoyer dans le désert ? Mais non voyons : « Tout va bien Mme la Marquise, circulez y a rien à voir ! ». D’autant qu’ils savent très bien se soigner et s’auto-médiquer seul dans leur coin…

  4. Beau billet qui pose, à mon sens, un certain nombre de questions auxquelles je ne vais pas répondre :
    1) Faut-il que le médecin généraliste intervienne dans les conflits du travail et qu’il devienne, peu ou prou, l’avocat de son patient ?
    2) Ne s’agit-il pas d’une façon détournée de médicaliser les conflits et les accidents du travail et d’étendre encore une fois le champ des « compétences » de la médecine ?
    3) N’est-ce pas, cette attitude que je trouve légèrement intrusive, le masque du paternalisme et la voloté de désautonomiser un salarié ?
    4) Qu’est-ce qu’un médecin généraliste connaît du monde du travail (conditions de travail, ergonomie, rapports de force dans l’entreprise) sinon une vision idéologique qui serait la critique du capitalisme ou celle de la hiérarchie ou celle, toute banale, du taylorisme ?
    5) Est-ce que cette implication du médecin généraliste, qui dépasse l’empathie, n’outrepasse-t-elle pas les droits du salarié, des syndicats et de l’entreprise ?
    6) Faut-il croire les salariés qui disent du mal de leur hiérarchie et prendre fait et cause pour eux au risque de se brûler les ailes (burn out avancé) ?
    Pour conclure ce billet qui me rappelle ma pratique, je dirais que les médecins doivent s’informer, informer leurs malades mais pas se substituer au tissu social existant. Proches et distants. Je dirais également que ma pratique m’a appris que les intentions et désirs informulés des patients étaient souvent très éloignés de l’impression que l’on en avait.
    Bonne soirée.

  5. Je viens de lire votre billet et il m’a fait du bien. Mon compagnon aimerait vous avoir comme toubib car avec le sien le courant ne passe pas très bien mais comme elle est formidable avec mon fils et moi, nous la gardons. J’ai une admiration sans borne pour votre profession parce que je les ai vus beaucoup travailler… Eh oui, nous avons eu à faire face dans ma famille à de graves maladies : abcès cérébelleux opéré d’urgence pour mon compagnon par un jeune formidable neurochirurgien, aucune séquelle ; 2 leucémies : pour mon fils (à l’âge de presque 4 ans, tout va très bien, il a maintenant presque 13 ans ; pour mon père, mort au bout de 6 mois, à 77 ans. Maladie de Parkinson pour ma mère depuis 1995, totalement dépendante, gardée par un de mes frères jour et nuit. Arthrose pour mon compagnon opération d’une hanche, bientôt la deuxième… alors j’en ai côtoyé des médecins supers. Mon frère est psychiatre, et paraît-il un bon psy, d’après ses amis. Votre empathie pour vos patients, cette façon que vous avez de les aider quelle chance ils ont ! Vous êtes vraiment quelqu’un de bien et j’espère que vous aurez toujours l’énergie, la force et le courage de continuer sans baisser les bras car je sais que ce métier fatigue beaucoup !

  6. J’étais comme toi, désemparée parce que je n’y connaissais rien.
    J’ai fait des formations de DPC sur la question… et j’ai l’impression que c’est guère mieux.

    On a dû m’en parler, mais j’ai déjà oublié les cas où il pouvait être dans le désintéret du patient de faire une déclaration de MP…

    Et les questions de docdu16 sont judicieuses aussi : jusqu’où doit-on aller ?

  7. Billet intéressant sur un thème fréquent, voire très fréquent, si ce n’est omniprésent en médecine générale. Un sujet piégeant comme l’évoque docteurdu16?…Certainement. Je profite de l’occasion pour citer, une fois n’est pas coutume, I. Illich qui écrivait dans son chapitre sur la iatrogenèse sociale, p 81 (Némésis médicale):

     » De plus en plus de gens savent dans leur subconscient qu’ils sont fatigués et malades de leur travail et de leurs loisirs passifs, mais ils veulent qu’on leur mente et qu’on leur dise que la maladie physique les exempte de toute responsabilité politique et sociale. Ils veulent que leur docteur se comporte comme un homme de loi et comme un prêtre. En tant qu’homme de loi, le médecin exempte le patient de ses devoirs normaux et lui permet de retirer de l’argent des fonds d’assurance qu’il a été obligé de constituer. En tant que prêtre, le médecin se fait le complice du patient dans la création d’un mythe selon lequel ce dernier ne serait que la victime innocente de mécanismes biologiques, et non le déserteur paresseux, cupide ou envieux d’une lutte sociale dont l’enjeu est la maîtrise des instruments de production. »

    En 2014, le médecin généraliste a-t-il le droit, le devoir d’inciter à la lutte sociale? Ou doit-il rester dans le rôle taillé sur mesure par la société?

  8. Ping : Le travail, c’est la santé…...

  9. Bonjour , j ai fait en novembre 2014 un AVC hémorragique et mon 4 eme ventricule est détruit donc mon équilibre précaire et les vertiges des que je change de position . Je n ai plus le droit de conduire. Le médecin à dit que les MAV cédaient tjs entre 17 et 22 ans et que la mienne à 36 ans il devait y avoir des facteurs extérieurs . J ratais hôtesse de l air depuis 16 ans sur les longs trajets (entre 6 et 13 h de vol ) . Pensez vous que les nuits blanches , décalage horaires, la disbarie, les vibrations, le stress, les radiations cosmiques ont pu être un facteur déclenchant?dans ce cas ça serait une MP. Ma compagnie veut me reclasser à 886 km de chez moi ou me propose de démissionner . Que dois je faire?

  10. Premier jour de SASPAS. Après 6mois d’hôpital j’ai galéré avec la prise en charge des TMS et les subtilités administratives… Ce soir je relirai mes notes « le monde du travail ».
    Merci pour ton billet

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